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  1. Neuf français sur dix jugent inefficaces les responsables politiques, selon un sondage

    Wed, 03 Sep 2025 17:44:51 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232455429-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>À quelques jours du vote de confiance sollicité par François Bayrou, plus de huit Français sur dix estiment que la séquence politique actuelle est "un spectacle navrant", selon un sondage Elabe pour BFM TV paru mercredi.</strong><br><br>Un regard largement partagé au sein de toutes les catégories de la population au moment où le gouvernement Bayrou semble vivre ses dernières heures.<br><br>La perspective d'un nouvel épisode d'instabilité politique pousse 90% des Français à considérer que les responsables politiques "ne sont pas efficaces pour répondre aux problèmes" du pays et qu'ils ne sont pas proches de leurs préoccupations.<br><br>Alors que le Rassemblement national et une partie de la droite appellent à la dissolution de l'Assemblée nationale, ou à la destitution d’Emmanuel Macron pour La France insoumise, l'état d'esprit des citoyens est plutôt sombre.<br><br>Quand ils pensent à la situation actuelle du pays, l'inquiétude (64%), l'exaspération (44%) et la colère (42%) sont les premiers mots qui viennent à l'esprit des Français. L'énervement est particulièrement exprimé par les retraités, les femmes et les électeurs du Rassemblement national tandis que les jeunes (18-24 ans) ressentent davantage d'optimisme (20%).<br><br><strong>Fragmentation politique</strong><br><br>Le pays apparait également fragmenté politiquement avec 39% des Français qui ne se sentent proche d'aucun parti, 20% qui se sentent proches du RN et 20% proches d'un parti de gauche. 17% des sondés se disent par ailleurs proches du "socle commun" dont 9% pour le bloc central (Renaissance, MoDem, Horizons) et 8% pour la droite (LR et UDI).<br><br>L'enquête a été réalisée via Internet du 2 au 3 septembre auprès d'un échantillon de 1001 personnes, représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d'erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.
  2. Politique énergétique : « Au lieu d’être pragmatique comme les Américains, l’Europe a préféré se parer de vertus morales », déplore Pascal-Emmanuel Gobry

    Wed, 03 Sep 2025 17:29:54 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/D-Trump-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><p data-pm-slice="0 0 []"><strong>ENTRETIEN – « Drill baby drill ! », clamait Donald Trump lors de son discours d’investiture en janvier dernier en référence à la politique énergétique qu’il entend mettre en œuvre. Promotion des énergies fossiles, renforcement du parc nucléaire, délaissement des énergies renouvelables et deuxième retrait des Accords de Paris, il faut dire que le président américain entend transformer radicalement le secteur de l’énergie de la première puissance mondiale.</strong> <strong>Une politique énergétique à des années-lumière de celle en vigueur en Europe.</strong></p> Pascal-Emmanuel Gobry est le fondateur de PolicySphere, une lettre confidentielle sur la politique américaine. S’il salue la « révolution énergétique » défendue par le locataire de la Maison-Blanche, il regrette que l’Europe reste bloquée dans « l’idéologie écologiste ».<br><br><em><strong>Epoch Times - Quels sont les grands piliers de ce que vous appelez la « révolution énergétique » de l’administration Trump ?</strong></em><br><br>Pascal-Emmanuel Gobry - Il y en a plusieurs. D’abord, toute une série de subventions prévues dans la « Big Beautiful Bill » pour toutes les énergies, notamment le nucléaire, mais pas l’éolien. Donald Trump, à juste titre, ne fait pas confiance à l’éolien.<br><br>Ensuite, le président américain mise sur la déréglementation du secteur de l’énergie. Contrairement à l’idée très répandue en France de l’Amérique « ultralibérale », ce secteur est très réglementé aux États-Unis, notamment depuis la loi NEPA (National Environmental Policy Act) adoptée en 1970. Cette dernière a entraîné l’empilement de nombreux règlements et jurisprudences au fil des années.<br><br>S’est ajoutée à cette inflation normative la constitution progressive de tout un réseau d’ONG environnementales bien financées par la gauche qui lançaient des offensives juridiques contre toute personne ou entité souhaitant construire une centrale électrique, un pipeline ou encore un puits pétrolier.<br><br>Donald Trump souhaite mettre un terme à tout cela.<br><br><em><strong>Quels sont les objectifs de cette politique ? Faire en sorte que les États-Unis deviennent une superpuissance énergétique ?</strong></em><br><br>Cette nouvelle politique énergétique s’inscrit pleinement dans l’agenda de réindustrialisation des États-Unis défendu par le président américain.<br><br>N’oublions pas qu’il y a deux coûts principaux dans l’industrie : le coût du travail et celui de l’énergie.<br><br>Mais étant donné que celui du travail ne peut pas être radicalement baissé pour des raisons évidentes, Trump va chercher à faire drastiquement diminuer le coût de l’énergie pour relancer l’industrie.<br><br>Et puis, le locataire de la Maison-Blanche cherche avec cette politique à gagner en popularité. Il sait que les Américains sont très sensibles au prix de l’énergie puisqu’ils sont de grands consommateurs de climatisation, de pétrole, et ainsi de suite.<br><br>Enfin, le dernier objectif est celui de remporter la course de l’IA, en particulier face à Pékin qui investit massivement dans l’énergie. Et l’intelligence artificielle nécessite des datacenters gigantesques très énergivores.<br><br>Il y a une relation directe entre la taille du superordinateur qu'on produit et l'énergie qu’il consomme. Et plus le data center est gros, plus l'IA est intelligente.<br><br>Par conséquent, aujourd’hui, le goulet d’étranglement pour l’IA, c’est l’énergie.<br><br><em><strong>Comment les Américains perçoivent-ils cette politique ?</strong></em><br><br>Je pense que les Américains n’en ressentent pas encore les effets. L’administration Trump n’est en place que depuis le mois de janvier. Et la construction de centrales, de pipelines prend du temps. C’est une politique qu’il va falloir analyser sur plusieurs années.<br><br><em><strong>« Là où l’Europe s’enlise dans un écologisme de décroissance qui confond vertu morale et efficacité, Trump mobilise l’énergie au service d’ambitions géopolitiques et technologiques majeures », déplorez-vous dans Le Figaro. Pour vous, l’UE promeut une politique énergétique contreproductive ?</strong></em><br><br>L’agenda énergétique de l’UE, dont le Green Deal est la quintessence, est tout simplement catastrophique.<br><br>Les dirigeants européens ne comprennent pas que l’éolien est une impasse et que l’énergie solaire n’est pertinente que si elle est utilisée comme énergie d’appoint, ce qui est le cas aux États-Unis.<br><br>Mais outre-Atlantique, la donne n’est pas la même : il y a beaucoup plus de soleil, notamment sur toute la partie sud très désertique. C’est la raison pour laquelle énormément de panneaux solaires ont été installés au Texas, qui n’est pourtant pas un État connu pour être un grand défenseur de la cause environnementale.<br><br>En Europe, le soleil est clairement insuffisant. Tout le Vieux Continent n’est pas l’Andalousie. L’énergie solaire ne peut donc être à la base d’une politique énergétique digne de ce nom.<br><br>Par ailleurs, à Bruxelles, il existe toujours un biais antinucléaire, qui est également un biais pro-allemand et antifrançais.<br><br>L’Union européenne est complètement déconnectée de la réalité technologique et scientifique et nous continuons à en payer le prix aujourd’hui. L’attitude de l’Europe sur l’énergie a toujours été idéologique : idéologie néolibérale dans les années 1990 et 2000, idéologie écologiste extrémiste depuis les années 2010 et le virage allemand.<br><br>Maintenant que les Américains ont décidé de prendre une autre direction sur la question du nucléaire et que l’Europe reste immobile, l’écart risque de devenir beaucoup plus important entre le Vieux et le Nouveau continent.<br><br>L’Europe avait cette chance formidable d’avoir le leader mondial du nucléaire, à savoir la France, mais plutôt que d’adapter le modèle français à l’Europe, Bruxelles a choisi la voie de l’idéologie écologiste.<br><br>Et au lieu de se fixer des objectifs concrets comme la réduction des coûts, l’augmentation de la production et de la résilience, autrement dit, d’être pragmatique comme les Américains, l’Europe a préféré se parer de vertus morales.<br><br><em><strong>Le Vieux Continent doit donc se réveiller s’il veut rester dans la course ?</strong></em><br><br>Oui et la France aussi. Dans cette affaire, nous ne pouvons que regretter la politique incompréhensible menée par Emmanuel Macron depuis 2017.<br><br>Il a d’abord voulu se caler sur le modèle allemand, ce qui fut suicidaire, au point qu’il a été obligé de faire marche arrière, en partie en tous les cas, mais personne ne sait quelle est sa politique actuellement.<br><br>Mais à l’heure où les tensions géopolitiques et l’IA rendent vitale la question de l’énergie, je crois que la France devrait taper du poing sur la table, défendre son parc nucléaire et défendre l’énergie de l’atome afin qu’elle devienne un pilier de la politique énergétique européenne.
  3. Le « Stonehenge espagnol » refait surface : on recherche le village préhistorique qui l’entourait

    Wed, 03 Sep 2025 17:15:17 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge1-cor-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le <strong>Dolmen de Guadalperal</strong>, que certains médias ont surnommé <em>le Stonehenge espagnol</em>, est réapparu cet été après une forte baisse du niveau d’eau du réservoir de Valdecañas sur le fleuve Tage. Ce monument mégalithique, patrimoine culturel et préhistorique de Cáceres (Estrémadure), a suscité une forte attention publique lorsqu’il est redevenu totalement visible en 2019. Les chercheurs souhaitent maintenant profiter de cette nouvelle opportunité pour conduire des investigations archéologiques visant notamment à retrouver le village perdu qui se situait autour du monument.<br><br>Lors de sa découverte en 1925, le monument présentait un aspect différent. Après la mise en service des barrages, le dolmen a été inondé en 1969, sans que les études archéologiques nécessaires ne soient achevées.<br><br><br><br><iframe style="border: 0;" src="https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m16!1m12!1m3!1d2574125.677172943!2d-5.449718529051879!3d39.41778462339806!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!2m1!1sBarrage%20de%20Valdeca%C3%B1as!5e0!3m2!1sfr!2sfr!4v1756912462181!5m2!1sfr!2sfr" width="600" height="450" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br><br><br><br>Il a refait surface pour la première fois en 1992, moment où l’on a procédé à un enregistrement graphique d’un des menhirs. Toutefois, ce n’est qu’à l’été 2019 que le site est réellement réapparu, suscitant une renommée, voire une portée internationale, ce qui a permis de documenter son état actuel ainsi que d’obtenir de nouvelles données sur les supports décorés faisant partie de son architecture, <a href="https://docta.ucm.es/rest/api/core/bitstreams/7bf2266c-097e-490f-9503-8f8fb6838abd/content">selon</a> l’étude dirigée par Enrique Cerrillo-Cuenca du Département de Préhistoire de l’Université Complutense de Madrid.<br><br><figure id="attachment_3048223" style="width: 827px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048223 size-full" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge2.jpg" alt="" width="827" height="530" /><figcaption class="wp-caption-text">Dolmen de Guadalperal, image de septembre 2019. Image fournie dans l'article Patrimoine émergent : la conservation numérique des sites archéologiques dans les réservoirs et le cas du dolmen de Guadalperal (Espagne). (Herit Sci 9, 114 (2021). https://doi.org/10.1186/s40494-021-00590-5) par Enrique Cerrillo-Cuenca E., de Sanjosé Blasco, J.J., Bueno-Ramírez, P. et al.</figcaption></figure><br><br>Le patrimoine mégalithique se trouve à Peraleda de la Mata, dans la comarca du Campo Arañuelo, à l’est de l’Estrémadure. Par ses symboles et sa chronologie, il rappelle d’autres monuments similaires répartis dans toute l’Europe occidentale.<br><br>« C’est l’un des sites mégalithiques du bassin intérieur du fleuve Tage qui ont été étudiés pendant des décennies et qui auraient été construits entre la fin du Ve et la fin du IIIe millénaire av. J.-C., comme les monuments d’Azután ou de Guadancil III », ont indiqué Cerrillo-Cuenca et ses co-auteurs dans l’étude de 2019 intitulée <em>Patrimoine émergent : la conservation numérique des sites archéologiques dans les réservoirs et le cas du dolmen de Guadalperal</em>.<br><br>La chronologie des éléments trouvés à Guadalperal est divisée en trois périodes : une période pré-mégalithique datant de 7000 à 4500 ans av. J.-C. ; une période mégalithique de 4500 à 2000 av. J.-C. ; et une période postérieure jusqu’en 800 av. J.-C. Ces datations restent à confirmer.<br><br>L’excavation de Guadalperal entre 1925 et 1927 a été menée par Hugo Obermaier. Par la suite, les travaux ont été publiés après sa mort, par Georg et Vera Leisner.<br><br>Au départ, le site était présenté comme un grand tumulus de quartzites, avec quelques dalles de la chambre légèrement apparentes. Lors des fouilles, la couverture a été enlevée et disposée en cercle autour de la chambre.<br><br>L’architecture interne comprenait une chambre, un couloir et un atrium. D’après les photographies prises lors des fouilles, le couloir avait été restauré avec du béton, mais la plupart des dalles se sont effondrées. À l’intérieur de la chambre, qui aurait pu contenir entre 12 et 14 dalles, il n’en reste plus que neuf.<br><br>Le monument est une structure funéraire de grande taille : la chambre mortuaire mesure cinq mètres de diamètre et le long couloir a une largeur d’1,50 mètre. La structure présente trois rangées concentriques de dalles de pierre autour de la chambre, ainsi que d’autres dalles à signification symbolique, indique le Ministère de la Culture.<br><br>« Les matériaux archéologiques découverts dans le dolmen et à ses abords témoignent de l’existence d’un habitat à proximité du site », déclare le ministère. Dans les environs, on a découvert une industrie développée en silex et quartzite, des fragments de céramique décorée et un ensemble de vases campaniformes. Ces trouvailles suggèrent deux phases distinctes dans l’occupation du site : une phase plus ancienne et une autre de style campaniforme, entre le IVe et le IIIe millénaire av. J.-C.<br><br>En 2019, les médias ont présenté la réapparition du dolmen comme une grande découverte. Bien qu’il fût déjà connu dans certains cercles, sa résurgence a déclenché un intense débat social sur la possibilité de retirer le monument du réservoir pour le préserver.<br><br>« Le Dolmen de Guadalperal (composé d’environ 150 blocs) a offert un spectacle impressionnant lors de sa résurgence et a attiré de nombreux visiteurs curieux ainsi que les médias, qui ont compris qu’il s’agissait d’une occasion unique de le contempler », a déclaré Ángel José Villa González, de l’Unité d’Archéologie du Ministère de la Culture et du Sport d’Espagne.<br><br><strong>Les villages préhistoriques situés le long du bassin</strong><br><br>Les villages préhistoriques de la région étaient implantés tout au long du bassin du Tage. À certains endroits, on observe des concentrations de tombes, tandis que d’autres endroits sont ornés de dolmens. Plus en amont du Guadalperal se trouve le monument de Navalcán, également submergé par un réservoir. Il est très similaire à celui de Guadalperal, avec des éléments décoratifs et architecturaux conceptuellement comparables, selon l’étude.<br><br>À mi-chemin se trouve le dolmen d'Azután, non inondé, d'architecture similaire, avec des pierres à l'intérieur et une chambre formée de 14 dalles. Plus à l'ouest se trouve la nécropole de Guadancil, également submergée, découverte en 1874 par Jerónimo de Sande, un érudit local, qui fouilla une série de monuments mégalithiques situés près du lit du Tage.<br><br><figure id="attachment_3048224" style="width: 827px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048224 size-full" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge3.jpg" alt="" width="827" height="529" /><figcaption class="wp-caption-text">Photographies des mégalithes mentionnés dans le texte. A : Guadalperal en 2019 (inondé). B : Azután pendant sa fouille (non inondé). C : Vue de la zone de Guadancil 1 en 2012 (inondée). D : Vue générale du dolmen de Navalcán pendant sa fouille (inondé). Image fournie dans l'article « Patrimoine émergent : la conservation numérique des sites archéologiques dans les réservoirs et le cas du dolmen de Guadalperal (Espagne) ». (Herit Sci 9, 114 (2021). https://doi.org/10.1186/s40494-021-00590-5) par Enrique Cerrillo-Cuenca E., de Sanjosé Blasco, J.J., Bueno-Ramírez, P. et al.</figcaption></figure><br><br>Selon l’étude, « la relation étroite entre les mégalithes et le cours du Tage ou de ses affluents directs indique le lien entre les cours d’eau et l’occupation préhistorique, ce qui a favorisé l’inondation de ces sites une fois que les barrages ont été construits ».<br><br>D’après les auteurs, durant les années 1960, la construction massive de réservoirs était perçue en Espagne comme une opportunité de modernisation technologique. Cependant, « toute évaluation de l’impact sur les sites culturels ne concernait que les monuments considérés comme chefs-d’œuvre de l’époque romaine ».<br><br>En conséquence, « d’innombrables sites de chronologies très diverses, tels que les monuments mégalithiques, ont été inondés sans qu’aucun enregistrement ne soit réalisé. Ces décisions ont été prises sur la base d’une législation peu développée, datant de 1933, qui ne prenait pas en compte l’impact des infrastructures civiles sur les biens archéologiques ».<br><br><figure id="attachment_3048225" style="width: 619px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048225 size-full" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge4.jpg" alt="" width="619" height="417" /><figcaption class="wp-caption-text">Carte du tronçon du Tage (Espagne) montrant Guadalperal et d'autres sites mégalithiques. Image fournie dans l'article Patrimoine émergent : la conservation numérique des sites archéologiques dans les réservoirs et le cas du dolmen de Guadalperal (Espagne). (Herit Sci 9, 114 (2021). https://doi.org/10.1186/s40494-021-00590-5) par Enrique Cerrillo-Cuenca E., de Sanjosé Blasco, J.J., Bueno-Ramírez, P. et al.</figcaption></figure><br><br><strong>Que sait-on de leur population ?</strong><br><br>L’Université de Navarre souligne que, grâce aux études menées ces dernières années, notamment dans le bassin du Tage, l’idée selon laquelle la Péninsule Ibérique aurait été largement dépeuplée pendant le Néolithique (entre 10.000 et 3000 av. J.-C.) est en train d’être réfutée.<br><br>Il a été démontré qu'au Ve millénaire avant J.-C., la culture du blé était florissante. Les vestiges découverts révèlent que le régime alimentaire de la population comprenait des légumineuses, ainsi que du bétail domestique, en particulier des moutons et des vaches.<br><br>Les habitants de l'époque ont donc adopté un mode de vie agro-pastoral, s'éloignant ainsi de la tradition d'élevage exclusif qui prévalait auparavant chez les groupes de l'intérieur.<br><br>Les sépultures mégalithiques contiennent des restes d'hommes, de femmes et d'enfants accompagnés d'éléments tels que des morceaux de pierres géométriques, des lames, des perles de collier, de la céramique et des poinçons en os. Le dolmen d'Azután témoigne d'une occupation vieille de plusieurs milliers d'années. Les fouilles menées sous le tumulus ont permis de trouver des preuves que cet espace était habité. D'une part, de nombreux moulins ont été découverts, et d'autre part, des structures authentiques, comme une cuisine avec de nombreux restes de lapins rôtis, selon l'université de Navarre.<br><br>Certaines des meules servaient à broyer de la farine d’amande de chêne (glands), ce qui confirme que les populations confectionnaient du pain à base de blé et de glands. Ce modèle semble avoir équilibré l’exploitation des ressources naturelles environnantes.<br><br><strong>À la recherche du village ayant coexisté avec le dolmen</strong><br><br>Depuis deux semaines, l’Institut de Patrimoine Culturel d’Espagne (IPCE) coordonne une étude sous la direction scientifique des Universités d’Alcalá de Henares et de la Complutense de Madrid, avec la collaboration du Musée national d’archéologie sous-marine, de la Confédération hydrographique du Tage, entre autres entités, a informé <em>El Diario</em>. Tout cela sous l’égide du Ministère de la Culture et de la Junta d’Estrémadure, qui encouragent le suivi des travaux commencés en 2019.<br><br>L’automne dernier, une campagne de prospection subaquatique a été menée et, désormais que le dolmen est pleinement visible, des sondages sont en cours pour identifier les lieux où pourraient demeurer les vestiges des occupations les plus anciennes, a déclaré la professeure de Préhistoire de l’Université d’Alcalá de Henares, Primitiva Bueno, au média.<br><br>D'un point de vue archéologique, il s'agit de « comprendre comment fonctionnait ce paysage, comment les gens vivaient dans cette région il y a six mille ans, comment ils interagissaient entre eux et quels types de matières premières ils importaient d'autres régions de la péninsule », a-t-elle ajouté.<br><br>Ce projet s’inscrit dans une démarche visant à reconstituer un territoire ancien qui pourrait avoir coexisté avec le dolmen.<br><br><strong>Galerie de photos :</strong><br><br><figure id="attachment_3048226" style="width: 600px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048226" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge5.jpg" alt="" width="600" height="450" /><figcaption class="wp-caption-text">Dolmen de Guadalperal (ministère de la Culture)</figcaption></figure><br><br><figure id="attachment_3048227" style="width: 600px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048227" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge6.jpg" alt="" width="600" height="393" /><figcaption class="wp-caption-text">Les principales parties architecturales du dolmen de Guadalperal (Espagne) décrites dans le texte d'une image aérienne de 2019. Image fournie dans l'article Patrimoine émergent : la conservation numérique des sites archéologiques dans les réservoirs et le cas du dolmen de Guadalperal (Espagne). (Herit Sci 9, 114 (2021). https://doi.org/10.1186/s40494-021-00590-5) par Enrique Cerrillo-Cuenca E., de Sanjosé Blasco, J.J., Bueno-Ramírez, P. et al.</figcaption></figure><br><br><figure id="attachment_3048228" style="width: 600px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048228" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge7.jpg" alt="" width="600" height="450" /><figcaption class="wp-caption-text">Dolmen de Guadalperal (ministère de la Culture)</figcaption></figure><br><br><figure id="attachment_3048229" style="width: 600px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048229" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge8.jpg" alt="" width="600" height="450" /><figcaption class="wp-caption-text">Dolmen de Guadalperal (ministère de la Culture)</figcaption></figure><br><br><figure id="attachment_3048230" style="width: 600px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048230" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge9.jpg" alt="" width="600" height="450" /><figcaption class="wp-caption-text">Dolmen de Guadalperal (ministère de la Culture)</figcaption></figure><br><br><figure id="attachment_3048232" style="width: 600px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048232" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge10.jpg" alt="" width="600" height="450" /><figcaption class="wp-caption-text">Dolmen de Guadalperal (ministère de la Culture)</figcaption></figure><br><br><figure id="attachment_3048233" style="width: 795px" class="wp-caption aligncenter"><img class="wp-image-3048233" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Stonehenge11-1.jpg" alt="" width="795" height="447" /><figcaption class="wp-caption-text">Dolmen de Guadalperal. Barrage de Valdecañas, Cáceres (ministère de la Culture)</figcaption></figure>
  4. Le Parlement du Burkina Faso adopte une loi criminalisant les relations entre personnes de même sexe

    Wed, 03 Sep 2025 17:12:21 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2213786022-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le 1<sup>er</sup> septembre, le Parlement burkinabé a adopté une loi qui criminalise les comportements favorisant les relations homosexuelles dans ce pays d'Afrique occidentale, selon la chaîne de télévision publique.<br><br>Cette loi, connue sous le nom de Code des personnes et de la famille, a été adoptée à l'unanimité par les 71 membres non élus du Parlement de transition, mis en place après la prise du pouvoir par l'armée en 2022.<br><br>Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a déclaré à la chaîne publique nationale qu'en vertu de la nouvelle loi, toute personne se livrant à des pratiques homosexuelles serait passible de deux à cinq ans de prison et d'une amende.<br><br>M. Bayala a déclaré que les contrevenants seraient passibles de poursuites judiciaires, tandis que les ressortissants étrangers qui enfreindraient la loi pourraient être expulsés en cas de récidive. Le gouvernement a expliqué que cette mesure visait à moderniser le droit de la famille et à clarifier les règles relatives à la nationalité au Burkina Faso.<br><br>La loi doit encore être approuvée par le chef de la junte, Ibrahim Traoré, qui a pris le pouvoir en septembre 2022 après avoir renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba lors d'un coup d'État militaire. M. Damiba avait pris le pouvoir plus tôt cette année-là, renversant le président de l'époque, Roch Kaboré, lors d'un autre coup d'État militaire.<br><br>Amnesty International, une organisation de défense des droits de l'homme, a estimé que cette législation constituait un recul pour le pays.<br><br>"Cette mesure ne fait que créer une discrimination et viole le droit à l'égalité devant la loi", a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional d'Amnesty International pour l'Afrique occidentale et centrale, dans un <a href="https://www.amnesty.org/en/latest/news/2025/09/burkina-faso-criminalization-same-sex-relations/">communiqué</a>.<br><br>Pour M. Sivieude, cette loi est contraire à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, deux textes ratifiés par le Burkina Faso.<br><br>« Nous sommes alarmés et profondément préoccupés par la criminalisation des relations homosexuelles entre adultes », a-t-il déclaré. « Chacun a droit au respect de sa vie privée et familiale et à en jouir sans crainte ni discrimination. »<br><br>M. Sivieude a appelé M. Traoré à renvoyer la loi au parlement de transition pour révision. Amnesty International a toutefois salué certaines dispositions de la loi, comme la fixation de l'âge minimum du mariage à 18 ans pour les hommes et les femmes, l'exigence du consentement des deux parties comme base du mariage et l'élimination de la discrimination fondée sur le sexe en matière de droits successoraux.<br><br>Le Burkina Faso rejoindra plus de la moitié des 54 pays africains dotés de lois criminalisant l'homosexualité. De telles lois sont en vigueur dans plusieurs pays africains conservateurs, dont le Sénégal, l'Ouganda et le Malawi. D'autres pays, comme l'Afrique du Sud, le Botswana et l'Angola, ont dépénalisé les relations homosexuelles ou adopté des mesures de protection.<br><br>En mai 2023, l'Ouganda a promulgué la loi anti-homosexualité, suscitant les <a href="https://www.theepochtimes.com/world/uganda-passes-anti-homosexuality-act-2023-into-law-with-death-penalty-in-some-cases-5299401">critiques</a> de plusieurs pays occidentaux. Cette <a href="https://www.parliament.go.ug/sites/default/files/The%20Anti-Homosexuality%20Act%2C%202023.pdf">législation</a> impose la peine de mort pour ce qui est considéré comme de "l'homosexualité aggravée", notamment dans les cas impliquant un mineur, une victime handicapée ou des situations dans lesquelles la victime ne peut donner son consentement.<br><br><em>Avec Reuters </em>
  5. Vladimir Poutine et Xi Jinping envoient un message conjoint à l’Occident

    Wed, 03 Sep 2025 17:04:42 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232412831-801x534-PutinEtXi-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping ont intensifié leurs liens politiques et économiques à Pékin mardi 2 septembre. Les deux dirigeants ont signé plus de 20 accords de coopération, couvrant des domaines tels que l'énergie, l'aviation, l'agriculture et l'intelligence artificielle.<br><br>L'un des accords clés conclus entre la Russie et la Chine à cette occasion concerne un accord, longtemps bloqué, sur la construction d'un nouveau gazoduc. Comme le rapporte Radio New Zealand, citant l'entreprise énergétique publique russe Gazprom, les deux chefs d'État ont signé un contrat juridiquement contraignant sur le projet « Power of Siberia 2 ».<br><br><strong>Vladimir Poutine et Xi Jinping signent un contrat sur un projet de gazoduc</strong><br><br>MM. Poutine et Xi avaient auparavant rencontré le président mongol Uchnaagiin Khürelsüch - le gazoduc traversera le territoire mongol. Une fois achevé, il transportera 50 milliards de mètres cubes de gaz par an de l'ouest de la Russie vers le nord de la Chine.<br><br>L'accord prévoit notamment un contrat d'approvisionnement de 30 ans. Le prix que Pékin devra payer pour les livraisons sera inférieur à celui prévu en Europe. C'est ce qu'a déclaré le PDG de Gazprom, Alexeï Miller, selon un rapport de l'agence de presse officielle russe TASS.<br><br>Vladimir Poutine est arrivé en Chine dimanche. Il a participé au sommet de deux jours sur la sécurité dans la ville portuaire chinoise de Tianjin, qui s'est achevé lundi.<br><br>Le chef du Parti communiste chinois, Xi Jinping, reçoit cette semaine plusieurs invités internationaux de haut rang. Il s'agit du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Un événement majeur est également prévu mercredi : le 80<sup>e</sup> anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Asie.<br><br><figure style="width: 700px" class="wp-caption alignnone"><img src="https://images-de.epochtimes.de/uploads/2025/09/GettyImages-2232721318-700x467.webp" alt="" width="700" height="467" /><figcaption class="wp-caption-text">Les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping marchent ensemble dans le complexe de leadership de Zhongnanhai à Pékin le 2 septembre 2025. (Alexander Kazakov/POOL/AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br><strong>Les relations entre la Russie et la Chine «à un niveau sans précédent» </strong>Lors de sa rencontre avec Xi Jinping, Poutine a salué les relations russo-chinoises, affirmant qu'elles atteignaient un « niveau sans précédent ». Il a rappelé les liens entre l'ex-Union soviétique et la Chine, alors sous la pression du Japon, dans les années 1930. La « détermination à défendre les intérêts communs » démontrée à cette époque a constitué le fondement de l'orientation stratégique des deux pays « dans la nouvelle ère ». Xi Jinping, pour sa part, a qualifié Vladimir Poutine de « vieil ami » et a affirmé que les relations sino-russes avaient « résisté à l'épreuve de l'évolution de la situation internationale ».<br><br>Le chef du Parti communiste a souligné la volonté de la Chine de coopérer avec la Russie pour « soutenir mutuellement le développement et la revitalisation ». Les deux dirigeants ont insisté sur le rôle crucial que joue à cet égard un ordre international sous l'égide de l'ONU.<br><br><strong>Le sommet montre l'échec de la stratégie d'isolement contre la Russie</strong><br><br>La visite de Poutine en Chine est son plus long séjour à l'étranger depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022. Outre les accords économiques et énergétiques, les signaux géopolitiques envoyés par la visite de Xi Jinping sont particulièrement importants. Après tout, il s'agit aussi du plus grand sommet de l'OCS de l'histoire de l'organisation à ce jour.<br><br>Outre Poutine, le Premier ministre indien, Narendra Modi, fait partie de la vingtaine de chefs d'État réunis en Chine cette semaine. Le Pakistan et l'Iran sont également représentés au sommet. Du point de vue de M. Poutine, le message le plus important est que la stratégie européenne visant à isoler la Russie du monde a échoué.<br><br><figure style="width: 700px" class="wp-caption alignnone"><img src="https://images-de.epochtimes.de/uploads/2025/09/GettyImages-2232556977-700x467.webp" alt="" width="700" height="467" /><figcaption class="wp-caption-text">À Tianjin, le Premier ministre indien, Narendra Modi, rencontre le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping avant le début du sommet de l'OCS. (Suo Takekuma – Pool/Getty Images)</figcaption></figure><br><br>Mais ce rapprochement pose également un défi supplémentaire aux États-Unis. Sous la présidence de Donald Trump, Washington a également abandonné sa stratégie isolationniste envers la Russie, au grand dam des Européens. Les Américains œuvrent pour la paix en Ukraine et, en échange, offrent au Kremlin la perspective d'un développement des relations économiques.<br><br><strong>Unir leurs forces contre l'Occident malgré les changements de politique de Donald Trump</strong><br><br>Ici aussi, les considérations géopolitiques américaines jouent un rôle. L'administration Trump considère la Chine comme son principal et plus dangereux rival géopolitique. Il est donc dans l'intérêt de la Maison-Blanche d'améliorer ses propres relations avec la Russie afin de se libérer de ses liens de plus en plus étroits et de sa dépendance à l'égard de la Chine.<br><br>Le fait que M. Poutine soit un négociateur recherché à Pékin illustre également l'unité croissante des pays des BRICS et de l'OCS contre l'Occident, et en particulier contre les États-Unis. Trump avait menacé d'imposer des sanctions de grande ampleur si les efforts de paix en Ukraine échouaient. Ces sanctions viseraient la Russie, mais aussi ses principaux nouveaux partenaires commerciaux.<br><br>Cependant, le sommet de Pékin suggère que les dirigeants réunis sont prêts à prendre le risque de tensions économiques avec l’Occident – ​​dans le but de réduire davantage son influence mondiale.<br><br><strong>Pas de nouveau bloc, mais un « pôle alternatif » progressivement plus fort</strong><br><br>La Dre Giulia Sciorati, entre autres, a commenté l'importance du sommet pour le magazine britannique <em>iNews</em>. Cette chercheuse du département de relations internationales de la London School of Economics (LSE) a déclaré que le sommet n'avait pas créé un nouveau bloc au sens où il existait pendant la Guerre froide. Cependant, il a marqué « la consolidation progressive d'un pôle alternatif en politique internationale ».<br><br>Toutefois, la Russie ne cherchera pas à mettre fin à la guerre en Ukraine à tout prix, car celle-ci a des « causes structurelles ». Celles-ci sont liées à l'expansion de l'OTAN jusqu'aux frontières russes. Le Kremlin maintiendra ses objectifs de guerre en Ukraine : le désarmement de Kiev, la fin des ambitions du pays d'intégrer l'OTAN et, désormais, la reconnaissance des changements territoriaux.<br><br>Le renforcement des liens entre la Russie et la Chine n'a que peu d'impact sur la guerre en Ukraine elle-même. « Mais ils compliquent les efforts occidentaux visant à isoler Moscou », a déclaré la spécialiste de la Chine. Elle a ajouté que la Russie savait cependant qu'elle pouvait obtenir des prêts chinois par l'intermédiaire de l'OCS. Ceux-ci lui fourniraient également les ressources nécessaires à une guerre prolongée en Ukraine.<br><br><strong>Les dirigeants Poutine et Xi veulent affaiblir de manière décisive l'influence mondiale de l'Occident</strong><br><br>Anton Barbashin, du magazine d'analyse politique <em>Riddle</em>, partage un avis similaire. Il souligne que l'objectif de la Russie, avec les accords économiques récemment signés, est de renforcer ses relations avec ses nouveaux alliés. Cela vise à protéger le pays - considéré comme le plus lourdement sanctionné au monde - des conséquences de nouvelles mesures occidentales.<br><br>Pour soutenir cette dynamique, le Kremlin cherchera également à promouvoir le développement d'une infrastructure financière alternative. Les BRICS, qui regroupent désormais des pays comme l'Iran, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, joueront un rôle clé à cet égard.<br><br>M. Barbashin a expliqué que le Kremlin poursuivait une stratégie visant à affaiblir considérablement l’Occident à partir des années 2030 ou 2040. L’objectif était de persuader l’Occident d’accepter qu’il doit rencontrer les dirigeants non occidentaux les plus importants à mi-chemin lors de l’établissement des règles et des normes internationales.
  6. Accord Mercosur : l’UE donne son feu vert et presse les États membres de l’approuver

    Wed, 03 Sep 2025 16:10:09 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232878961-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>La Commission européenne a lancé mercredi un appel aux 27 États membres pour qu’ils approuvent rapidement l’accord commercial avec les pays du Mercosur, en promettant des garanties « robustes » destinées aux agriculteurs, une démarche saluée par la France. Les commissaires européens ont validé le texte de l’accord, étape préalable à sa présentation devant les États membres et le Parlement européen.</strong></p> <strong>Des mesures de sauvegarde</strong> <p class="p1">Bruxelles vise une adoption avant la fin décembre, pendant la présidence tournante du Brésil au Mercosur. Jusqu’à présent, Paris menait la résistance au sein de l’UE. Pour rassurer la France et les agriculteurs européens, la Commission promet désormais un « acte juridique » annexé à l’accord, renforçant les mesures de sauvegarde pour les « produits européens sensibles ».</p> <p class="p1">L’exécutif européen s’engage à intervenir si les importations nuisent à certaines filières : bœuf, volaille, sucre ou éthanol. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a souligné avoir « écouté attentivement » les agriculteurs et les États membres : « Nous avons mis en place des garanties encore plus solides, juridiquement contraignantes, pour les rassurer. »</p> <p class="p1"><strong>Paris va « analyser cette clause de sauvegarde »</strong></p> <p class="p1">Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a salué le fait que l’UE ait « entendu les réserves » françaises, tout en précisant que Paris doit « encore analyser cette clause de sauvegarde ». La FNSEA, principal syndicat agricole français, a toutefois promis de poursuivre la mobilisation et un rassemblement d’agriculteurs est prévu jeudi à Bruxelles. L’organisation européenne Copa-Cogeca dénonce un « passage en force politique » jugé « profondément dommageable ». Dans l’opposition, le RN parle de « trahison » d’Emmanuel Macron en cas de soutien à l’accord, tandis que LFI appelle à une « mobilisation générale » contre le traité.</p> <p class="p1">Au Parlement européen, des députés comme Pascal Canfin annoncent leur intention de constituer une alliance transpartisane pour « suspendre l’adoption » du texte en l’absence de garanties suffisantes et de transparence.</p> <p class="p1"><strong>Inquiétudes vis-à-vis d'une concurrence "déloyale"</strong></p> <p class="p1">L’accord permettrait, selon la Commission, aux industriels européens d’exporter plus de voitures, machines, vins et spiritueux vers l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay, tout en favorisant l’importation de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains. Cette perspective inquiète les agriculteurs européens qui redoutent une concurrence ne respectant pas les normes sanitaires et environnementales de l’UE, en raison de contrôles jugés insuffisants.</p> <p class="p1">En contrepartie, Bruxelles argue que le traité ouvrirait un marché de 700 millions de consommateurs et ferait économiser plus de 4 milliards d’euros de droits de douane chaque année aux exportateurs européens.</p> <p class="p1"><strong>Une « minorité de blocage » nécessaire pour bloquer l'accord</strong></p> <p class="p1">Pour bloquer l’accord, la France doit réunir une « minorité de blocage » regroupant au moins quatre États et plus de 35 % de la population de l’UE : elle ne peut s’y opposer seule. L’« acte juridique » promis par la Commission ne nécessitera pas, selon Bruxelles, une renégociation avec le Mercosur. Cependant, il restera nécessaire de rassurer les partenaires sud-américains, qui pourraient craindre une remise en cause de l’accord conclu fin 2024.</p>
  7. Repenser notre consommation médiatique : quatre signes qu’il est temps de se désabonner

    Wed, 03 Sep 2025 15:26:52 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/A1-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>À l’ère de l’hyperconnexion, l’addiction aux contenus médiatiques éloigne nombre d’individus de leurs relations réelles, au profit d’un flux continu d’informations qui laisse peu de place à la présence, à l’introspection, ou même à la réflexion véritable.<br><br>« Nous sommes ce que nous mangeons », dit l’adage bien connu. Mais à y regarder de plus près, il conviendrait peut-être d’y substituer un autre mantra, plus adapté à notre époque : « Nous sommes ce que nous consommons. » Car la consommation ne se limite plus à la seule nourriture matérielle : elle s’étend à tout ce que nous absorbons mentalement — idées, images, opinions, récits. Et force est de constater qu’aujourd’hui, nous ingérons bien plus de « calories » intellectuelles que nutritives, avec des effets tout aussi formateurs, voire déformants.<br><br>Il existe des indices qui permettent de déterminer si ce que vous consommez vous fait plus de mal que de bien. Voici quatre signes révélateurs qu’un nettoyage s’impose.<br><br><figure id="attachment_3047521" style="width: 600px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-medium wp-image-3047521" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/A2-600x402.jpg" alt="" width="600" height="402" /><figcaption class="wp-caption-text">Remplacer le temps passé devant un écran par des interactions en face à face peut contribuer à restaurer notre santé mentale, physique et spirituelle. (Maskot/Getty Images)</figcaption></figure><br><br><strong>1. Vous vous sentez constamment agité ou envahi par l’anxiété</strong><br><br>Certains contenus exploitent sans relâche notre système nerveux. Les images fortes, les titres alarmistes, les vidéos polarisantes : tout cela stimule une forme d’hypervigilance qui finit par affecter notre bien-être psychique. Si, après avoir consulté certaines sources ou plateformes, vous vous sentez plus stressé, anxieux ou démoralisé qu’auparavant, il est sans doute temps de vous interroger : pourquoi vous infliger cela ? Le désabonnement n’est pas une fuite, c’est un acte de discernement.<br><br><strong>2. Vous consommez par automatisme, et non par choix</strong><br><br>Le geste est devenu machinal : vous ouvrez une application ou un site, faites défiler sans fin, cliquez, lisez, puis recommencez. Comme une habitude pavlovienne, déconnectée de tout besoin réel ou de toute intention consciente. Cette consommation passive vous détourne de vos priorités, grignote votre temps, et noie votre attention. Si vous ne vous souvenez même plus de ce que vous avez vu cinq minutes plus tôt, c’est le signe que le contenu n’a aucune valeur réelle pour vous.<br><br><strong>3. Vous ressentez de la jalousie, du ressentiment ou de la colère</strong><br><br>La comparaison sociale est l’un des effets collatéraux les plus toxiques de certains médias, notamment les réseaux sociaux. La mise en scène permanente des réussites, des possessions ou du bonheur supposé des autres peut éveiller en vous des sentiments de frustration, d’envie, voire d’amertume. Ces émotions ne surgissent pas par hasard : elles résultent souvent d’un environnement numérique qui exacerbe nos insécurités. Là encore, le bouton « Se désabonner » peut se révéler salutaire.<br><br><figure id="attachment_3047523" style="width: 600px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-medium wp-image-3047523" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/A3-1-600x396.jpg" alt="" width="600" height="396" /><figcaption class="wp-caption-text">Les médias que nous consommons peuvent façonner nos émotions, nous laissant parfois plus agités qu'informés. (Kseniya Ovchinnikova/Getty Images)</figcaption></figure><br><br><strong>4. Vous remarquez un détachement de la vie réelle</strong><br><br>Lorsque la majeure partie de votre énergie mentale est absorbée par des débats en ligne, des controverses médiatiques ou des cycles d’actualités éphémères, il devient difficile d’être pleinement présent dans votre propre existence. Vos relations personnelles s’en trouvent affectées, votre créativité se tarit, et votre capacité à contempler ou à apprécier le monde réel s’étiole. Si vous avez l’impression de vivre davantage par procuration, à travers un écran, que dans votre propre vie, il est temps de réévaluer vos priorités numériques.<br><br><strong>Se désabonner, un acte de souveraineté intérieure</strong><br><br>Adopter volontairement de saines habitudes de consommation médiatique demande de la volonté et de la détermination. Si vous vous surprenez à lever régulièrement les yeux de votre écran, vous demandant comment autant de temps a pu passer, il est temps de reconsidérer votre envie de consommer des médias.<br><br>Essayez de remplacer votre consommation médiatique par des activités plus saines, comme sortir sans votre téléphone, lire un livre, discuter en face à face avec vos amis et vos proches, ou simplement vous asseoir en silence. Ces gestes peuvent sembler un luxe lorsqu’on a laissé la consommation médiatique prendre le dessus pendant un certain temps.<br><br>Il ne s’agit pas de diaboliser les médias, mais de faire un tri conscient entre ce qui nous élève et ce qui nous épuise. Se désabonner n’est pas un repli sur soi, mais une manière de reprendre la maîtrise de son attention, de son temps et de sa paix intérieure. À l’heure où la surinformation devient la norme, la vraie liberté consiste peut-être à choisir ce que l’on laisse entrer dans son esprit — et, surtout, ce que l’on décide d’en exclure.
  8. « Nous devons être prêts à gagner la guerre » : le nouveau chef d’état-major des armées prépare ses troupes aux conflits futurs

    Wed, 03 Sep 2025 15:21:41 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2224431247.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Ce 1er septembre, le général Fabien Mandon a officiellement pris le commandement des armées françaises, succédant au général Thierry Burkhard. À cette occasion, il a adressé son premier ordre du jour aux militaires, détaillant ses priorités et ses attentes.</strong> <p data-start="895" data-end="1446">La nomination du général Mandon avait été annoncée en juillet, mais c’est seulement le 1er septembre qu’il a pleinement pris ses fonctions. Dans sa première prise de parole officielle en tant que chef d’état-major des armées (CEMA) – publiée sur le <a href="https://www.defense.gouv.fr/ema/chef-detat-major-armees/ordres-du-jour-discours/ordre-du-jour-ndeg01-du-general-darmee-fabien-mandon-chef?utm_source=chatgpt.com">site du ministère des Armées</a> et relayée sur les réseaux sociaux –, il expose sa vision : moderniser l’armée, accroître sa réactivité et préparer les forces aux défis stratégiques, dans un contexte international marqué par l’incertitude et les tensions, de l’Europe au Proche-Orient, jusqu’à l’Indopacifique et l’Afrique.</p> <strong>« J’attends beaucoup de vous »</strong> <p data-start="1491" data-end="1917">S’adressant à ses subordonnés, le général Mandon a affirmé sa confiance et sa détermination envers eux, « pour assurer, quoi qu’il advienne, la protection des Français, de notre pays et de ses intérêts dans un environnement incertain et assurément plus violent », indique-t-il. Il souligne l’importance de la préparation opérationnelle et de la réactivité face aux crises avant d’ajouter : « Pour cela, j’attends beaucoup de vous. »</p> Dans ce texte, il rappelle que l’armée française est aujourd’hui « l’armée la plus efficace d’Europe », grâce à la capacité à « cultiver et transmettre l’exemple donné par nos anciens » et à « anticiper et nous adapter ». Il insiste sur la nécessité pour les forces de se préparer aux conflits futurs : « Pour gagner les guerres futures, il faudra en avoir pleinement tiré les conséquences et repris un temps d’avance. »<br><br><strong>« L’immobilisme ou le relativisme ne seront pas acceptés »</strong><br><br>Dans ce premier ordre du jour, il évoque aussi « l’incertitude de notre environnement en Europe, au Proche et Moyen-Orient, en Indopacifique, en Afrique », estimant que cette réalité va « marquer » l’engagement des troupes dans les prochaines années. <p data-start="2962" data-end="3501">Avertissant que « l’immobilisme ou le relativisme ne seront pas acceptés », le général Mandon souligne qu’« après des décennies de lutte contre le terrorisme, qui reste une menace pour notre société », l’armée doit désormais se préparer à « des combats contre des adversaires plus massifs ».</p> Confiant dans le soutien de la Nation, il insiste : « J’attends de vous que vous vous prépariez donc avec rigueur et exigence tous les jours pour vaincre si nous devions être engagés au combat. La guerre gronde sur notre continent. Nous devons être prêts à gagner la guerre si la France avait besoin d’user de la force. »<br><br><strong>« Les Français comptent sur nous »</strong> <p data-start="3550" data-end="3836">Avec ce premier ordre du jour, le général Fabien Mandon fixe un cap clair pour l’armée française : modernisation, efficacité opérationnelle et préparation face à un contexte international incertain, tout en mettant l’accent sur la réactivité, l’initiative et le courage de ses forces.</p> <p data-start="3838" data-end="4476">« Pour maîtriser notre destin, je veux que nous contribuions au renforcement de la défense en Europe en assurant un leadership fort. C’est impératif pour garantir notre souveraineté », assène-t-il enfin, avant de « rendre hommage à celles et ceux qui ont donné leur vie pour l’accomplissement de la mission », rappelant que « leur exemple nous guide et leur sacrifice ne sera jamais oublié ». Il conclut son texte par un appel à la responsabilité collective : « Les Français comptent sur nous. Je sais, de mon côté, pouvoir compter sur vous. »</p>
  9. L’institut Européen des Sciences Humaines, suspecté de légitimer « le jihad armé », dissous par le gouvernement

    Wed, 03 Sep 2025 15:20:56 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/GettyImages-2225929386.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>L’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH), une école d’imams accusée de promouvoir « un islam radical » et de légitimer « le jihad armé », a été officiellement dissous en Conseil des ministres mercredi, selon une annonce du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur X.</strong></p> <p class="p1"><strong>« La lutte contre l'entrisme de la mouvance frériste se poursuit"</strong></p> <p class="p1">Bruno Retailleau a souligné que : « La lutte contre l'entrisme de la mouvance frériste se poursuit. Aujourd’hui, l'Institut Européen des Sciences Humaines a été dissous en Conseil des ministres à ma demande ». Il a également remercié « les services de l’État qui, au quotidien, mènent ce combat vital pour ne pas laisser les Frères musulmans dérouler leur agenda islamiste ».</p><br><br><blockquote class="twitter-tweet"> <p dir="ltr" lang="fr">La lutte contre l’entrisme de la mouvance frériste se poursuit.</p> Aujourd’hui l’Institut Européen des Sciences Humaines a été dissout en Conseil des ministres à ma demande. Il prônait un islam radical et légitimait le jihad armé.<br><br>Je remercie les services de l’État qui, au…<br><br>— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) <a href="https://twitter.com/BrunoRetailleau/status/1963179096516555098?ref_src=twsrc%5Etfw">September 3, 2025</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><br><br> <p class="p1">Un rapport commandé par Emmanuel Macron, publié au printemps, identifiait le développement de « l’islamisme par le bas » comme « une menace pour la cohésion nationale », pointant spécifiquement la mouvance des Frères musulmans.</p> <p class="p1"><strong>Objet d'une enquête sur des soupçons de non-déclaration de financements étrangers</strong></p> <p class="p1">Fondé en 1992 à l’initiative de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, devenue Musulmans de France), l’IESH est régulièrement accusé de liens avec des courants radicaux. L’établissement, basé dans la Nièvre à Saint-Léger-de-Fougeret, a fait l’objet d’une perquisition en 2024 dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de non-déclaration de financements étrangers, notamment en provenance du Qatar. L’enquête du parquet de Nevers porte sur des faits de blanchiment, d’abus de confiance et de non-respect des obligations prévues par la loi contre le séparatisme de 2021.</p> <p class="p1">Le doyen de l’IESH, Larabi Becheri, réfute catégoriquement ces accusations : « Il n’y a rien de fondé. Depuis la loi de 2021, on n’a eu aucun don de l’étranger. Le dernier, du Qatar, date de 2018, et il est déclaré », a-t-il déclaré à l’AFP. Selon lui, l’institut forme « des imams à la française pour éviter le radicalisme » et revendique son « indépendance ».</p> <p class="p1">Première école de ce type à voir le jour en France en 1992, l’IESH a été installée dans le hameau de Saint-Léger-de-Fougeret (Nièvre), en plein cœur du Morvan. Cette initiative prolongeait la vision de l’ancien président François Mitterrand, qui souhaitait une formation d’imams sur le territoire national – un credo repris par Emmanuel Macron.</p> <em>Avec AFP</em>
  10. Shein, Temu : la France appelle l’UE à se doter d’un outil de déréférencement visant les plateformes chinoises

    Wed, 03 Sep 2025 15:00:55 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/05/GettyImages-2198340165.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Le gouvernement français demande à la Commission européenne de se doter en urgence de « nouveaux pouvoirs de déréférencement » visant les plateformes de vente en ligne qui violent le droit de l’UE, en ciblant particulièrement le géant du prêt-à-porter Shein. Cette démarche est explicitée dans une lettre adressée par la ministre Véronique Louwagie au commissaire européen à la Justice Michael McGrath, selon une information <em>du Figaro</em>.</strong></p> <p class="p1"><strong>Manque de transparence sur les conditions de production</strong></p> <p class="p1">Fondée en Chine en 2008, Shein est devenue l'une des plus grandes plateformes mondiales de vente de vêtements à très bas prix, ciblant principalement un public jeune grâce à des collections renouvelées quotidiennement et une forte présence sur les réseaux sociaux. La marque est régulièrement critiquée pour sa faible transparence sur les conditions de production, son impact environnemental lié à la fast fashion, et les enjeux sanitaires de certains produits proposés, suscitant une multiplication de contrôles et de procédures en Europe et aux États-Unis.</p> <p class="p1">Une avocate de Shein a été accusée de manquer de respect aux députés britanniques après avoir omis de répondre à des questions sur l’origine des produits en coton de l’entreprise lors d’une audition le 7 janvier, <a href="https://www.epochtimes.fr/la-representante-de-shein-refuse-de-repondre-aux-questions-sur-le-coton-chinois-lors-dune-audition-au-royaume-uni-2838263.html">rapporte</a> <i>EpochTimes</i>. Elle a refusé à plusieurs reprises de dire si certains produits de Shein contenaient du coton provenant de Chine ou de la région du <span class="s1">Xinjiang, une région où l’on a recours au travail forcé des Ouïghours.</span></p> <p class="p1"><strong>Lutter contre le « risque de diffusion de contenus illégaux »</strong></p> <p class="p1">Face au « risque de diffusion de contenus illégaux », la ministre estime « nécessaire, et urgent de doter la Commission européenne de nouveaux pouvoirs de déréférencement des plateformes qui ne respectent pas les règles ». Elle propose également que « les autorités nationales compétentes » puissent appliquer « des mesures de restriction d’accès » en cas de manquements, ce qui permettrait, par exemple, de retirer ces plateformes des résultats des moteurs de recherche tels que Google.</p> <p class="p1">Véronique Louwagie salue les enquêtes engagées au niveau européen contre Temu et AliExpress, ainsi que les procédures visant Shein. Ces trois grands acteurs chinois sont accusés de commercialiser des contrefaçons, des produits dangereux et d'adopter des pratiques contraires aux droits des consommateurs, telles que des fausses promotions ou des informations trompeuses.</p> <p class="p1"><strong>Shein déjà sanctionnée en France</strong></p> <p class="p1">Pour la ministre, ces plateformes exerceraient « une pression sur l’emploi en Europe », augmenteraient les « risques pour la protection des intérêts économiques et la sécurité des consommateurs », et ne respecteraient pas les normes sociales et environnementales européennes, tout en contribuant à l’impact carbone dû au transport aérien.</p> Yann Rivoallan, président de la Fédération du prêt à porter féminin,  a affirmé lors d'<a href="https://www.epochtimes.fr/plateformes-chinoises-shein-et-temu-sans-action-immediate-des-dizaines-de-milliers-demplois-supplementaires-pourraient-disparaitre-reagit-la-federation-francaise-du-pret-a-porter-femi-2945934.html">une interview</a> à <em>Epoch Times</em> que "le secteur textile français a été durement touché par ces plateformes asiatiques", ces deux dernières années. "Plus de 10.000 emplois ont été supprimés dans ce secteur", précise-t-il.<br><br><figure id="attachment_2947869" style="width: 842px" class="wp-caption alignnone"><img class=" wp-image-2947869" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/05/GettyImages-2158469202-600x400.jpg" alt="" width="842" height="561" /><figcaption class="wp-caption-text">Le 11 juin 2024, des ouvriers produisent des vêtements dans une usine textile qui fournit des vêtements à l'entreprise de commerce en ligne de mode rapide Shein, à Guangzhou, dans la province de Guangdong, dans le sud de la Chine. (JADE GAO/AFP via Getty Images)</figcaption></figure> <p class="p1">Shein, particulièrement visé en France, est déjà sous le coup d’une proposition de loi anti fast fashion, d’une amende de 40 millions d’euros infligée par la Répression des fraudes, et pourrait se voir infliger une sanction supplémentaire de 150 millions d’euros par la CNIL pour sa gestion des cookies.</p>
  11. Xi Jinping supervise le défilé militaire chinois aux côtés de Vladimir Poutine et de Kim Jong-un

    Wed, 03 Sep 2025 13:56:33 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2233445889-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le régime communiste chinois a fait étalage de sa puissance militaire lors d'un immense défilé de troupes et d'armes à Pékin le 3 septembre, marquant l'anniversaire de la capitulation du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale il y a 80 ans.<br><br>Xi Jinping, chef du Parti communiste chinois (PCC), a supervisé le défilé militaire sur la place Tiananmen, entouré de plus de 20 chefs d'État, dont le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et le président russe Vladimir Poutine.<br><br>Dans un discours prononcé avant le défilé, Xi Jinping a affirmé que la République populaire de Chine (RPC) « ne craint pas la violence » et que le peuple chinois sous le régime du PCC « se tient du bon côté de l'histoire ».<br><br>Xi Jinping a exhorté l'armée chinoise, officiellement appelée Armée populaire de libération (APL), à « accélérer la mise en place d'une armée de classe mondiale » afin de réaliser ce qu'il a appelé « le grand renouveau de la nation chinoise ».<br><br>Le gouvernement nationaliste chinois, officiellement connu sous le nom de République de Chine (ROC), a mené la lutte contre l'invasion japonaise pendant la Seconde Guerre sino-japonaise, qui a débuté en 1937, tandis que les forces du PCC participaient également aux efforts de résistance. La Seconde Guerre mondiale a éclaté en 1939 et le Japon a annoncé sa capitulation face aux forces alliées en août 1945.<br><br>Taïwan, officiellement appelé ROC, et le régime chinois commémorent la victoire sur le Japon le 3 septembre.<br><br>Les observateurs chinois notent que le PCC a propagé un <a href="https://www.epochtimes.fr/le-pcc-utilise-un-grand-defile-sur-le-theme-de-la-seconde-guerre-mondiale-pour-promouvoir-un-recit-historique-mensonger-3041278.html">faux récit</a> selon lequel il aurait mené les combats contre les forces d’invasion japonaises.<br><br>Pendant le défilé chinois, le président taïwanais Lai Ching-te a présidé une cérémonie commémorative au Mémorial national des martyrs révolutionnaires de Taipei afin de rendre hommage à ceux qui sont morts en combattant pour la République de Chine, notamment ceux qui ont lutté contre les forces japonaises et les communistes.<br><br>« Le peuple de Taïwan chérit la paix, et Taïwan ne commémore pas la paix avec le canon d’une arme », <a href="https://www.facebook.com/chingte/posts/pfbid02o6m187F8jcePzK28w9XLQjwuSkNNkB7qW48XYHetfqQ5GZ2P1TLmpQQ42xBd9QK7l">a écrit</a> M. Lai dans une publication sur Facebook après la cérémonie commémorative.<br><br>« Au contraire, il se souvient des leçons de l'histoire, reste fidèle à la foi en la liberté et la démocratie, et estime que l'équipement [militaire] dont il dispose sert à défendre le pays, et non à envahir et à s'étendre. »<br><br><figure id="attachment_3048503" style="width: 2000px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-full wp-image-3048503" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232856959.jpg" alt="" width="2000" height="1373" /><figcaption class="wp-caption-text">Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (à g.) et le président russe Vladimir Poutine (à dr.) quittent leur réunion à Pékin, le 3 septembre 2025. (Alexander Kazakov/AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br>Alors que le défilé commençait, le président américain Donald Trump <a href="https://www.epochtimes.fr/donald-trump-affirme-que-les-dirigeants-russe-nord-coreen-et-chinois-conspirent-contre-les-etats-unis-alors-que-le-pcc-met-en-scene-un-defile-militaire-3048187.html">s'est rendu</a> sur son compte Truth Social pour demander si Xi Jinping allait « mentionner l'énorme quantité de soutien et de ‘sang’ que les États-Unis d'Amérique ont donné à la Chine afin de l'aider à garantir sa LIBERTÉ face à un envahisseur étranger très hostile », faisant référence au Japon.<br><br><strong>Armes</strong><br><br>Le défilé, qui a duré environ 70 minutes, a présenté des hélicoptères traînant de grandes bannières et des avions de chasse volant en formation. Selon le média d'État chinois Xinhua, le défilé comportait également une <a href="https://english.news.cn/20250903/ec21cc6d7dba43b0b4a5045f7768d931/c.html">démonstration</a> de missiles hypersoniques et de nouveaux modèles de missiles balistiques intercontinentaux de la classe DongFeng (DF).<br><br>Les responsables de la défense chinoise ont <a href="https://english.news.cn/20250820/18b65878220b47e29c1b4ab49e6a09fb/c.html">affirmé</a> que toutes les armes et tous les équipements exposés lors du défilé étaient les « équipements de combat principaux de production nationale en service actif », dont beaucoup étaient présentés au public pour la première fois.<br><br><figure id="attachment_3048505" style="width: 2000px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-full wp-image-3048505" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232844353.jpg" alt="" width="2000" height="1333" /><figcaption class="wp-caption-text">Le YJ-19, premier missile de croisière hypersonique opérationnel de Chine, est présenté lors du défilé militaire marquant le 80e anniversaire de la victoire sur le Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale, sur la place Tiananmen à Pékin, le 3 septembre 2025. (Greg Baker/ AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br>En présentant des équipements de pointe tels que des systèmes hypersoniques, de défense aérienne et antimissiles, ainsi que des missiles stratégiques, l'APL vise à démontrer sa « puissante capacité de dissuasion stratégique », a déclaré le directeur adjoint du défilé, Wu Zeke, lors d'un point de presse plus tôt ce mois-ci, a rapporté Xinhua.<br><br>L'exposition des armes risque d'alimenter les appels lancés au sein des démocraties occidentales pour contrer les avancées du PCC, a déclaré Feng Chongyi, universitaire spécialiste de la Chine à l'Université de technologie de Sydney, au journal <em>Epoch Times</em> avant le défilé.<br><br>« L'expansion militaire agressive du PCC constitue une menace pour la paix mondiale », en particulier dans des régions comme le détroit de Taïwan et la mer de Chine méridionale, où elle porte atteinte à l'ordre international fondé sur des règles, a souligné M. Feng.<br><br><strong>Purge</strong><br><br>Shen Ming-shih, chercheur à l'Institut de recherche sur la Défense nationale et la sécurité, un groupe de réflexion financé par le gouvernement taïwanais, a expliqué à <em>Epoch Times</em> avant le défilé militaire que la Chine avait l'intention de présenter son armement pour signaler que Xi Jinping avait un contrôle ferme sur l'APL.<br><br>De nombreuses spéculations ont circulé parmi les observateurs extérieurs sur le déclin du pouvoir de Xi Jinping. La vaste campagne anti-corruption, initialement menée par Xi Jinping pour éliminer certains de ses rivaux politiques les plus puissants, semble désormais se <a href="https://www.theepochtimes.com/article/chinese-military-purges-hint-at-unravelling-stability-of-communist-leadership-5845402">retourner</a> contre ses propres <a href="https://www.epochtimes.fr/labsence-du-troisieme-chef-militaire-chinois-relance-les-speculations-sur-la-mainmise-de-xi-jinping-sur-le-pouvoir-2951803.html">protégés</a> et <a href="https://www.epochtimes.fr/pekin-exclut-un-allie-du-dirigeant-chinois-xi-jinping-de-la-haute-instance-militaire-dirigeante-3001043.html">alliés</a>.<br><br><figure id="attachment_3048506" style="width: 2000px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-full wp-image-3048506" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2233447183.jpg" alt="" width="2000" height="1333" /><figcaption class="wp-caption-text">Des soldats défilent lors du défilé militaire marquant le 80e anniversaire de la victoire sur le Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale, sur la place Tiananmen à Pékin, le 3 septembre 2025. (Lintao Zhang/Getty Images)</figcaption></figure><br><br>Trois des sept dirigeants siégeant à la Commission militaire centrale (CMC), comité du Parti qui commande l'Armée populaire de libération, ont <a href="https://www.theepochtimes.com/china/chinas-no-3-military-chiefs-absence-stokes-speculation-about-xis-grip-on-power-5853255">disparu</a> ou ont été éliminés. Suite à l'<a href="https://www.epochtimes.fr/pekin-exclut-un-allie-du-dirigeant-chinois-xi-jinping-de-la-haute-instance-militaire-dirigeante-3001043.html">éviction</a> de l'amiral Miao Hua, membre de la CMC et allié de Xi Jinping, le ministère chinois de la Défense a discrètement supprimé la page consacrée aux dirigeants militaires de son site web.<br><br>« Il est difficile de comprendre ce qui s'est passé dans la lutte de pouvoir entre Xi Jinping et la faction anti-Xi de l'extérieur », a ajouté M. Shen, spécialisé dans les études sur l'APL.<br><br>"Mais grâce à un tel défilé militaire, Xi Jinping peut donner l'impression que toutes les nations viennent lui rendre hommage... et que son pouvoir reste <a href="https://www.theepochtimes.com/opinion/will-xi-jinping-retire-at-the-ccps-fourth-plenary-session-5834636">fort et stable</a>. Ainsi, il pourra bénéficier d'un soutien accru et d'un plus grand pouvoir d'influence lors d'un éventuel transfert de pouvoir", a expliqué M. Shen, à l'approche de la réunion à huis clos du parti communiste chinois, appelée <a href="https://www.theepochtimes.com/opinion/will-xi-jinping-retire-at-the-ccps-fourth-plenary-session-5834636">quatrième plénum</a>.<br><br><em>Luo Ya a contribué à la rédaction de cet article.</em>
  12. Vote de confiance : Emmanuel Macron a appelé les ministres à « la mobilisation » autour de François Bayrou

    Wed, 03 Sep 2025 13:00:53 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/07/GettyImages-2224136931.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Emmanuel Macron a appelé mercredi le gouvernement réuni en Conseil des ministres à "faire acte de mobilisation" autour du Premier ministre François Bayrou à l'approche du vote de confiance de lundi qui devrait se solder par sa chute.</strong><br><br>"Il nous demande, chacun dans nos formations politiques, chacun aussi dans nos sensibilités politiques, de faire acte de mobilisation, de pédagogie", a rapporté la porte-parole du gouvernement Sophie Primas devant la presse.<br><br>Le chef de l'État a prévenu que "quelque soit le vote la situation de la France ne sera pas résolue", ajoutant que "s'affranchir du réel n'était pas responsable pour la suite", a-t-elle déclaré.
  13. Le « ciblage aveugle » des communications des Américains et l’infiltration des entreprises américaines par le PCC – une explication

    Wed, 03 Sep 2025 12:15:09 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Indiscriminate-Targeting-10-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Les forces de l’ordre fédérales américaines ont récemment publié un nouvel avis décrivant l’ampleur des tentatives de piratage informatique soutenues par l’État chinois contre les États-Unis et d’autres nations.<br><br>L’avis décrit l’ampleur et la profondeur jusqu’alors inconnues de plusieurs cyberopérations clés soutenues par le Parti communiste chinois (PCC) et ciblant les États-Unis et d’autres nations.<br><br>Voici ce qu’il faut savoir sur les attaques.<br><br><strong>Campagne cybernétique clé du PCC active depuis 2019</strong><br><br>Il est d’une importance capitale que le FBI reconnaisse que le groupe de pirates informatiques chinois connu sous le nom de Salt Typhoon est actif depuis au moins 2019 et a infiltré des centaines d’organisations supplémentaires que ce que l’on pensait auparavant.<br><br>« Actifs depuis au moins 2019, ces acteurs ont mené une importante campagne de cyberespionnage, violant les normes mondiales de confidentialité et de sécurité des télécommunications », <a href="https://www.fbi.gov/video-repository/salttyphoon082725.mp4/view">a déclaré</a> le chef de la cybersécurité du FBI, Brett Leatherman, dans une déclaration préenregistrée.<br><br>« Le ciblage aveugle des communications privées par Pékin exige une collaboration plus étroite avec nos partenaires pour identifier et contrer cette activité le plus tôt possible. »<br><br>Le nouvel <a href="https://www.cisa.gov/news-events/cybersecurity-advisories/aa25-239a">avis</a>, publié conjointement le 27 août par la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) et de nombreux partenaires internationaux, complète un <a href="https://www.cisa.gov/news-events/news/joint-statement-fbi-and-cisa-prc-activity-targeting-telecommunications">rapport</a> précédent publié par l'agence en 2024.<br><br>Les « cybercriminels soutenus par l'État communiste chinois ciblent les réseaux à l'échelle mondiale, notamment [...] les réseaux de télécommunications, gouvernementaux, de transport, d'hébergement et d'infrastructures militaires », indique le nouvel avis.<br><br><strong>Les pirates informatiques chinois impliqués </strong><br><br>Les pirates informatiques soutenus par le PCC mènent une <a href="https://www.theepochtimes.com/article/chinas-massive-hacking-campaign-targeting-the-us-5785939">cyberguerre</a> contre les États-Unis depuis des années.<br><br>Ils ont tenté de <a href="https://www.theepochtimes.com/us/china-pre-positioning-malware-for-attacks-on-us-infrastructure-during-conflict-cisa-5582961">saboter</a> des infrastructures essentielles, <a href="https://www.theepochtimes.com/article/ccp-is-impersonating-americans-to-influence-2024-elections-5739796">de se faire passer pour</a> des électeurs américains et <a href="https://www.theepochtimes.com/article/investigation-reveals-how-ccp-interfered-in-us-election-5551277">d’interférer</a> dans les élections américaines.<br><br>Le piratage Salt Typhoon a été révélé au grand public à l'automne dernier, lorsque JD Vance, alors candidat à la vice-présidence, <a href="https://www.theepochtimes.com/us/vance-confirms-chinese-hackers-breached-his-phone-5751523">a fait savoir</a> que des pirates informatiques chinois avaient pénétré dans son téléphone portable dans le cadre de la campagne électorale.<br><br>M. Vance a expliqué à l'époque que les pirates avaient réussi à pénétrer dans son téléphone en utilisant une infrastructure back-end initialement créée pour répondre aux exigences du Patriot Act et de la section 702 du FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act), qui autorisent la surveillance des citoyens américains par le gouvernement dans certaines circonstances.<br><br>De grandes entreprises telles que Verizon, AT&amp;T et CenturyLink figuraient parmi les entreprises alors connues pour être ciblées.<br><br>La CISA a reconnu à l'époque qu'au moins huit grandes entreprises de télécommunications avaient été piratées par les hackers et qu'ils pouvaient accéder à pratiquement toutes les métadonnées relatives aux SMS et aux appels conservées par ces entreprises.<br><br>Dans une interview accordée au <em>Washington Post</em> la semaine dernière, M. Leatherman a toutefois souligné que le problème était bien plus grave qu’on ne le pensait initialement.<br><br>Il a précisé que plus de 200 organisations basées aux États-Unis avaient été identifiées par les autorités fédérales comme ayant été piratées, ainsi que des organisations étrangères dans 80 autres pays.<br><br><strong>L'armée chinoise peut traquer des cibles</strong><br><br>L'ampleur de l'espionnage et la grande diversité de ses cibles sont probablement dues à la décision du PCC de permettre à plusieurs de ses groupes de pirates informatiques subventionnés de sélectionner des cibles sans directive du gouvernement, selon une analyse des menaces <a href="https://www.cisa.gov/topics/cyber-threats-and-advisories/nation-state-cyber-actors/china">publiée</a> plus tôt cette année par la CISA.<br><br>À cette fin, l'avis le plus récent identifie trois entreprises basées en Chine associées aux opérations cybernétiques à grande échelle menées par Pékin, qui « fournissent des produits et services liés au cyberespace aux services de renseignement chinois, notamment à plusieurs unités de l'Armée populaire de libération et du ministère de la Sécurité d'État ».<br><br>Ces sociétés sont Sichuan Juxinhe Network Technology, Beijing Huanyu Tianqiong Information Technology et Sichuan Zhixin Ruijie Network Technology.<br><br>Il est important de noter que les données auxquelles ces entreprises ont cherché à accéder ont probablement permis au Parti communiste au pouvoir en Chine de suivre les mouvements et les communications de ses ennemis en temps réel.<br><br>« Les données volées dans le cadre de cette activité contre les fournisseurs de services de télécommunications et d'accès à Internet étrangers, ainsi que les intrusions dans les secteurs de l'hébergement et des transports, peuvent finalement fournir aux services de renseignement chinois la capacité d'identifier et de suivre les communications et les mouvements de leurs cibles à travers le monde. »<br><br>Le Parti communiste au pouvoir en Chine nie se livrer à des activités d'espionnage contre les Américains.
  14. La Terre tremble toutes les 26 secondes et les sismologues ne savent pas pourquoi

    Wed, 03 Sep 2025 12:11:47 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/shutterstock_1139809607-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Enregistrées par les stations sismiques du monde entier, des pulsations sismiques intriguent les chercheurs depuis 1960. En effet, toutes les 26 secondes très précisément, la Terre émet des microséismes. Un léger grondement sismique dont l'origine est pour l'heure inconnue.</strong><br><br>Une énigme passionnante qui n'a toujours pas trouvé sa réponse des décennies après sa découverte. En 1960, un géologue, nommé Jack Oliver, documente pour la première fois un mystérieux phénomène souterrain.<br><br>Ses travaux révèlent que toutes les 26 secondes, pas une de plus ni de moins, notre chère planète émet un microséisme. Pourtant, il est de notoriété publique qu'un séisme ne peut être prédit à l'avance... Sauf pour celui-ci visiblement, ce léger grondement sismique ayant une régularité confondante.<br><br>À l'époque, Jack Oliver, qui travaillait au sein de l'observatoire géologique Lamont-Doherty de l'Université Columbia de New York, ne disposait pas d'instruments sophistiqués pour approfondir davantage la question. Mais force est de constater que 65 ans plus tard, les sismologues ne s'accordent toujours pas sur l'origine de ces vibrations, captées par les stations sismiques du monde entier.<br><br>Si ces dernières se font principalement entendre en Afrique de l'Ouest, en Amérique du Nord et en Europe, les scientifiques situent sa source dans une partie du golfe de Guinée, appelée la "baie de Bonny".<br><br><strong>Plusieurs théories proposées</strong><br><br>Mais alors, qu'est-ce qui provoque ces légers tremblements ? Plusieurs théories sont avancées. Comme le rapporte <a href="https://www.slate.fr/sciences/vibration-terre-mystere-scientifique-ocean-croute-terrestre-etude-sismologue-geologie-coeur-pouls-battement">Slate</a>, les chercheurs pensent qu'il s'agit tout simplement d'une propagation d'ondes sismiques depuis la surface. Lorsque les vagues frappent la partie du plateau continental du golfe de Guinée, le son serait transmis dans les profondeurs en passant par ce dernier, créant ainsi une sorte de "résonance".<br><br>D'autres scientifiques estiment pour leur part que l'origine de ces tremblements réguliers serait plutôt liée à l'activité du volcan situé sur l'île de São Tomé, dans la baie de Bonny, tout proche de la source identifiée. Pour avancer cette hypothèse, les chercheurs s'appuient largement sur le cas d'un microséisme volcanique similaire, déjà bien documenté au Japon.<br><br>Bien que ces pistes aient le mérite d'exister, elles n'expliquent pas la régularité presque absurde de ces <a href="https://www.epochtimes.fr/de-mysterieux-sons-sous-marins-qui-intriguent-les-chercheurs-depuis-des-decennies-seraient-une-conversation-2864369.html">sons</a>, qui se font toujours entendre à la seconde près, un peu comme s'ils respectaient le tic-tac d'une horloge.<br><br>Ainsi, il est probable qu'il faille attendre encore des années pour percer le secret de ces légers grondements sismiques. En attendant, la Terre continue de narguer les sismologues avec gourmandise.
  15. L’inflation dans la zone euro atteint 2,1%, soutenant les attentes du maintien des taux par la BCE

    Wed, 03 Sep 2025 11:54:08 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/06/GettyImages-2214170215-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>L'inflation dans la zone euro a légèrement augmenté en août, restant proche de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE) et renforçant les attentes selon lesquelles les décideurs politiques maintiendront les taux d'intérêt inchangés lors de la réunion de la semaine prochaine.<br><br>Les prix à la consommation dans les 20 pays de la zone euro ont augmenté de 2,1 % en glissement annuel le mois dernier, contre 2,0 % en juillet, selon les <a href="https://ec.europa.eu/eurostat/web/products-euro-indicators/w/2-02092025-ap">données</a> publiées par Eurostat le 2 septembre. Sur une base mensuelle, les prix ont augmenté de 0,2 % après être restés stables en juillet.<br><br>Cette légère hausse est principalement due à l'augmentation des prix des denrées alimentaires non transformées, qui ont bondi de 5,5 % sur l'année, et à celle des services, qui sont restés élevés avec une hausse de 3,1 %.<br><br>L'inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils des denrées alimentaires et de l'énergie, est restée inchangée à 2,3 %. Cette stabilité suggère que les pressions sous-jacentes restent stables et justifie que la BCE adopte une attitude attentiste en matière de taux d'intérêt.<br><br>« L'environnement inflationniste de la zone euro reste très optimiste pour le moment. L'inflation est proche de l'objectif et l'inflation sous-jacente, bien qu'elle reste légèrement supérieure à l'objectif pour le moment, est assez stable », ont <a href="https://think.ing.com/snaps/eurozone-inflation-remains-delightfully-dull-ahead-of-september-ecb-meeting/">déclaré</a> les analystes d'ING dans une note. « Les taux d'intérêt étant fixés à des niveaux neutres, on pourrait soutenir que le moment est logique pour la BCE de maintenir ses taux inchangés. »<br><br>L'inflation des services est devenue une préoccupation importante pour les décideurs politiques, compte tenu de son lien étroit avec les salaires. Malgré la baisse du chômage à 6,2 % ces derniers mois, la croissance des salaires négociés se modère, les indicateurs de la BCE laissant entrevoir un nouvel assouplissement vers 2,5 % d'ici début 2026.<br><br>« Cela pourrait en fait se traduire par un taux d'inflation légèrement plus modéré », ont estimé les analystes d'ING, ajoutant que l'économie de la zone euro s'était légèrement améliorée, mais « rien de spectaculaire ».<br><br>La BCE maintient son taux directeur à 2 % depuis juillet et devrait le maintenir à nouveau lors de sa réunion du 11 septembre. Alors que les marchés anticipent une politique monétaire stable pour les mois à venir, le débat se poursuit quant à la possibilité d'une nouvelle baisse d'ici la fin de l'année, en particulier si les forces désinflationnistes augmentent.<br><br>Les forces désinflationnistes sont toujours présentes, et leur impact de plus en plus visible rend probable une baisse en décembre », a déclaré Ricarrdo Fabiani, économiste chez Oxford Economics, dans un <a href="https://www.linkedin.com/posts/riccardo-marcelli-fabiani-29824b175_eurozone-inflation-did-edge-up-marginally-activity-7368583352141963264-eYQk?utm_source=share&amp;utm_medium=member_desktop&amp;rcm=ACoAAADAEPMB8b4IIzc9BgcJIKTRg5EV32HmeTw">message</a> publié sur les réseaux sociaux.<br><br>Invoquant un environnement de « croissance lente » et des « risques importants de surprises à la baisse » dans l'économie de la zone euro, les analystes d'ING ont déclaré qu'ils voyaient la possibilité pour les décideurs politiques de la BCE de procéder à une nouvelle baisse des taux avant de les maintenir stables. Ils ont toutefois qualifié cela de « tâche difficile », étant donné que « les arguments en faveur du maintien des taux sont désormais assez solides ».<br><br>Adoptant un ton plus agressif, Isabel Schnabel, membre du conseil d'administration de la BCE, a déclaré à Reuters qu'elle considérait que les risques d'inflation étaient orientés à la hausse, citant la croissance économique saine et la pression à la hausse sur les coûts des intrants due aux politiques tarifaires des États-Unis, renforçant ainsi l'idée qu'aucune baisse des taux n'était à prévoir.<br><br>La reprise du secteur manufacturier dans la zone euro renforce l'argument en faveur d'une attitude attentiste de la BCE. L'indice HCOB des directeurs d'achat dans le secteur manufacturier de la zone euro est <a href="https://www.pmi.spglobal.com/Public/Home/PressRelease/f66d276dcbcb4d799c953d56237f23ed">passé de</a> 49,8 en juillet à 50,7 en août, enregistrant sa première expansion depuis mi-2022 et son plus haut niveau en plus de trois ans.<br><br>« La reprise économique dans le secteur manufacturier s'étend », a déclaré Cyrus de la Rubia, économiste en chef de la Hamburg Commercial Bank, dans un communiqué. « Les nouvelles commandes offrent également l'espoir d'une reprise durable. Après plus de trois ans de baisse continue, les entreprises enregistrent désormais une légère augmentation. Les commandes nationales ont augmenté et compensent l'affaiblissement de la demande étrangère. »
  16. +200% de plus-value en 10 ans : Brigitte Macron cède sa villa du Touquet pour 3,6 millions d’euros, d’après le Canard Enchaîné

    Wed, 03 Sep 2025 10:49:06 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2198918667.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>La « villa Monéjan », héritée par Brigitte Macron et située au Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais), a été cédée pour 3,6 millions d’euros, soit trois fois son estimation de 2014. La demeure a ainsi généré une plus-value de 2,4 millions d’euros en près de dix ans.</strong><br><br>La « villa Monéjan » – propriété héritée par Brigitte Macron et située dans la célèbre station balnéaire du Touquet – a été vendue pour 3,6 millions d'euros, alors qu’elle n’était estimée qu’à 1,2 million d’euros en 2014. En une dizaine d’années, sa valeur a ainsi augmenté de 200 %.<br><br><strong>Trois fois plus que sa valeur initiale</strong><br><br>En cédant cette propriété héritée de ses parents, avenue Saint-Jean au Touquet-Paris-Plage, Brigitte Macron a réalisé une plus-value estimée à 2,4 millions d’euros. Selon <a href="https://www.lecanardenchaine.fr/societe/51726-au-touquet-les-macron-maximisent-les-profits"><em>Le Canard enchaîné</em></a>, la villa a été revendue pour un montant trois fois supérieur à sa valeur initiale.<br><br>Selon le journal satirique, qui a consulté l’acte de vente signé fin avril, la villa a été acquise par Oxial, une société détenue par le promoteur arrageois Patrick Pawletta, âgé de 76 ans. Le prix de la transaction s’élève à 3,6 millions d’euros, hors frais d’agence et de notaire (309.039 euros). L’acte précise que Brigitte Macron a accepté l’offre en raison de son « caractère exceptionnel ».<br><br>Cette villa d'environ 250 m², située en plein cœur du « triangle d’or touquettois », compte quatre étages et repose sur une parcelle de 660 m². Elle appartenait au père de Brigitte Macron, dont elle a ensuite hérité. Son nom, « Monéjan », est une contraction des prénoms des parents de la première dame, Simone et Jean.<br><br><strong>Sous-évaluée</strong> <strong>de 200.000 euros</strong><br><br>Le couple présidentiel avait entrepris fin 2011 d’importants travaux, rénovant complètement la bâtisse. En 2017, la villa Monéjan avait été déclarée à hauteur de 1,2 million d’euros, permettant ainsi aux Macron d’échapper à l’ISF, le seuil d’imposition étant fixé à 1,3 million d’euros. Toutefois, la HATVP (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique) a estimé que la villa était en réalité sous-évaluée de 200.000 euros et l’a réévaluée à 1,4 million d’euros, conduisant le couple à régulariser sa situation fiscale.<br><br>Un agent immobilier du Touquet avait déclaré, dans un article du <a href="https://immobilier.lefigaro.fr/article/ce-que-l-on-sait-de-la-villa-monejan-le-seul-bien-immobilier-des-macron_064c0c40-58d4-11ec-9fd9-155f4124dee1/"><em data-start="2557" data-end="2565">Figaro</em> </a>de fin 2021, que la villa valait « entre 2,7 et 2,8 millions d’euros », jugeant ces prix « de la folie » et comparables à ceux pratiqués à Paris.<br><br><strong>Le couple Macron a été dispensé de l’impôt sur la plus-value</strong><br><br>La récente transaction met en lumière un prix au mètre carré dépassant désormais la moyenne parisienne, avec près de 14.400 euros le m². Cette valorisation s’explique notamment par son ancien statut de résidence du couple présidentiel et par la présence, au rez-de-chaussée, de deux commerces – une agence immobilière et une boutique de vêtements – générant des loyers pour le propriétaire, souligne <a href="https://www.bfmtv.com/immobilier/200-en-10-ans-le-canard-enchaine-revele-que-brigitte-macron-a-vendu-sa-maison-du-touquet-pour-3-6-millions-d-euros_AV-202509020760.html">BFMTV</a>. <p data-start="2715" data-end="3125"><em>Le Canard enchaîné</em> rappelle que le couple Macron a été dispensé de l’impôt sur la plus-value immobilière, la villa Monéjan ayant été héritée par Brigitte Macron en 1985, tout bien détenu depuis plus de 22 ans étant exonéré.</p>
  17. Santé mentale : un jeune Français sur quatre serait en dépression, selon un sondage

    Wed, 03 Sep 2025 10:45:40 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2161033856.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Une nouvelle étude dévoile l'ampleur préoccupante des troubles de santé mentale chez les jeunes Français. Selon un sondage publié mardi par la Mutualité Française, l'Institut Montaigne et l'Institut Terram, un jeune de 15 à 29 ans sur quatre présenterait des symptômes dépressifs, révélant une crise sanitaire majeure dans cette tranche d'âge.</strong><br><br><strong>Une méthodologie rigoureuse pour des résultats alarmants</strong><br><br>L'enquête, menée au printemps 2025, s'appuie sur un échantillon représentatif de 5 633 jeunes français, territoires d'outre-mer inclus. Les participants ont répondu à un questionnaire en ligne comportant 23 questions ainsi qu'au test PHQ-9, un outil d'évaluation standardisé utilisé par les professionnels de santé pour diagnostiquer les épisodes dépressifs.<br><br>Les résultats confirment une tendance déjà documentée mais s'avèrent particulièrement préoccupants. Si 64% des jeunes déclarent aller bien et seulement 14% reconnaissent être en mauvaise santé mentale, l'autoévaluation révèle une réalité bien plus sombre : 25% des répondants présentent des signes de dépression selon le questionnaire PHQ-9.<br><br><strong>Des symptômes révélateurs d'une souffrance généralisée</strong><br><br>Au-delà des chiffres globaux, l'étude détaille des symptômes inquiétants. Plus de huit jeunes sur dix rapportent s'être sentis fatigués ou avoir manqué d'énergie récemment. Cette fatigue chronique, souvent négligée, constitue pourtant un indicateur majeur de détresse psychologique.<br><br>Plus alarmant encore, plus de six jeunes sur dix avouent s'être sentis tristes, déprimés ou désespérés. Le sondage révèle également qu'un jeune sur trois a déjà eu des pensées suicidaires ou envisagé de se faire du mal, soulignant l'urgence d'une prise en charge adaptée.<br><br><strong>Des inégalités marquées selon le genre et le territoire</strong><br><br>L'analyse dévoile des disparités significatives. Les jeunes femmes apparaissent plus vulnérables, avec 27% touchées par la dépression contre 22% des hommes, confirmant les observations d'autres études épidémiologiques.<br><br>Les inégalités territoriales sont particulièrement frappantes. Si la moyenne nationale s'établit à 25%, les territoires ultramarins enregistrent des taux dramatiques : 39% des jeunes seraient concernés par la dépression, avec des pics à 52% en Guyane et 44% en Martinique. À l'inverse, certaines régions métropolitaines affichent des taux moindres, comme la Bourgogne Franche-Comté (19%) ou Provence-Alpes-Côte d'Azur (28%).<br><br><strong>Un système de soins défaillant</strong><br><br>Dans une année décrétée "grande cause nationale" pour la santé mentale, l'enquête pointe les insuffisances criantes du système de prise en charge. Les dispositifs publics sont jugés "fragmentés", "peu lisibles" et "difficilement accessibles".<br><br>Les chiffres illustrent cette défaillance : seuls 38% des jeunes ont déjà consulté un professionnel pour leur santé mentale. Plus préoccupant, 19% de ceux ressentant le besoin de consulter n'ont pas franchi le pas, évoquant la peur du jugement (24%), les contraintes financières (17%) ou le scepticisme quant à l'efficacité des soins (18%).<br><br>Dans les territoires ultramarins, où les indicateurs sont pourtant les plus alarmants, seulement 30% des jeunes ont consulté un professionnel, révélant une inadéquation criante entre les besoins et l'offre de soins.<br><br><strong>Des réponses politiques jugées insuffisantes</strong><br><br>Face à ce constat, le gouvernement a présenté en juin un plan visant à améliorer le repérage et le traitement des troubles psychiques, tout en rendant plus attractive la psychiatrie publique. Cependant, cette initiative n'a pas convaincu les professionnels de santé, qui dénoncent des mesures insuffisantes et un manque de clarté sur les moyens financiers alloués.<br><br>Cette enquête révèle l'ampleur d'une crise de santé mentale chez les jeunes Français, exacerbée depuis la pandémie de Covid-19. Elle appelle à une mobilisation urgente et à des réformes structurelles pour adapter l'offre de soins aux besoins réels de cette population particulièrement vulnérable.<br><br>Avec AFP
  18. « Il n’y aura pas d’autre solution que la dissolution », avertit Nicolas Sarkozy face à la crise politique

    Wed, 03 Sep 2025 10:40:24 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2215524323-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>L’ancien président Nicolas Sarkozy considère la dissolution de l’Assemblée nationale comme la seule « solution » à la crise politique actuelle, se démarquant ainsi de la position du chef de LR, Bruno Retailleau, qui appelle à voter la confiance à François Bayrou. Dans un entretien accordé <em>au Figaro</em> et publié mardi, Sarkozy affirme avoir partagé cet avis avec Emmanuel Macron durant l’été : « Je suis persuadé qu'il n'y aura pas d'autre solution que la dissolution ».</strong></p> <p class="p1"><strong>« Suicide politique »</strong></p> <p class="p1">Nicolas Sarkozy critique la stratégie du Premier ministre François Bayrou de solliciter un vote de confiance, estimant qu’il s’agit d’un « suicide politique ». Il juge paradoxal qu’Emmanuel Macron ait convoqué des élections législatives anticipées en 2024 « quand rien ne l’exigeait », mais hésite à dissoudre le Parlement dans la situation actuelle, qui, selon lui, le justifierait pleinement. La décision prise par le chef de l’État l’an dernier est qualifiée de « désastreuse » par l’ex-président.</p> <p class="p1"><strong>Emmanuel Macron doit achever son mandat</strong></p> <p class="p1">Nicolas Sarkozy ne se joint pas aux ténors de la droite appelant à la démission du président de la République, mais insiste sur la nécessité pour Emmanuel Macron d’achever son mandat, « la République ayant des règles qu’il convient de respecter ». Il refuse cependant de soutenir la confiance à Bayrou le 8 septembre, estimant qu’un tel vote pourrait être interprété par les électeurs comme un « blanc-seing » et nuire à la position du parti LR lors d’éventuelles élections anticipées : « Le risque de confusion m’apparaît sérieux… l’abstention était une alternative crédible ».</p> <p class="p1"><strong>Le RN inclut dans « l’arc républicain »</strong></p> <p class="p1">L’ancien chef de l’État doute de la capacité du front républicain à fonctionner de nouveau lors de prochaines législatives, estimant que « les conditions peuvent être réunies pour dégager une majorité, au moins relative ». Il reconnaît que le Rassemblement national, qu’il inclut dans « l’arc républicain », pourrait l’emporter « si c’est le choix des Français ».</p> <p class="p1">Enfin, Nicolas Sarkozy note l’absence d’un leader incontestable à droite et prône l’organisation d’une primaire, qui « permettrait à Édouard Philippe et Gabriel Attal de se mesurer à Bruno Retailleau, Gérald Darmanin, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, David Lisnard » afin de rassembler la droite derrière le meilleur candidat.</p> <em>Avec AFP</em>
  19. La France émet un mandat d’arrêt contre l’ex-président syrien Bachar Al-Assad

    Wed, 03 Sep 2025 10:10:50 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2019/10/GettyImages-1130379182.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>En août, la justice française a émis sept mandats d'arrêt contre d’anciens hauts responsables syriens, dont l’ex-président Bachar al-Assad, pour leur implication présumée dans le bombardement d’un centre de presse à Homs en 2012, attaque ayant coûté la vie à la journaliste américaine Marie Colvin et au photographe français Rémi Ochlik.</strong></p> <p class="p1">Le 22 février 2012, alors que le centre de presse de Bab Amr à Homs essuyait des tirs, plusieurs journalistes ont tenté de fuir. Marie Colvin, du <em>Sunday Times</em>, et Rémi Ochlik ont été tués par un obus de mortier dès qu’ils ont franchi la porte. À l’intérieur, la journaliste française Édith Bouvier, le photographe britannique Paul Conroy et le traducteur syrien Wael al-Omar ont été blessés.</p> <strong>Treize ans d’enquête</strong> <p class="p1">Après treize ans d’enquête, les juges de la section crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris ont délivré des mandats d’arrêt contre sept anciens hauts gradés syriens pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Outre Bachar al-Assad, réfugié en Russie, sont visés Maher al-Assad, frère du président et chef de la 4e division blindée, Ali Mamlouk, alors directeur des renseignements syriens, Ali Ayoub, chef d’état-major de l’armée syrienne lors des faits, et Rafik Shahada, chef du comité militaire et sécuritaire de Homs à l’époque.</p> <p class="p1"><strong>Un "premier pas vers la fin d’une ignoble impunité"</strong></p> <p class="p1">Selon la Fédération internationale des droits humains (FIDH), ces mandats constituent « une étape décisive qui ouvre la voie à un procès en France ». Édith Bouvier, grièvement blessée lors de l’attaque, a exprimé sa satisfaction : « C’était long, mais on y arrive enfin, c’est génial ! » Tandis que son avocate, Me Marie Dosé, souligne qu’il s’agit « du premier pas vers la fin d’une ignoble impunité ».</p> <p class="p1">Même si l’arrestation effective de Bachar al-Assad reste difficile, la symbolique est forte : « Le nom est posé », estime Édith Bouvier, qui souligne qu’il ne s’agissait pas seulement d’actions isolées mais d’une volonté étatique d’écraser la presse indépendante.</p> <p class="p1"><strong>Une lignée jurisprudentielle ouverte</strong></p> <p class="p1">Le centre de presse de Bab Amr était situé dans un quartier tenu par l’Armée syrienne libre. À Paris, le parquet a ouvert dès mars 2012 une enquête pour meurtre visant les victimes françaises, élargie en 2014 à des crimes de guerre puis en 2024 à des crimes contre l’humanité, du jamais-vu pour des journalistes. Ce dossier bénéficie du soutien de Reporters sans frontières, qui voit dans ces mandats d’arrêt une avancée majeure contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes : « L’étau se resserre jusque dans les plus hauts cercles du régime déchu de Bachar al-Assad », a déclaré l’ONG.</p> <p class="p1">Enfin, les avocats de parties civiles saluent la lignée jurisprudentielle ouverte, qui permet désormais de poursuivre d’anciens chefs d’État pour crimes internationaux, conformément à un arrêt de la Cour de cassation de juillet dernier.</p> <em>Avec AFP</em>
  20. Étrangers sans-papiers : le gouvernement veut limiter les soins pris en charge

    Wed, 03 Sep 2025 10:10:04 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-1761066179.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Le gouvernement s'apprête à durcir significativement les conditions d'accès à l'Aide médicale d'État (AME), dispositif crucial pour les étrangers en situation irrégulière. </strong><br><br>Selon des projets de décrets consultés mardi 2 septembre, l'exécutif envisage de revoir les conditions d'accès et de réduire la liste des soins de santé pris en charge par ce dispositif.<br><br><strong>Un dispositif social sous pression</strong><br><br>L'AME constitue depuis 2000 un filet de sécurité sanitaire pour les populations les plus vulnérables. Cette aide permet aux étrangers en situation irrégulière et à revenus très faibles d'avoir une couverture à 100% pour leurs soins médicaux. En 2024, ce dispositif a représenté une dépense de 1,2 milliard d'euros pour l'État, soit environ 0,5% du budget de la Sécurité sociale.<br><br>Malgré son coût relativement modeste au regard des dépenses de santé globales, l'AME fait régulièrement l'objet de débats politiques intenses. Si elle bénéficie du soutien ferme du monde médical au nom de la santé publique, elle demeure dans le collimateur de certaines formations politiques qui y voient une charge excessive pour les finances publiques.<br><br><strong>Des modifications en profondeur prévues</strong><br><br>Les nouveaux décrets soumis pour avis au conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie prévoient plusieurs restrictions majeures. Le gouvernement souhaite notamment exclure la balnéothérapie du panier de soins pris en charge par l'AME, estimant que ce type de traitement ne relève pas des soins essentiels.<br><br>Plus significativement, l'exécutif veut "soumettre à accord préalable" certains soins aujourd'hui accessibles sans cette condition après neuf mois de présence sur le territoire : certains actes de kinésithérapie, les lunettes, les audioprothèses, les soins prothétiques dentaires et les transports sanitaires pour des soins programmés non urgents en ville. Cette mesure pourrait considérablement ralentir l'accès aux soins et créer des délais d'attente supplémentaires pour des populations déjà fragilisées.<br><br><strong>Un contrôle renforcé des bénéficiaires</strong><br><br>Au-delà de la restriction des soins, le gouvernement prévoit également de durcir les conditions d'attribution de l'AME. Un autre décret envisage une révision des pièces justificatives constituant le dossier de demande d'AME, avec notamment la présentation obligatoire de "documents d'identité comportant une photographie". Cette exigence pourrait compliquer l'accès au dispositif pour des personnes souvent dépourvues de papiers d'identité officiels.<br><br>Par ailleurs, le gouvernement entend "prendre en compte les revenus des membres du foyer dans l'appréciation de la condition de ressources", alors que jusqu'à présent, seules les ressources des personnes à charge du demandeur étaient considérées. Cette modification pourrait exclure de nombreuses familles du bénéfice de l'aide.<br><br><strong>Un contexte politique incertain</strong><br><br>Le devenir de ces dispositions reste très incertain en raison de la probable chute du Premier ministre. Cette instabilité gouvernementale pourrait remettre en question l'adoption de ces mesures, laissant planer l'incertitude sur l'avenir du dispositif.<br><br>Face aux critiques, le ministère de la Santé a assuré que "les mesures proposées ne remettaient nullement en cause le dispositif de l'AME, mais constituaient des ajustements conformes aux recommandations du rapport Evin-Stéfanini". Cette référence au rapport d'experts semble viser à légitimer scientifiquement des réformes aux enjeux éminemment politiques.<br><br><strong>Des enjeux de santé publique majeurs</strong><br><br>Ces restrictions soulèvent des questions importantes sur l'équilibre entre maîtrise des dépenses publiques et protection sanitaire des populations vulnérables. Les professionnels de santé s'inquiètent des conséquences possibles sur la santé publique, craignant que des retards de prise en charge ne génèrent des complications coûteuses à traiter ultérieurement.<br><br>Avec AFP
  21. Google devra partager ses données avec les moteurs de recherche concurrents, a ordonné un juge fédéral

    Wed, 03 Sep 2025 09:48:22 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/id5895233-Google-13_JF_07312025-1080x720-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Google devra partager ses données avec ses concurrents dans le secteur de la recherche en ligne, a statué un juge fédéral de district le 2 septembre, aux États-Unis.<br><br>Parallèlement, le juge fédéral Amit Mehta, basé à Washington, a rejeté la demande des procureurs fédéraux et étatiques visant à contraindre Google à vendre son navigateur Chrome.<br><br>En mars, le ministère américain de la Justice et une coalition de 38 procureurs généraux d'État avaient <a href="https://www.theepochtimes.com/business/google-may-keep-ai-investments-buy-must-sell-chrome-doj-proposes-5822266">demandé</a> au tribunal d'obliger Google à vendre Chrome et à mettre en œuvre des mesures visant à démanteler le monopole de l'entreprise dans le domaine de la recherche sur Internet.<br><br>Le ministère avait initialement intenté une action en justice contre Google en 2020, marquant ainsi la plus grande affaire antitrust dans le secteur technologique américain depuis sa bataille contre Microsoft dans les années 1990. Le procès alléguait que Google avait utilisé des tactiques anticoncurrentielles pour maintenir sa position dominante, en obtenant des contrats qui lui permettaient d'être le moteur de recherche par défaut sur les navigateurs web et les smartphones.<br><br>Les régulateurs ont déclaré que cette position dominante permettait à Google de manipuler son système d'enchères publicitaires, augmentant ainsi les coûts pour les annonceurs tout en augmentant les revenus de l'entreprise.<br><br>Google détient depuis longtemps près de 90 % du marché américain de la recherche. L'entreprise attribue sa position dominante à la qualité supérieure de ses services. Elle fait valoir que les utilisateurs peuvent facilement changer de moteur de recherche et qu'elle reste confrontée à la concurrence de Bing (Microsoft) et d'autres acteurs.<br><br>Le juge a statué l'année dernière que Google était « un monopole » et avait enfreint la section 2 de la loi fédérale Sherman Act. Ses activités commerciales « ont effectivement 'gelé' l'écosystème de recherche, créant ainsi des marchés sur lesquels Google n'a 'aucun véritable concurrent' », a déclaré le juge fédéral dans son nouvel <a href="https://storage.courtlistener.com/recap/gov.uscourts.dcd.223205/gov.uscourts.dcd.223205.1436.0_2.pdf">avis</a> de 226 pages dans les affaires consolidées États-Unis c. Google LLC et État du Colorado c. Google LLC.<br><br>Aujourd'hui, Google reste « l'entreprise dominante sur les marchés de produits concernés ».<br><br>Malgré cette conclusion, Google « ne sera pas tenu de céder Chrome », et le tribunal ne lui imposera pas non plus de céder le système d'exploitation Android dans son jugement final, a déclaré M. Mehta.<br><br>Le gouvernement « a outrepassé ses droits en cherchant à imposer la cession forcée de ces actifs clés, que Google n'a pas utilisés pour exercer des restrictions illégales », a-t-il ajouté.<br><br><strong>Décisions principales</strong><br><br>En raison du « nombre et de la complexité des mesures correctives proposées par les parties », le juge a résumé ce qu'il a appelé ses « décisions principales ».<br><br>Le juge a déclaré que Google se verrait interdire de conclure ou de maintenir tout contrat d'exclusivité lié à la distribution de Google Search, Chrome, Google Assistant et son application d'intelligence artificielle Gemini.<br><br>Google devra accorder à ses concurrents l'accès à certaines de ses données d'indexation et d'interaction avec les utilisateurs, mais pas à ses données publicitaires. Il devra également offrir à ses concurrents des services de recherche et de syndication d'annonces textuelles « afin de permettre à ces entreprises de fournir des résultats de recherche et des annonces de haute qualité pour concurrencer Google pendant qu'elles développent leurs propres technologies et capacités de recherche », a-t-il déclaré.<br><br>Google ne sera pas contraint de partager « les données au niveau des requêtes avec les annonceurs ou de leur donner un accès plus large à ces données », car les procureurs n'ont pas prouvé que de telles mesures favoriseraient la concurrence sur le marché des annonces textuelles liées aux recherches.<br><br>La société sera tenue de divulguer publiquement toute modification importante apportée à ses enchères publicitaires « afin de promouvoir une plus grande transparence dans la tarification des annonces textuelles liées aux recherches et d'empêcher Google d'augmenter les prix en ajustant secrètement ses enchères publicitaires », a ajouté M. Mehta.<br><br>Google ne sera pas tenu de modifier ses politiques afin d'offrir aux éditeurs de sites web un plus grand choix quant à la manière dont Google utilise leur contenu. La société ne sera pas empêchée de rémunérer ses partenaires commerciaux pour s'assurer que son moteur de recherche soit installé par défaut sur la plupart des smartphones, a-t-il poursuivi.<br><br>« La suppression des paiements de Google entraînera très certainement des préjudices importants, voire paralysants dans certains cas, pour les partenaires de distribution, les marchés connexes et les consommateurs, ce qui milite contre une interdiction générale des paiements », a déclaré le juge.<br><br>M. Mehta a indiqué qu'un « comité technique » serait créé pour aider les gouvernements qui ont porté l'affaire devant les tribunaux à mettre en œuvre et à faire appliquer le jugement définitif de la Cour.<br><br><em>Bill Pan a contribué à la rédaction de cet article.</em>
  22. Emmanuel Macron se tourne vers les socialistes pour dénouer la crise politique

    Wed, 03 Sep 2025 09:35:23 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2217059672-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Le président Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs de la coalition gouvernementale à l’Élysée, les exhortant à « travailler avec les socialistes » afin de préparer l’élargissement de la majorité, à moins d’une semaine d’un vote de confiance qui s’annonce perdu d’avance pour le Premier ministre François Bayrou.</strong></p> <p class="p1">Autour de la table, le chef de l’État a rassemblé les leaders des partis soutenant le gouvernement – le Premier ministre, Gabriel Attal (Renaissance), Édouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains). Macron a explicitement invité ces partenaires à dialoguer avec les socialistes et d’autres groupes, à l’exclusion de La France insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN), pour « élargir » l’assise gouvernementale en vue du vote du 8 septembre et pour l’avenir, selon un participant.</p> <p class="p1">Le Parti socialiste, bien que positionné au centre des discussions, a affirmé qu’il ne voterait pas la confiance, tout en se déclarant prêt à discuter de la possibilité de gouverner. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a réaffirmé cette disponibilité sur LCI : « être à la disposition évidemment du chef de l’État à tout moment pour discuter des conditions dans lesquelles nous pourrions effectivement occuper les places gouvernementales ».</p><br><br> <figure id="attachment_3045590" style="width: 834px" class="wp-caption alignnone"><img class=" wp-image-3045590" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/GettyImages-2231976544-600x338.jpeg" alt="" width="834" height="470" /><figcaption class="wp-caption-text">Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, prononce un discours au Campus de Gauche à Blois, le 29 août 2025. (GUILLAUME SOUVANT/AFP via Getty Images)</figcaption></figure> <p class="p1"><strong>Refus et tensions au sein de la majorité</strong></p> <p class="p1">Cette ouverture vers le PS est mal reçue par certains alliés : « Non, on ne peut pas avoir d’accord de gouvernement avec le PS », a déclaré le président LR du Sénat Gérard Larcher. De son côté, François Bayrou multiplie les consultations avec les partis politiques, sans parvenir à convaincre. Selon Jordan Bardella (RN), rencontré mardi, « le miracle n’a pas eu lieu », rendant la chute du gouvernement presque inévitable.</p> <p class="p1">Pour la majorité présidentielle, l’objectif principal reste de trouver un compromis budgétaire pour 2026. Édouard Philippe plaide pour une solution collective : « essayer ensemble de construire la solution qui leur permettra de construire un budget qui, à défaut d’être parfait (...), permettra d’éviter que la situation financière de la France ne se dégrade ».</p> <p class="p1"><strong>« Suicide politique »</strong></p> <p class="p1">Les propositions de Bayrou — un effort budgétaire de 44 milliards d’euros en 2026 — sont massivement rejetées par la gauche, la droite nationaliste, et même certains élus des Républicains. Cette crise politique a contribué à la hausse du taux d’intérêt de la dette française à 30 ans, qui a franchi la barre des 4,5 %, une première depuis 2011.</p> <p class="p1">Alors que les débats sur une dissolution agitent les rangs politiques, Macron a réaffirmé qu’il ne prévoyait ni législatives ni présidentielle anticipées. Néanmoins, la perspective reste évoquée, notamment par Nicolas Sarkozy, qui s’est dit « persuadé qu’il n’y aura pas d’autre solution » pour sortir de la crise : il a qualifié le choix de Bayrou de « suicide politique » et a pris ses distances avec Bruno Retailleau, favorable au maintien de la majorité présidentielle.</p> <p class="p1"><strong>Appels à la démission du président</strong></p> <p class="p1">Marine Le Pen et Jordan Bardella réclament une « dissolution ultra-rapide » : « Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget », estime M. Bardella. Le RN, tout comme LFI, appelle également à la démission d’Emmanuel Macron pour débloquer la situation. Cette demande trouve un écho chez certains chez Les Républicains, mais reste rejetée par Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy, qui appellent à la stabilité institutionnelle et à la poursuite du mandat présidentiel.</p> <p class="p1">Lors de discussions à Matignon, Les Républicains ont laissé entendre que Bayrou pourrait revenir sur la très impopulaire suppression de deux jours fériés pour tenter de rallier des soutiens.</p> <p class="p1">Dans ce contexte de forte incertitude politique rappelant la chute du gouvernement Michel Barnier en 2004, François Bayrou doit de nouveau s’exprimer mercredi sur BFMTV, alors que l’opposition affine déjà ses préparatifs en vue de possibles législatives anticipées.</p> <em>Avec AFP</em>
  23. Cantal : Caroline Grandjean, directrice d’école, s’est suicidée le jour de la rentrée

    Wed, 03 Sep 2025 09:09:41 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/shutterstock_336099461_modif-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Caroline Grandjean, 42 ans, institutrice et directrice d’école à Moussages, dans le Cantal, a été retrouvée morte lundi matin près de son domicile à Anglards-de-Salers. Selon le parquet d’Aurillac, la piste du suicide est privilégiée, dans un contexte de harcèlement lesbophobe récurrent dont la victime était la cible.</strong></p> <p class="p1"><strong>Aucun écrit découvert</strong></p> <p class="p1">Caroline Grandjean, responsable d’une école à classe unique à Moussages, a été retrouvée sans vie par les gendarmes en contrebas d’un site escarpé. Aucun écrit n’a été découvert pour expliquer son geste, mais l’enquête « en recherche des causes de la mort » vise à recueillir tous les témoignages disponibles, selon la procureure Sandrine Delorme. Il a été précisé que la victime avait prévenu les secours, mais que l’intervention s’est révélée trop tardive.</p> <p class="p1"><strong>Harcelée en raison de son orientation sexuelle</strong></p> <p class="p1">Au cours de l’année scolaire 2023-2024, l’enseignante avait fait face à des menaces de mort sous forme de tags et d’une lettre anonyme en raison de son orientation sexuelle. Elle avait été arrêtée temporairement pour raisons médicales, puis avait repris son activité, avant d’être de nouveau en arrêt de travail depuis fin avril selon le rectorat de Clermont-Ferrand.</p> <p class="p1">Une enquête judiciaire avait été ouverte mais clôturée en mars 2025, faute d’éléments suffisants pour retrouver les auteurs des actes de harcèlement. L’académie précise qu’elle « suivait de près » la situation de la directrice et préparait son retour en tenant compte de ses souhaits.</p> <strong>L’Inspection générale va ouvrir une enquête</strong> <p class="p1">Le décès de la professeure, survenu le jour de la rentrée scolaire, a profondément ému les communautés enseignante et LGBTQ+. Le ministère de l’Éducation nationale s’est déclaré « profondément touché » et a mis en place une cellule d’écoute dans la circonscription concernée. Il a également demandé à l’Inspection générale de conduire une enquête administrative sur les faits ayant précédé le suicide.</p> <p class="p1">Le syndicat FSU-SNUipp souligne que la victime « a mis fin à ses jours après de longs mois de harcèlement lesbophobe sur son lieu de travail », et réclame que l’enquête administrative fasse toute la lumière sur d’éventuelles responsabilités au sein de l’Éducation nationale. De son côté, l’Unsa appelle à des sanctions judiciaires contre les auteurs des actes discriminatoires et à une clarification sur les éventuels manquements de l’institution en matière de protection du personnel.</p> <p class="p1">Le ministère rappelle que des dispositifs d’accompagnement avaient été activés, incluant protection fonctionnelle, signalement au procureur et dispositifs de soutien.</p> <p class="p1"><strong>Émotion et indignation</strong></p> <p class="p1">La disparition de cette enseignante, qualifiée de « figure respectée du Cantal », a suscité réactions et indignation parmi les collègues et les associations de lutte contre l’homophobie. « L’Éducation nationale a du sang sur les mains » a dénoncé Julia Torlet, porte-parole de SOS Homophobie, sur Instagram, soulignant la gravité du harcèlement lesbophobe. Le Syndicat des directrices et directeurs d’école a exprimé sa douleur sur les réseaux sociaux, rappelant que « Caro, directrice d’école, a décidé de mettre fin à ses jours ce lundi, jour de rentrée ».</p> <em>Avec AFP</em>
  24. Un ancien ingénieur de xAI poursuivi en justice pour avoir volé des secrets commerciaux

    Wed, 03 Sep 2025 08:53:06 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/xAI-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>San Francisco — Un ressortissant chinois, ancien ingénieur chez xAI, a été attaqué en justice par l'entreprise pour avoir présumément volé « de manière délibérée et malveillante » des secrets commerciaux et des documents appartenant à xAI, notamment « des technologies d'IA de pointe dotées de fonctionnalités supérieures à celles offertes par ChatGPT et d'autres produits concurrents ».<br><br>La plainte civile fédérale de 29 pages déposée le 28 août dans le district nord de Californie demande une ordonnance restrictive temporaire, ordonnant au défendeur de remettre tous les fichiers et documents volés, ainsi que des injonctions pour empêcher toute autre personne d'accéder à ces documents.<br><br>Le procès vise également à obtenir des dommages-intérêts et une mesure injonctive d'urgence afin d'empêcher le défendeur Li Xuechen de travailler chez OpenAI ou chez tout autre concurrent de xAI dans le domaine de l'IA générative, jusqu'à ce que xAI confirme que tous les fichiers qui auraient été volés ont été supprimés.<br><br>M. Li, ancien élève de l'université de Stanford et résident permanent au Canada, a rejoint l'équipe technique de xAI, composée d'une vingtaine d'ingénieurs, fin février 2024. Selon le dossier judiciaire, il aurait secrètement téléchargé une copie des données contenant les secrets commerciaux de xAI trois jours avant sa démission soudaine le 28 juillet 2025.<br><br>Auparavant, M. Li Xuechen avait accepté une offre du concurrent de xAI, OpenAI, pour rejoindre son équipe à partir du 19 août.<br><br>Elon Musk, fondateur et propriétaire de xAI, a déclaré dans un <a href="https://x.com/elonmusk/status/1961904269545648624">message</a> publié sur X : « Il a téléchargé l'intégralité du référentiel de code de xAI, les fichiers journaux le prouvent et il l'a admis ! » Les détails des accusations de M. Musk figurent dans les documents judiciaires.<br><br>L'intelligence artificielle générative a été mise à la disposition du grand public fin 2022 avec le lancement de ChatGPT, un chatbot. L'entreprise xAI s'est lancée dans la course en novembre 2023. Le modèle avancé de l'entreprise, Grok 4, a obtenu des résultats révolutionnaires en surpassant les produits concurrents dans certains tests de référence en matière d'IA publiés le <a href="https://x.com/xai/status/1943786239376937389">11 juillet</a>.<br><br>En tant que membre de l'équipe Grok 4, M. Li a écrit dans son dernier message public sur X le 10 juillet, juste un jour après l'annonce de Grok 4 : « Je ne cesse d'être étonné de voir tout ce qu'un petit groupe de personnes talentueuses travaillant avec une concentration et une intensité extrêmes peut accomplir en très peu de temps. »<br><br>Alors qu'il travaillait pour xAI au développement et à la formation de Grok, il s'est vu accorder « un accès restreint et contrôlé à ses documents confidentiels et à ses informations exclusives » afin de lui permettre d'exercer ses fonctions, selon la <a href="https://storage.courtlistener.com/recap/gov.uscourts.cand.455409/gov.uscourts.cand.455409.1.0.pdf">plainte</a>.<br><br>« Les données pourraient être utilisées par les concurrents de xAI, tels que OpenAI, et/ou des entités étrangères pour devancer les offres de produits et les expansions commerciales de xAI, et comprendre et utiliser les fonctionnalités actuelles et en cours de développement de ses produits afin de renforcer leurs propres modèles d'IA, donnant ainsi à tout concurrent ou entité ayant accès aux données un avantage concurrentiel potentiellement insurmontable dans la course à l'IA », indique la plainte.<br><br>Selon son profil LinkedIn, M. Li a travaillé comme stagiaire au sein de l'équipe TensorFlow de Google spécialisée dans l'IA lorsqu'il était étudiant à l'université de Toronto. Il a également obtenu une bourse de doctorat chez Meta pendant ses études de doctorat à l'université de Stanford, où il étudiait l'intelligence artificielle.<br><br>Les employés de la communauté IA comme lui sont bien rémunérés. M. Li a vendu près de 7 millions de dollars d'actions de la société xAI dans le cadre de deux transactions facilitées par xAI, recevant 4,7 millions de dollars le 23 juillet et 2,2 millions de dollars supplémentaires le 25 juillet, selon la plainte.<br><br>Elle indique que xAI a facilité la dernière demande de vente de M. Li parce que la société « appréciait ses contributions et souhaitait le garder comme employé productif et performant ».<br><br>Le document judiciaire indique qu'il aurait volé des informations confidentielles et des secrets commerciaux de xAI et « trahi la confiance » de l'entreprise le jour même où il a reçu des millions de dollars provenant de la deuxième vente d'actions.<br><br>La société n'a découvert le vol que lors d'un contrôle de routine des journaux de sécurité le 11 août.<br><br>Li Xuechen, en présence de ses avocats pénalistes, a admis dans un document manuscrit qu'il avait « détourné les informations confidentielles et les secrets commerciaux de xAI » et a en outre admis verbalement qu'il avait tenté de dissimuler le vol lors d'une réunion en personne les 14 et 15 août, selon le dossier judiciaire.<br><br>Il dispose, selon ce dernier, de 21 jours à compter du 29 août, date à laquelle le tribunal a émis la citation à comparaître à son encontre, pour répondre à la plainte, faute de quoi il sera jugé par défaut.
  25. Le point d’acupression Biguan, pour des jambes fortes et une meilleure mobilité

    Wed, 03 Sep 2025 08:29:18 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/id5890406-ST31-Thigh-Gate-Bi-Guan-1080x720.00_00_02_10.Still001-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Quand on imagine une personne âgée, on la voit souvent avec une canne ou marchant péniblement. On associe faiblesse des jambes et vieillissement. Pourtant, cette idée est trompeuse : les jeunes aussi souffrent de douleurs aux jambes, et l’âge n’implique pas forcément la fragilité.</strong> <p data-start="351" data-end="599">La médecine traditionnelle chinoise (MTC) apporte une autre vision du maintien de la mobilité. Le point Biguan (E31), dit <em data-start="479" data-end="499">Porte de la cuisse</em>, peut être un précieux allié pour les hanches et les jambes, notamment avant ou après l’exercice.</p> <p data-start="601" data-end="639"><strong>Ce que disent les textes anciens</strong></p> <p data-start="640" data-end="997">Mentionné dans le <em data-start="658" data-end="668">Ling Shu</em> (<em data-start="670" data-end="687">Pivot spirituel</em>), l’un des grands classiques de l’acupuncture, le point Biguan est le premier point du méridien de l’estomac situé sur le membre inférieur. On peut le voir comme une porte par où l’énergie vitale (qi) afflue vers les jambes. Si cette porte se bloque, le flux s’affaiblit, entraînant douleurs, faiblesse et raideurs.</p> <p data-start="999" data-end="1059"><strong>Pourquoi le point Biguan compte pour les hanches et les jambes</strong></p> <p data-start="1060" data-end="1417">Très utilisé en clinique comme en auto-soin, le point Biguan soulage douleurs, engourdissements et troubles de mobilité de la hanche et de la cuisse. Qu’il s’agisse d’une convalescence après blessure ou d’une simple raideur, sa stimulation favorise la souplesse de l’articulation, active la circulation, réduit l’inflammation et redonne de la vigueur à la marche.</p> <p data-start="1419" data-end="1453"><strong>Entre tradition et recherche</strong></p> <p data-start="1454" data-end="1728">La médecine moderne reconnaît peu à peu l’intérêt de l’acupuncture. Dans une étude sur l’arthrose de la hanche, l’électroacupuncture incluant le point Biguan a donné de meilleurs résultats sur la douleur, la mobilité et la fonction quotidienne qu’un traitement médicamenteux seul.</p> Une autre étude a évalué le point Biguan chez des patients victimes d’AVC souffrant de paralysie spasmodique des jambes. La stimulation multidirectionnelle de ce point a amélioré l’équilibre et la souplesse articulaire, en particulier au niveau de la hanche et du genou. Dans les deux cas, le point Biguan a joué un rôle clé dans la récupération de la fonction de la hanche et l’amélioration de la qualité de vie. <p data-start="477" data-end="512"><strong>Localiser et stimuler le point Biguan</strong></p> <p data-start="513" data-end="990">Pour trouver le point Biguan, s'asseoir ou s'allonger, cuisse détendue. Imaginer une ligne entre l’os de la hanche et l’angle externe de la rotule. Plier le genou : le pli de l’aine apparaît. Le point se situe à l’intersection de ces deux lignes, à l’extérieur du muscle sartorius. Chercher une zone sensible à la pression : c’est le point Biguan. La sensibilité y est souvent marquée, surtout en cas de blessure ou de tension. Une légère douleur est normale, mais pas une douleur vive.</p> <p data-start="992" data-end="1024"><strong>Manières d’activer le point Biguan</strong></p> <p data-start="992" data-end="1024"><strong>• </strong><strong data-start="1027" data-end="1045">Pression ferme</strong> : appuyer 3-5 secondes, relâcher 3 secondes, répéter 1-3 minutes par côté.</p> <p data-start="992" data-end="1024"><strong>• </strong><strong data-start="1125" data-end="1147">Massage circulaire</strong> : petits cercles avec le pouce ou l’index, 1-3 minutes.</p> <p data-start="992" data-end="1024"><strong>• </strong><strong data-start="1208" data-end="1222">Tapotement</strong> : petits coups rythmés avec les poings fermés ; inspirer en tapotant 3 fois, expirer en tapotant 4-6 fois.</p> <p data-start="992" data-end="1024"><strong>• </strong><strong data-start="1334" data-end="1355">Patchs aux herbes</strong> : appliqués toute une nuit pour un effet prolongé.</p> <p data-start="992" data-end="1024"><strong>• </strong><strong data-start="1411" data-end="1432">Méthodes avancées</strong> : acupuncture, ventouses ou moxibustion, réalisées par un praticien qualifié.</p> <p data-start="1514" data-end="1531"><strong>Précautions</strong></p> <p data-start="1532" data-end="1681">Éviter le point Biguan en cas de blessure ouverte ou de traumatisme de la hanche. Pour les patchs, préférer des formules douces, bien tolérées par la peau.</p> <p data-start="1683" data-end="1716"><strong>Vers des jambes plus fortes</strong></p> <p data-start="1717" data-end="2140">Le point Biguan ne remplace pas l’exercice musculaire, mais constitue un outil de récupération et d’entretien de la mobilité. Il rappelle que le mouvement est à la fois physique et énergétique. Intégrer cette acupression au programme fitness offre une approche plus complète de la santé des jambes. Que l'on cherche à marcher plus loin, à soulever plus lourd ou simplement à bouger sans douleur, ce point mérite l'attention.</p> <p data-start="2142" data-end="2223"><em data-start="2142" data-end="2221">(Article relu pour exactitude et clarté par un expert en MTC, Shihhsiang Hung.)</em></p>
  26. Les légumes crus sont-ils plus sains que les légumes cuits ?

    Wed, 03 Sep 2025 08:15:36 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/id5906691-entree-nutrition-20250825-1080x720-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Comment mangeons-nous les légumes ? Crus ? Cuits ? Les deux ? Quelle que soit la réponse, il y a de fortes chances que nous ayons déjà entendu dire qu'il est "plus sain" de manger ses légumes crus. Peut-être même sommes-nous convaincus par cette idée.</strong><br><br>Mais est-ce la vérité ? Il est vrai que la cuisson des légumes peut réduire les niveaux de certains nutriments, mais elle améliore aussi les niveaux d'autres nutriments. Les nutriments les plus susceptibles d'être détruits par la cuisson sont ceux qui sont à la fois solubles dans l'eau et sensibles à la chaleur. Cela inclut la vitamine C, les vitamines B et le glucosinolate, un composé phytochimique que l'on trouve dans le brocoli et d'autres légumes crucifères. Lorsqu'on fait bouillir des légumes, les nutriments hydrosolubles sont perdus dans l'eau de cuisson, mais la cuisson à la vapeur, le blanchiment, le sauté ou le rôtissage les préservent.<br><br><strong>Avantages et inconvénients de la cuisson des légumes</strong><br><br>Certaines études montrent également que les niveaux d'autres antioxydants phytochimiques, en particulier les caroténoïdes et le lycopène, sont augmentés lorsque les légumes sont cuits. Mais ne pas refuser ces carottes crues et croquantes sur le plateau de crudités juste parce qu'on obtiendrait plus de bêta-carotène si ces carottes étaient cuites. Et ce n'est pas parce que l'on obtient plus de lycopène des tomates cuites ou confites que des tomates crues que l'on doit se priver du plaisir estival de grignoter des tomates cerises fraîches.<br><br><strong>Digestion et volume</strong><br><br>C'est aussi un mythe que les "enzymes vivantes" des légumes crus aident à les digérer. Les humains ont leurs propres enzymes digestives, qui font très bien le travail. En fait, certaines personnes trouvent qu'elles digèrent mieux les légumes cuits, car la chaleur ramollit certaines fibres plus dures.<br><br>Cependant, un des avantages de manger des légumes crus est qu'ils sont encore pleins d'eau, ce qui signifie qu'on obtient plus de volume pour moins de calories. C'est excellent pour équilibrer les aliments plus caloriques d'un repas. D'un autre côté, comme les légumes perdent de l'eau pendant la cuisson, on peut manger plus de légumes cuits avant d'être rassasié, ce qui aide à faire le plein de nutriments. Les légumes à feuilles sombres en sont un excellent exemple : la quantité de chou frisé ou d'épinards que l'on pourrait manger crus dans une salade se réduit à presque rien lorsqu'on les fait sauter.<br><br><strong>Durée de conservation</strong><br><br>Garder à l'esprit que de nombreuses variables affectent la dose précise de nutriments que l'on reçoit des légumes. Par exemple, lorsque les produits frais sont expédiés sur de longues distances et stockés avant d'être vendus, ils perdent certains nutriments en raison de l'exposition à la lumière, à l'air et aux températures fluctuantes. Ils peuvent en perdre encore plus s'ils sont conservés trop longtemps dans un réfrigérateur. Pour une nutrition et une saveur optimales, les produits frais de saison cultivés localement, ou du moins régionalement, sont un excellent choix. Les produits surgelés sont une autre option riche en nutriments, car la congélation ne réduit que légèrement les niveaux de vitamines hydrosolubles, comme la vitamine C et les vitamines B. Le fait qu'ils soient congelés presque immédiatement après la récolte aide à préserver les autres nutriments.<br><br><strong>Conclusion</strong><br><br>Manger beaucoup de légumes crus et cuits est un élément clé d'une alimentation nutritive et saine. Pour une meilleure nutrition, manger une variété de légumes préparés de manière à ce que l'on ait envie d'en manger. Avez-vous une forte préférence pour le croquant juteux des légumes crus, la tendresse croustillante des légumes légèrement blanchis ou cuits à la vapeur, ou la douce caramélisation qui provient du rôtissage ? Il n'y a rien de mal à respecter cette préférence.
  27. Comment se protéger du chikungunya avec des remèdes naturels

    Wed, 03 Sep 2025 08:00:31 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/id5903207-burning-incense-1080x720-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Le chikungunya est une maladie qui ressemble souvent à d'autres maladies transmises par les moustiques, comme la dengue et le zika, avec des symptômes similaires : douleurs articulaires, forte fièvre et autres symptômes pseudo-grippaux.</strong><br><br>Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains ont émis des alertes pour les voyageurs se rendant dans plusieurs pays où l'activité du chikungunya est élevée, notamment en Chine (Guangdong), en Bolivie et dans les îles de l'océan Indien dont l’île de la Réunion. En France, l’organisation de la direction générale de la santé (DGS) préconise une vigilance renforcée en métropole, les cas importés de chikungunya et de dengue atteignent un niveau sans précédent en métropole, respectivement 950 et 1275 depuis le début de l’année. La DGS rappelle ainsi l’importance de révéler ces chiffres et d'alerter rapidement la population afin notamment de limiter les risques de propagation.<br><br>Bien que les cas ne soient pas actuellement répandus aux États-Unis, les experts estiment que le risque de transmission domestique est faible. Malgré tout, on a recensé 199 cas liés à des voyages en 2024, et 54 cas jusqu'à présent cette année.<br><br>Avec la flambée des cas dans le monde entier, la recherche de protection s'est intensifiée, s'appuyant à la fois sur la médecine conventionnelle et les remèdes traditionnels.<br><br>Une approche unique nous vient de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), qui propose des stratégies naturelles pour renforcer les défenses de l'organisme et éloigner les moustiques.<br><br><strong>Le point de vue de la MTC sur les maladies transmises par les moustiques</strong><br><br>En MTC, les maladies comme le chikungunya ne sont pas seulement perçues comme une question de virus et de moustiques, mais aussi comme des conditions résultant de l'« humidité » et d'un « excès de chaleur et d'inflammation ».<br><br><strong>L'humidité</strong> : se réfère à la stagnation dans l'environnement (temps humide, eau stagnante) et dans le corps (rétention d'eau, digestion lente).<br><br><strong>L'excès de chaleur et l'inflammation</strong> : représentent les processus inflammatoires et infectieux de la maladie. Ils se manifestent par de la fièvre, des rougeurs, des éruptions cutanées ou des plaies.<br><br>Lorsque ces deux forces s'associent, ce que la MTC appelle « chaleur-humidité », elles créent un terrain fertile pour la maladie. Tout comme un marécage se forme quand l'eau (humidité) rencontre la chaleur de l'été, le corps devient un environnement chaud et stagnant où les agents pathogènes peuvent proliférer. Par exemple, une personne vivant dans un climat chaud et humide et qui souffre de troubles digestifs ou de rétention d'eau pourrait être plus vulnérable aux maladies transmises par les moustiques.<br><br>Dans cette optique, la prévention ne se limite pas à éviter les piqûres de moustiques. Elle consiste aussi à éliminer l'humidité pour réduire la stagnation interne, à purifier l'organisme des toxines pour combattre les infections et à renforcer le système de la rate, que la MTC considère comme responsable de la transformation des aliments en énergie et en fluides. Une rate en bonne santé réduit l'humidité et améliore l'immunité.<br><br>À l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement antiviral spécifique contre le chikungunya. C'est pourquoi l'approche holistique de la MTC concernant les maladies transmises par les moustiques combine les répulsifs à base de plantes, les thés et certains aliments.<br><br><strong>Méthodes naturelles pour repousser les moustiques</strong><br><br>Dans une émission télévisée sur NTD, une chaîne sœur d'<em>Epoch Times</em>, Shu Rong, directrice d'une clinique de MTC au Royaume-Uni, a partagé plusieurs méthodes naturelles pour prévenir les piqûres de moustiques.<br><br><strong>1. Sachets aromatiques</strong><br><br>De simples sachets à base de plantes peuvent servir à la fois de répulsif naturel contre les moustiques et de soutien à l'énergie du corps en MTC.<br><br><strong>Ingrédients :</strong><br><br>3 grammes d'atractylodes (Cang zhu).<br><br>3 grammes de racine de notopterygium (Qiang huo).<br><br>3 grammes de racine de ligusticum (Gao ben).<br><br>3 grammes de rhizome de chuanxiong (Chuan xiong).<br><br>3 grammes d'angelica dahurica (Bai zhi).<br><br>3 grammes de patchouli (Guang huo xiang).<br><br>3 grammes de racine de costus (Mu xiang).<br><br><strong>Mode d'emploi :</strong><br><br><strong>• </strong>Moudre des parts égales de chaque herbe pour obtenir une poudre fine.<br><br><strong>• </strong>Prélever environ 20 grammes pour chaque sachet.<br><br><strong>• </strong>Placer le mélange dans un petit morceau de gaze ou une fine pochette en tissu.<br><br><strong>• </strong>Garder le sachet dans une poche, sous l'oreiller ou dans la voiture.<br><br>Ces herbes dégagent un parfum puissant qui repousse naturellement les moustiques. En MTC, on dit aussi que les herbes aromatiques comme le patchouli et l'atractylodes « réveillent » la rate, favorisent la circulation et transforment l'humidité, ce qui aide le corps à se sentir plus léger et plus énergique. Chaque sachet dure généralement une à deux semaines et doit être remplacé une fois que l'odeur s'est estompée.<br><br>Shu Rong recommande de préparer plusieurs sachets à l'avance et de les conserver dans des sacs scellés. Les herbes utilisées ne doivent pas être jetées immédiatement ; elles peuvent aussi être brûlées comme encens pour prolonger leurs effets.<br><br><strong>2. Méthode de la fumigation aux herbes</strong><br><br>La fumigation avec des herbes aromatiques est utilisée depuis longtemps en MTC pour chasser les insectes tout en assainissant l'air.<br><br><strong>Ingrédients :</strong><br><br>10 à 15 grammes d'angelica dahurica (Bai zhi).<br><br>10 à 15 grammes d'atractylodes (Cang zhu).<br><br>10 à 15 grammes de racine de costus (Mu xiang).<br><br>5 à 10 grammes de bois d'agar (Chen xiang).<br><br>5 à 10 grammes de bois de santal (Tan xiang).<br><br>On peut utiliser n'importe quelle combinaison des herbes ci-dessus, selon leur disponibilité et ses préférences.<br><br><strong>Mode d'emploi :</strong><br><br><strong>• </strong>Moudre les herbes en une poudre fine.<br><br><strong>• </strong>Mélanger la poudre avec de la laine de moxa dans un rapport de poids de 1 pour 1.<br><br><strong>• </strong>Placer le mélange dans un récipient résistant au feu et le faire brûler.<br><br><strong>• </strong>Utiliser environ 20 à 50 grammes par séance, selon la taille de la pièce.<br><br><strong>• </strong>Fermer toutes les portes et fenêtres, et laisser la fumée imprégner la pièce pendant environ une heure.<br><br><strong>• </strong>Aérer la pièce par la suite.<br><br>Cette méthode non seulement repousse les moustiques, mais purifie également l'air. Elle est particulièrement adaptée aux espaces qui ont été occupés par des personnes se remettant de maladies infectieuses.<br><br><strong>Renforcer le corps de l'intérieur</strong><br><br>Les répulsifs sont utiles, mais la MTC met tout autant l'accent sur la protection interne que sur la protection externe.<br><br>Les personnes qui souffrent souvent de ballonnements, de selles molles ou d'œdèmes sont considérées comme ayant une faiblesse au niveau du système de la rate. Cette faiblesse favorise l'humidité, ce qui, à son tour, crée un environnement interne propice à l'infection. En renforçant la rate et en réduisant l'humidité, les tisanes peuvent rendre le corps plus résistant aux maladies transmises par les moustiques.<br><br><strong>Recette : tisane tonifiante à base d'astragale pour la rate</strong><br><br>Cette tisane douce à base de plantes est utilisée en MTC pour renforcer la rate, réduire l'humidité et stimuler les défenses de l'organisme contre les infections.<br><br><strong>Ingrédients :</strong><br><br>10 grammes de racine d'astragale (Huang qi).<br><br>5 grammes d'atractylodes blancs (Bai zhu).<br><br>10 grammes de poria (Fu ling).<br><br>3 grammes de racine de réglisse (Gan cao).<br><br>3 grammes de peau de mandarine (Chen pi).<br><br><strong>Mode d'emploi :</strong><br><br><strong>• </strong>Placer les herbes dans une tasse isotherme en céramique.<br><br><strong>• </strong>Verser de l'eau bouillante sur les herbes et laisser infuser pendant environ 20 minutes.<br><br><strong>• </strong>Réutiliser les mêmes herbes plusieurs fois dans la journée pour de nouvelles infusions.<br><br>Une <a href="https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC7105737/">étude</a> de 2020 a montré que les composés de l'astragale peuvent renforcer le système immunitaire en soutenant les cellules immunitaires saines et en améliorant les défenses de l'organisme contre les infections.<br><br><strong>Aliments qui renforcent la rate</strong><br><br>En MTC, les maladies transmises par les moustiques sont étroitement liées à l'humidité interne. Dans le cadre de l'alimentation quotidienne, il est conseillé de consommer davantage d'aliments qui renforcent la rate et éliminent l'humidité.<br><br>Les ingrédients courants comprennent les graines de coix, les haricots azuki, les haricots mungo, les graines de lotus et le fruit de gorgon. Ces ingrédients peuvent être ajoutés au porridge, au riz ou aux soupes pour soutenir la santé globale et renforcer les défenses naturelles du corps.<br><br><strong>Directives de protection personnelle et domestique</strong><br><br>Bien que la MTC mette l'accent sur le renforcement des défenses internes du corps, la protection personnelle et domestique reste essentielle. Le chikungunya est transmis par la piqûre des moustiques Aedes. Contrairement aux moustiques porteurs du paludisme, ces espèces sont les plus actives pendant la journée. Les mesures suivantes peuvent réduire les risques de piqûres :<br><br><strong>• </strong><strong>Éliminer l'eau stagnante :</strong> les moustiques pondent leurs œufs dans l'eau stagnante, même en petites quantités, ce qui est le point de départ du cycle de transmission. Les œufs peuvent survivre dans des conditions sèches pendant plusieurs mois et éclore en quelques jours dès qu'ils entrent en contact avec de l'eau. Les sources courantes d'eau stagnante comprennent les soucoupes de plantes, les seaux, les poubelles et autres récipients autour de la maison.<br><br><strong>• </strong><strong>Installer des barrières physiques :</strong> utiliser des moustiquaires aux fenêtres et aux portes pour empêcher les moustiques de pénétrer à l'intérieur.<br><br><strong>• </strong><strong>Porter des vêtements de protection et du répulsif à l'extérieur :</strong> à l'extérieur, porter des vêtements de couleur claire et à manches longues, car les couleurs foncées sont plus susceptibles d'attirer les moustiques. Appliquer un répulsif sur les parties de peau exposées pour une protection supplémentaire.<br><br>En cas de développement de symptômes qui suggèrent une maladie transmise par les moustiques, consulter immédiatement un médecin et l'informer de vos voyages récents.<br><br>&nbsp;
  28. Donald Trump affirme que les dirigeants russe, nord-coréen et chinois conspirent contre les États-Unis, alors que le PCC met en scène un défilé militaire

    Wed, 03 Sep 2025 07:18:55 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2231518547-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le président Donald Trump a déclaré que le chef du Parti communiste chinois, Xi Jinping, conspirait avec les dirigeants de la Russie et de la Corée du Nord alors qu'ils se réunissaient pour un défilé militaire à Pékin marquant l'anniversaire de la victoire de la Chine sur le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.<br><br>Au début du défilé, Donald Trump a demandé dans un <a href="https://truthsocial.com/@realDonaldTrump/posts/115137717177283585">message</a> publié sur Truth Social si Xi Jinping allait « mentionner le soutien massif et le 'sang' que les États-Unis d'Amérique ont versé pour aider la Chine à obtenir sa LIBERTÉ face à un envahisseur étranger très hostile », faisant référence à l'Empire japonais.<br><br>« De nombreux Américains sont morts dans la quête de la victoire et de la gloire de la Chine », a-t-il déclaré. « J'espère qu'ils seront honorés et commémorés à juste titre pour leur bravoure et leur sacrifice ! »<br><br>Le président américain a ensuite souhaité à M. Xi et « au merveilleux peuple chinois [...] une grande et longue journée de célébration ».<br><br>« Veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong Un, alors que vous conspirez contre les États-Unis d'Amérique », a-t-il ajouté.<br><br>Le conseiller à la politique étrangère du Kremlin, Yuri Ushakov, a répondu à cette remarque en déclarant à la télévision d'État russe : « Je tiens à dire que personne n'a conspiré, personne n'a comploté quoi que ce soit, pas de conspirations. »<br><br>Avant le défilé, le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir a renforcé la <a href="https://x.com/GordonGChang/status/1962917132548649236">sécurité</a> et restreint les déplacements des citoyens.<br><br>Cet événement, marquant le 80<sup>e </sup>anniversaire de la capitulation du Japon, est dénoncé par les analystes chinois pour son utilisation par le PCC afin de promouvoir un récit historiquement inexact selon lequel ce serait lui qui aurait mené la lutte contre le Japon, et non le gouvernement de la République de Chine - qui dirigeait alors la Chine avant de se replier à Taïwan.<br><br>Le Conseil des affaires continentales de Taïwan a critiqué le PCC pour avoir dépensé plus de <a href="https://www.theepochtimes.com/china/taiwan-official-questions-chinas-spending-billions-on-military-parade-5909236">5 milliards</a> de dollars dans des exercices militaires tout en « négligeant les problèmes économiques, sociaux et liés au travail en Chine ».<br><br>Alors que Taïwan et la Chine continentale commémorent toutes deux la victoire de la Chine sur le Japon le 3 septembre, le PCC organise un défilé militaire tandis que Taïwan, se joignant à d'autres nations alliées des États-Unis, organise des expositions artistiques et des concerts, entre autres événements, en l'honneur des vies perdues dans la lutte pour la liberté.<br><br>Le président taïwanais Lai Ching-te a <a href="https://www.facebook.com/chingte/posts/1330224941806613">critiqué</a> le défilé militaire du PCC dans un message publié mercredi sur les réseaux sociaux.<br><br>« Le peuple taïwanais chérit la paix, et Taïwan ne commémore pas la paix avec le canon d'un fusil », a-t-il écrit. « Il préfère se souvenir des leçons de l'histoire, rester fidèle à sa foi en la liberté et la démocratie, et croire que l'équipement dont il dispose sert à défendre le pays, et non à envahir et à étendre son territoire. »<br><br>Ce défilé marquait la première fois que les dirigeants de la Corée du Nord, de l'Iran, de la Russie et de la Chine se réunissaient lors d'un même événement. C'était également la première fois qu'un dirigeant nord-coréen assistait à un défilé militaire chinois depuis 1959, pendant la guerre froide.<br><br>Le président russe, Vladimir Poutine, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, étaient les invités d'honneur de M. Xi. Xi Jinping soutient l'invasion de l'Ukraine par Vladimir Poutine depuis qu'ils ont conclu un partenariat « sans limites »,  <a href="https://www.theepochtimes.com/china/xi-and-putin-announce-no-limits-partnership-amid-deepening-standoff-with-west-4257515">une vingtaine de jours</a> avant l'<a href="https://www.theepochtimes.com/world/china-likely-providing-military-aid-to-russia-us-intelligence-report-5428079">offensive</a> russe en février 2022.<br><br>Au total, 26 chefs d'État étrangers ont assisté à l'événement, notamment des dirigeants d'Asie centrale (Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan et Turkménistan) ; d'Asie du Sud-Est (Myanmar, Cambodge, Vietnam, Laos, Indonésie, Malaisie, Pakistan, Népal et Maldives) ; d'Asie occidentale (Azerbaïdjan, Arménie et Iran) ; d'Europe (Biélorussie et Serbie) ; d'Afrique (République du Congo et Zimbabwe) ; et de Cuba.<br><br>Le dirigeant vénézuélien Nicolás Maduro était absent en raison de l'<a href="https://www.theepochtimes.com/world/us-forces-strike-suspected-drug-boat-11-tren-de-aragua-members-killed-trump-5909309">intensification</a> des activités navales américaines dans les Caraïbes, qui, selon Trump, visaient les membres du gang vénézuélien Tren de Aragua.<br><br>Cette participation était inférieure au nombre de chefs d'État qui avaient assisté au défilé organisé par Xi Jinping pour le 70<sup>e </sup>anniversaire en 2015, auquel avaient participé certains dirigeants occidentaux et anciens dirigeants internationaux, dont le Premier ministre indien Narendra Modi.<br><br>Ce dernier a toutefois assisté quelques jours plus tôt à la réunion de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Tianjin, en Chine, et a publié sur les réseaux sociaux des photos de ses rencontres avec MM. Xi et Poutine.<br><br>Le Premier ministre indien est sous pression dans son pays après que Trump a imposé à l'Inde des droits de douane élevés de 50 % sur ses marchandises exportées vers les États-Unis, soit seulement 5 % de moins que le taux le plus élevé appliqué aux marchandises chinoises.<br><br>L'OCS, dirigée par Pékin et Moscou, vise à contrer l'influence occidentale qu'ils perçoivent en Asie centrale. Après la rencontre bilatérale entre les dirigeants Xi et Poutine lors du sommet du 2 septembre, le géant énergétique moscovite Gazprom <a href="https://www.theepochtimes.com/china/xi-putin-hail-close-cooperation-as-russias-gazprom-announces-new-gas-pipeline-deal-with-china-5909156">a annoncé</a> un nouvel accord pour la construction d'un important gazoduc reliant <a href="https://www.theepochtimes.com/opinion/chinas-quiet-grip-on-russias-far-east-resources-dependency-and-the-geopolitical-wedge-5905388">les deux voisins</a> qui ont une <a href="https://www.theepochtimes.com/china/massacre-of-the-chinese-population-in-vladivostok-the-history-that-beijing-covered-up-5587727">histoire compliquée</a>.<br><br>En mai, un fonctionnaire de niveau intermédiaire du ministère chinois des Affaires étrangères <a href="https://www.theepochtimes.com/china/chinas-pro-russia-remark-aimed-at-repairing-ties-after-intelligence-breach-insider-5895840">a fait défection</a> en Russie avec une série de documents classifiés décrivant les plans d'urgence élaborés par Pékin en cas de défaite russe en Ukraine, révélant un manque de confiance dans la stabilité du régime de Poutine, selon Yuan Hongbing, ancien professeur de droit à l'université de Pékin qui vit désormais en exil en Australie.<br><br>Citant une source haut placée au sein du Parti communiste chinois (PCC), Yuan a déclaré à The Epoch Times que les plans divulgués prévoyaient que le PCC soutienne le Parti communiste russe dans l'ère post-Poutine, ce qui correspondrait aux intérêts idéologiques du PCC, ou qu'il soutienne une « Fédération de Russie orientale » séparatiste à l'est des montagnes de l'Oural si une figure pro-occidentale arrivait au pouvoir à Moscou.<br><br>En mai, un fonctionnaire de niveau intermédiaire du ministère chinois des Affaires étrangères a fait défection en Russie avec une cache de documents classifiés décrivant les plans d'urgence élaborés par Pékin en cas de défaite russe en Ukraine, révélant un manque de confiance dans la stabilité du régime de Poutine, selon Yuan Hongbing, ancien professeur de droit à l'université de Pékin qui vit désormais en exil en Australie.<br><br>Citant une source haut placée au sein du Parti communiste chinois (PCC), M. Yuan a déclaré à <em>Epoch Times</em> que les plans divulgués prévoyaient que le PCC soutienne le Parti communiste russe dans l'ère post-Poutine, ce qui correspondrait aux intérêts idéologiques du PCC, ou qu'il soutienne une « Fédération de Russie orientale » séparatiste à l'est des montagnes de l'Oural si une figure pro-occidentale arrivait au pouvoir à Moscou.<br><br><em>Alex Wu, Dorothy Li, Frank Fang et Olivia Li ont contribué à la rédaction de cet article.</em>
  29. Afghanistan : l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise après le séisme meurtrier

    Wed, 03 Sep 2025 07:13:24 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Afgh-Child-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><b>Trois jours après le séisme dévastateur qui a frappé l'est de l'Afghanistan, les chances de retrouver des survivants dans les décombres diminuent drastiquement. Le bilan s'alourdit à plus de 1.400 morts, tandis qu'une nouvelle secousse mardi soir replonge les populations dans l'angoisse.</b> <h4><b>Un bilan qui ne cesse de s'alourdir</b></h4> <span style="font-weight: 400;">Le tremblement de terre qui a touché durant la nuit de dimanche à lundi des zones reculées du pays pourrait affecter "des centaines de milliers" de personnes, selon l'ONU. Les autorités talibanes ont revu à la hausse mercredi le bilan de la catastrophe, portant le nombre de victimes à 1.411 morts et 3.124 blessés, faisant de ce séisme l'un des plus meurtriers de l'histoire récente du pays.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">La quasi-totalité des victimes ont été recensées dans la province de Kounar, épicentre de la tragédie, mais les provinces voisines de Laghman et de Nangarhar ont également été sévèrement touchées. L'épicentre de ce nouveau tremblement de terre se situe à quelques kilomètres de celui qui a fait plus de 1400 morts dimanche, aggravant encore la situation des populations déjà traumatisées.</span><br><br><b>Une nouvelle secousse ravive les traumatismes</b><br><br><span style="font-weight: 400;">Mardi soir, un deuxième séisme, de magnitude 5,2, frappe l'Afghanistan dans les provinces frontalières du Pakistan, replongeant des milliers de familles déjà éprouvées dans l'horreur. Cette nouvelle secousse, bien que moins puissante que la précédente, a semé la panique parmi les survivants qui campaient encore à l'extérieur par crainte des répliques.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Les équipes de secours, déjà mobilisées depuis trois jours, ont dû temporairement suspendre leurs opérations de recherche dans certaines zones, le temps d'évaluer la stabilité des structures endommagées. Cette interruption coïncide tragiquement avec l'amenuisement naturel des chances de survie pour les personnes encore ensevelies sous les décombres.</span><br><br><b>Des opérations de secours entravées par le terrain</b><br><br><span style="font-weight: 400;">Dans le district de Nourgal, épicentre de la catastrophe, les conditions géographiques compliquent considérablement les opérations de sauvetage. Ijaz Ulhaq Yaad, haut fonctionnaire local, confirme que des habitants sont encore prisonniers sous les décombres, mais que les secours peinent à les atteindre en raison de l'accessibilité difficile du terrain montagneux.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Les glissements de terrain provoqués par le séisme initial ont coupé plusieurs voies d'accès vers les villages les plus reculés. L'ONG Save the Children illustre ces difficultés en rapportant qu'une de ses équipes a dû marcher 20 kilomètres pour "atteindre un village coupé du monde par des éboulements, transportant de l'équipement médical sur leurs dos".</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Malgré ces obstacles, le ministère de la Défense taliban a organisé un pont aérien d'envergure : en deux jours, 155 vols d'hélicoptère ont permis d'évacuer quelque 2.000 blessés et leurs proches vers des hôpitaux régionaux mieux équipés.</span> <h4><b>Des besoins humanitaires criants</b></h4> <span style="font-weight: 400;">À Mazar Dara, village particulièrement touché de la province de Kounar, la situation illustre l'ampleur des besoins. Une petite clinique mobile a été déployée pour apporter des soins d'urgence aux blessés, mais aucune tente n'a été montée pour abriter les rescapés, contraints de dormir à la belle étoile par crainte de nouvelles secousses.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Cette précarité révèle l'absence de plan structuré de la part des autorités talibanes pour la phase post-catastrophe. Aucune stratégie claire n'a été communiquée concernant l'aide financière aux sinistrés, les solutions de relogement d'urgence ou, à plus long terme, la reconstruction des zones sinistrées.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, s'est contenté d'indiquer qu'un camp de stockage des fournitures d'urgence avait été établi dans le district de Khas Kunar, tandis que deux centres opérationnels ont été ouverts près de l'épicentre pour "gérer le transfert des blessés, l'enterrement des martyrs et les opérations de secours pour les rescapés".</span> <h4><b>Une réponse internationale entravée par l'isolement politique</b></h4> <span style="font-weight: 400;">L'Afghanistan, dont les autorités talibanes ne bénéficient de reconnaissance diplomatique que de Moscou, souffre des récentes coupes dans l'aide humanitaire internationale, particulièrement américaine. Cette situation complique considérablement la mobilisation des ressources nécessaires pour faire face à une catastrophe de cette ampleur.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Face au désastre, les agences onusiennes ont néanmoins toutes lancé des campagnes d'appel aux dons et ont déjà débloqué cinq millions de dollars du fonds mondial d'intervention d'urgence de l'ONU. Cependant, cette somme reste largement insuffisante au regard des besoins identifiés.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déjà signalé mardi soir manquer de trois millions de dollars pour mettre en œuvre sa réponse d'urgence complète. Cette pénurie financière limite drastiquement la capacité d'intervention des organisations humanitaires sur le terrain.</span><br><br><b>Risques sanitaires émergents</b><br><br><span style="font-weight: 400;">L'OMS a par ailleurs souligné dans un communiqué le risque d'apparition d'épidémies "au sein de populations déplacées déjà vulnérables". Les conditions d'hygiène précaires, l'accès limité à l'eau potable et la promiscuité dans les abris de fortune créent un environnement propice à la propagation de maladies infectieuses.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Cette préoccupation sanitaire s'ajoute aux défis logistiques et sécuritaires auxquels font face les équipes médicales. Les structures hospitalières locales, déjà fragilisées par des années de conflit et de sous-investissement, peinent à absorber l'afflux massif de blessés.</span> <h4><b>Un pays habitué aux catastrophes sismiques</b></h4> <span style="font-weight: 400;">Cette tragédie rappelle la vulnérabilité particulière de l'Afghanistan aux phénomènes sismiques. Après leur retour au pouvoir en 2021, les Talibans avaient déjà été confrontés au séisme le plus meurtrier en 25 ans : en 2023, dans la région d'Hérat, à l'extrémité occidentale du pays, plus de 1.500 personnes avaient péri et plus de 63.000 habitations avaient été détruites.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">L'Afghanistan subit régulièrement des tremblements de terre, particulièrement dans la chaîne montagneuse de l'Hindou Kouch, située près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne. Selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey, le nord-est du pays a connu depuis 1900 douze séismes d'une magnitude supérieure à 7.</span> <h4><b>Perspectives sombres pour les opérations de sauvetage</b></h4> <span style="font-weight: 400;">Alors que la fenêtre critique de 72 heures pour retrouver des survivants dans les décombres touche à sa fin, les équipes de secours afghanes et internationales entament probablement leurs dernières heures d'espoir. Les conditions météorologiques, avec des nuits fraîches en altitude, réduisent encore les chances de survie pour les personnes potentiellement ensevelies.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Cette course contre la montre s'effectue dans un contexte de ressources limitées et d'isolement international qui handicape lourdement la réponse à cette catastrophe naturelle majeure. L'Afghanistan, déjà fragilisé par des décennies de conflit et une crise économique profonde, peine à mobiliser les moyens nécessaires pour faire face à cette nouvelle épreuve qui marque tragiquement l'histoire contemporaine du pays.</span>
  30. Trump annonce une intervention imminente à Chicago malgré l’opposition locale

    Wed, 03 Sep 2025 06:55:26 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/D-Trump-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><p class="whitespace-normal break-words"><strong>Le président américain Donald Trump a confirmé mardi son intention de déployer des forces fédérales à Chicago pour lutter contre la criminalité, s'attirant l'opposition ferme des élus démocrates locaux qui dénoncent une "occupation militaire" et menacent de contester cette décision en justice.</strong></p> <p class="text-xl font-bold text-text-100 mt-1 -mb-0.5"><strong>Un déploiement imminent dans la troisième ville des États-Unis</strong></p> <p class="whitespace-normal break-words">Mardi, Donald Trump a réaffirmé sa volonté d'ordonner une intervention fédérale à Chicago et Baltimore, malgré l'opposition véhémente des responsables locaux. Cette annonce s'inscrit dans la continuité des déploiements déjà effectués à Washington D.C. et Los Angeles, marquant une escalade dans la stratégie sécuritaire de l'administration Trump.</p> <p class="whitespace-normal break-words">Selon deux responsables américains s'exprimant sous couvert d'anonymat, l'intervention fédérale à Chicago pourrait débuter dès le 5 septembre et durer environ 30 jours. Les responsables militaires esquissent un plan qui pourrait déployer quelques milliers de membres de la Garde nationale, tandis que l'utilisation de forces d'active a également été évoquée.</p> <p class="whitespace-normal break-words">Le président républicain justifie cette intervention par sa rhétorique habituelle contre la métropole du Midwest, qu'il qualifie régulièrement de "trou à rats", "capitale mondiale du meurtre" ou encore de "ville la plus dangereuse au monde". Sur sa plateforme Truth Social, Trump s'était engagé à "régler le problème de la criminalité en vitesse" à Chicago, "comme je l'ai fait à Washington".</p> <p class="text-xl font-bold text-text-100 mt-1 -mb-0.5"><strong>Une résistance institutionnelle organisée</strong></p> <p class="whitespace-normal break-words">Face à ces annonces, les élus démocrates de l'Illinois et de Chicago ont immédiatement mobilisé leurs moyens légaux et politiques. Le maire de Chicago a signé un décret ce week-end visant à résister à l'opération prévue par l'administration Trump, tandis que le gouverneur JB Pritzker s'est déclaré "prêt à combattre en justice" tout déploiement militaire.</p> <p class="whitespace-normal break-words">"Chicago ne veut pas de troupes dans ses rues", a déclaré le gouverneur démocrate, appelant les habitants à faire entendre leurs voix pacifiquement. Brandon Johnson, maire de la ville, a été encore plus direct : "Nous ne voulons pas, ni n'avons besoin d'occupation militaire."</p> <p class="whitespace-normal break-words">"Il n'y a aucune urgence à Chicago qui justifie une intervention militaire armée", a insisté Pritzker lors d'une conférence de presse. "Il n'y a pas d'insurrection". Le gouverneur accuse Trump de vouloir "utiliser l'armée pour occuper une ville américaine, punir ses dissidents et marquer des points politiques".</p> <p class="text-xl font-bold text-text-100 mt-1 -mb-0.5"><strong>Arguments contradictoires sur la criminalité</strong></p> <p class="whitespace-normal break-words">La justification sécuritaire avancée par Trump fait l'objet de contestations factuelles de la part des élus locaux. Le gouverneur Pritzker souligne que les homicides ont chuté de près de 50% au cours des quatre dernières années à Chicago, remettant en cause l'urgence invoquée par l'administration fédérale.</p> <p class="whitespace-normal break-words">Cette divergence d'interprétation des statistiques criminelles illustre le fossé politique entre l'administration républicaine et les métropoles démocrates. Les responsables locaux accusent Trump de "fabriquer des crises" pour justifier l'envoi de forces fédérales dans des États dirigés par l'opposition.</p> <p class="whitespace-normal break-words">"Rien de tout ça n'a pour objectif de lutter contre la criminalité ou de rendre Chicago plus sûre", a attaqué Pritzker. "Pour Trump, il s'agit de tester son pouvoir et de créer du spectacle politique pour dissimuler sa corruption."</p><br><br> <figure id="attachment_3048199" style="width: 600px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-medium wp-image-3048199" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Gouv-Chicago-600x400.jpeg" alt="" width="600" height="400" /><figcaption class="wp-caption-text">Le gouverneur de l'Illinois JB Pritzker lors d'une conférence de presse le 2 septembre 2025 à Chicago. Le président Trump a annoncé le déploiement de la Garde nationale dans cette ville qu'il qualifie d'"enfer" ravagé par la criminalité. Pritzker s'oppose à ce projet, déclarant que Chicago "ne veut pas de troupes dans nos rues".(Photo : KAMIL KRZACZYNSKI/AFP via Getty Images)</figcaption></figure> <p class="text-xl font-bold text-text-100 mt-1 -mb-0.5"><strong>Un précédent controversé à Washington</strong></p> <p class="whitespace-normal break-words">Depuis la mi-août, Trump a imposé le déploiement de troupes fédérales dans la capitale américaine. Des soldats armés équipés de véhicules blindés patrouillent désormais dans les rues de Washington ou dans le métro, particulièrement près des institutions et monuments nationaux. "Washington est maintenant un endroit sûr", affirme le président républicain.</p> <p class="whitespace-normal break-words">Cette militarisation de l'espace urbain constitue une rupture majeure dans la gestion sécuritaire américaine traditionnelle, où les forces locales et étatiques conservent généralement la primauté sur le maintien de l'ordre civil.</p> <p class="text-xl font-bold text-text-100 mt-1 -mb-0.5"><strong>Une stratégie étendue à plusieurs métropoles démocrates</strong></p> <p class="whitespace-normal break-words">Chicago ne constitue pas un cas isolé dans la stratégie trumpiste. Le président menace également d'envoyer des policiers fédéraux et des militaires dans d'autres grandes villes démocrates comme New York, Baltimore ou Boston. Cependant, interrogé lundi sur ses plans concernant Chicago, Trump s'est montré plus nuancé, déclarant qu'il pourrait ou non envoyer des troupes fédérales, précisant qu'il n'avait "pas reçu de demande du gouverneur".</p> <p class="whitespace-normal break-words">Cette approche sélective visant les bastions démocrates alimente les accusations de politisation de la sécurité publique. Les gouverneurs Pritzker de l'Illinois et Wes Moore du Maryland, où se trouve Baltimore, accusent conjointement Trump de "fabriquer des crises" pour justifier ses interventions.</p> <p class="text-xl font-bold text-text-100 mt-1 -mb-0.5"><strong>Enjeux constitutionnels et précédents juridiques</strong></p> <p class="whitespace-normal break-words">Le déploiement unilatéral de forces fédérales soulève des questions constitutionnelles majeures sur l'équilibre des pouvoirs entre niveau fédéral et autorités locales. L'envoi de plusieurs milliers de troupes - Garde nationale et Marines - à Los Angeles s'était fait sans l'accord du gouverneur californien Gavin Newsom, constituant une première depuis 1965.</p> <p class="whitespace-normal break-words">Cette décision vient d'ailleurs d'être jugée illégale par un juge fédéral, bien que l'arrêt ne prenne effet qu'à partir du 12 septembre, laissant à la Cour suprême le temps de se prononcer sur ce dossier sensible.</p> <p class="text-xl font-bold text-text-100 mt-1 -mb-0.5"><strong>Craintes pour l'avenir démocratique</strong></p> <p class="whitespace-normal break-words">Au-delà des enjeux sécuritaires immédiats, certains élus démocrates voient dans cette stratégie une menace plus large pour les institutions démocratiques. Le gouverneur Pritzker, qui a déjà qualifié Trump de "dictateur", soupçonne même le président de chercher, par la multiplication de ces interventions, à remettre en cause la tenue des élections législatives de mi-mandat prévues en novembre 2026.</p> <p class="whitespace-normal break-words">"Nous allons mener ce combat à travers toute l'Amérique, mais nous devons d'abord nous défendre chez nous", avait lancé lundi le maire Johnson lors d'une manifestation, illustrant la détermination de la résistance démocrate locale.</p> <p class="whitespace-normal break-words">Cette escalade entre pouvoir fédéral et autorités locales dessine les contours d'un affrontement institutionnel majeur, où s'entremêlent enjeux sécuritaires, considérations politiques et questions constitutionnelles fondamentales sur la nature du fédéralisme américain.</p>
  31. Condamné pour monopole, Google échappe à l’obligation de vendre Chrome mais doit partager ses données

    Wed, 03 Sep 2025 06:29:19 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/Google-Chrome-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Un juge fédéral américain a rejeté mardi la demande du gouvernement d'obliger Google à céder son navigateur Chrome, tout en imposant au géant technologique des mesures strictes de partage de données pour restaurer la concurrence dans le secteur de la recherche en ligne.</strong></p> <p class="p1"><strong>Une victoire nuancée pour le géant de Mountain View</strong></p> <p class="p1">La décision rendue par le tribunal de Washington constitue un compromis dans l'une des affaires antitrust les plus importantes de ces vingt dernières années. Google évite le démantèlement partiel de ses activités réclamé par le ministère américain de la Justice, mais se voit contraint d'ouvrir l'accès à ses précieuses données de recherche à ses concurrents.</p> <p class="p1">Cette issue judiciaire intervient plusieurs mois après la condamnation historique de Google en août 2024. La justice avait alors reconnu l'entreprise coupable d'avoir maintenu illégalement son monopole dans la recherche en ligne grâce à des accords de distribution exclusive représentant plusieurs milliards de dollars annuels, conclus notamment avec Apple et Samsung pour installer son moteur de recherche par défaut sur leurs appareils.</p> <p class="p1">Lee-Anne Mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires de Google, s'est félicitée de cette décision qui "reconnaît à quel point le secteur a changé avec l'avènement de l'intelligence artificielle, qui offre aux gens beaucoup plus de moyens de trouver de l'information". L'entreprise invoque désormais une "compétition intense" dans un environnement technologique transformé par l'IA générative.</p> <p class="p1">Des obligations de partage étendues</p> <p class="p1">Malgré cette victoire relative, Google devra se conformer à des exigences strictes en matière de partage d'informations. Le tribunal impose à l'entreprise de mettre à disposition de "concurrents qualifiés" certaines données d'indexation de recherche ainsi que des informations détaillées sur les interactions des utilisateurs. Cette mesure vise à permettre aux rivaux d'améliorer significativement leurs services de recherche.</p> <p class="p1">L'entreprise sera également tenue de distribuer des résultats de recherche à ses concurrents, une obligation qui pourra s'étendre jusqu'à cinq années dans certains cas spécifiques. Ces mesures correctives prendront effet soixante jours après le prononcé du jugement définitif, attendu après une phase de concertation entre les parties programmée jusqu'au 10 septembre.</p> <p class="p1">Un comité technique spécialisé supervisera la mise en œuvre de ces dispositions, garantissant le respect des nouvelles obligations par Google et évaluant leur efficacité sur la restauration de la concurrence.</p> <p class="p1"><strong>Chrome sauvé, accords maintenus</strong></p> <p class="p1">Le juge a explicitement rejeté la demande gouvernementale d'obligation de vente de Chrome, estimant qu'une telle mesure "serait extrêmement compliquée et très risquée". Cette position marque une limite claire aux pouvoirs du ministère de la Justice, que le magistrat accuse d'avoir "outrepassé ses droits" en formulant cette exigence.</p> <p class="p1">De même, le tribunal a refusé d'interdire les accords financiers entre Google et les fabricants de smartphones, invoquant des risques importants de répercussions négatives "pour les partenaires de distribution, les marchés connexes et les consommateurs". Cette décision préserve un pan essentiel du modèle économique de Google, qui investit massivement pour maintenir sa position dominante sur les appareils mobiles.</p> <p class="p1"><strong>Réaction des marchés et perspectives</strong></p> <p class="p1">Les investisseurs ont accueilli favorablement cette décision nuancée. Le cours d'Alphabet, société mère de Google, a bondi de plus de 7% dans les échanges électroniques suivant la fermeture de Wall Street mardi. Apple, partenaire privilégié de Google dans les accords de distribution, a également progressé de plus de 3%, reflétant le soulagement des marchés face à l'absence de bouleversements structurels majeurs.</p> <p class="p1">Carl Tobias, professeur de droit à l'université de Richmond, analyse cette issue comme "un peu une victoire pour Google, au moins à court terme, mais peut-être une victoire à la Pyrrhus qui va les contraindre à réorienter leur stratégie". Cette lecture souligne les défis d'adaptation que devra relever l'entreprise pour se conformer aux nouvelles obligations.</p> <p class="p1"><strong>Une attention particulière à l'intelligence artificielle</strong></p> <p class="p1">La décision judiciaire intègre spécifiquement les enjeux émergents de l'intelligence artificielle générative. Le tribunal étend les restrictions pour empêcher Google d'utiliser des accords exclusifs dans le but de dominer ce secteur en pleine expansion, anticipant les évolutions technologiques qui redéfinissent le paysage de la recherche d'information.</p> <p class="p1">Cette approche préventive témoigne de la volonté des autorités de ne pas reproduire les erreurs du passé, en permettant l'émergence de nouvelles positions monopolistiques dans des domaines technologiques innovants comme les chatbots conversationnels.</p> <p class="p1"><strong>Un front judiciaire multiple</strong></p> <p class="p1">Google reste confronté à d'autres défis judiciaires majeurs. Une cour fédérale de Virginie doit prochainement rendre sa décision finale concernant les activités publicitaires du groupe, après avoir statué il y a quelques mois sur l'existence d'un monopole illégal dans ce secteur.</p> <p class="p1">Ces procédures s'inscrivent dans une offensive antitrust d'ampleur menée par les autorités américaines contre les géants technologiques. Les États-Unis poursuivent actuellement cinq affaires majeures visant les grandes entreprises du secteur : outre les deux dossiers Google, des procédures visent Meta, Apple et Amazon.</p> <p class="p1">Cette stratégie judiciaire bénéficie d'un rare consensus bipartisan, l'administration Biden ayant maintenu et élargi les initiatives entamées sous la première présidence Trump. L'affaire Meta avait été lancée en 2020, tandis que les dossiers Apple et Amazon ainsi que le second volet Google ont été initiés sous l'administration démocrate actuelle.</p> <p class="p1">L'issue de ces multiples procédures déterminera l'avenir du paysage technologique américain et l'équilibre entre innovation et concurrence dans l'économie numérique.</p>
  32. Vote de confiance : quels scénarios possibles en cas de départ de François Bayrou ?

    Wed, 03 Sep 2025 05:48:55 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/GettyImages-2231488372-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><p data-pm-slice="0 0 []"><strong>DÉCRYPTAGE – Alors que François Bayrou va engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale lundi prochain, son avenir à Matignon est plus que menacé. L’ensemble des formations politiques de gauche ainsi que le RN et leurs alliés de l’UDR ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne voteraient pas la confiance. Dans ces conditions, l’Élysée devra trouver un successeur au centriste, voire peut-être dissoudre pour la deuxième fois l’Assemblée nationale.</strong></p> Coup de tonnerre le lundi 25 août. François Bayrou a annoncé à l’occasion d’une conférence de presse de rentrée qu’il va solliciter la confiance des députés sur les orientations budgétaires présentées quelques semaines plus tôt en utilisant l’article 49-1 de la Constitution.<br><br>« Cette déclaration de politique générale aura pour objet de poser explicitement la question centrale : savoir s'il y a bien gravité du danger pour la nation, s'il y a urgence ou pas », a-t-il alors déclaré en référence à la situation financière du pays.<br><br>Une décision que beaucoup ont interprétée comme un « suicide politique » au regard de la composition actuelle de la chambre basse du Parlement. D’ailleurs, le PCF, LFI, les Écologistes, le PS, le Rassemblement national et l’UDR d’Éric Ciotti ont très vite réagi et ont annoncé qu’ils n’accorderaient pas la confiance au gouvernement Bayrou. Une addition du nombre de voix qui rend la chute de l’homme politique béarnais inévitable.<br><br>Dès lors, en cas de départ précipité de l’homme fort du centre, divers scénarios pourraient se dessiner.<br><br><strong>La nomination d’un successeur Macron-compatible</strong><br><br>Neuf mois après la chute de Michel Barnier, Emmanuel Macron va donc certainement devoir encore tabler sur la nomination d’un nouveau Premier ministre. Divers noms circulent déjà pour remplacer le fondateur du MoDem. Selon des informations de France Info, le nom, plutôt inattendu, d’Éric Lombard, actuel ministre de l’Économie et des Finances et ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations « séduit l’Élysée ».<br><br>Incarnant l’aile gauche du gouvernement, ce dernier pourrait s’avérer utile pour renouer le dialogue avec un Parti socialiste frustré par le budget 2026 présenté par François Bayrou au début de l’été. En même temps, Éric Lombard a occupé des fonctions prestigieuses dans le secteur privé. Il a notamment été à la tête de BNP Paribas Cardif et de Generali France, de quoi plaire à Emmanuel Macron.<br><br>Autre nom inscrit sur la liste des possibles successeurs du centriste, celui du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, même si le principal intéressé a affirmé au <em>Parisien</em> ne « pas être candidat » à Matignon. Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse Lecornu est évoquée. Lors des tractations pour trouver le successeur d’Élisabeth Borne et de Michel Barnier, le nom de l’homme politique eurois circulait déjà.<br><br>Par ailleurs, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles Catherine Vautrin est également envisagée pour devenir cheffe du gouvernement.<br><br>Mais la tâche d’une nouvelle nomination pourrait s’annoncer rude pour le président de la République. L’absence de majorité à l’Assemblée et le contexte politique de manière générale ne rendent pas la fonction de Premier ministre particulièrement attractive, notamment pour une personnalité issue du bloc central.<br><br><strong>Le PS à Matignon ?</strong><br><br>Au-delà de la nomination d’un Premier ministre macroniste ou macron-compatible, il n’est pas exclu que le chef de l’État décide de nommer une personnalité ne faisant pas partie du bloc central. À commencer par un homme ou une femme issu des rangs du parti à la rose.<br><br>De leur côté, les socialistes se préparent activement à Matignon et ont même proposé un contre-budget. « Nous sommes volontaires pour être les suivants. Nous prenons l'engagement de ne pas utiliser l'article 49.3, ce qui mécaniquement nous obligera à trouver des compromis texte par texte », a notamment déclaré le premier secrétaire du PS Olivier Faure aux universités d’été de son parti à Blois le 29 août.<br><br>Cependant, le retour des socialistes aux affaires ne se ferait pas avec le soutien de toute la gauche. Les Insoumis, qui ne jurent que par le départ d’Emmanuel Macron, ne soutiennent pas l’idée de l’entrée du PS au gouvernement.<br><br>« Nous n’accorderons pas notre confiance à un gouvernement qui ne porte pas le programme de rupture sur lequel les socialistes ont été élus », a même lancé la députée LFI Mathilde Panot lundi sur France 2.<br><br><strong>Une possible dissolution ?</strong><br><br>Bien qu’écartée pour l’instant par Emmanuel Macron, l’hypothèse de la dissolution n’est pas totalement à rejeter. À la veille des élections européennes de 2024, le chef de l’État ne penchait pas réellement pour cette option, avant de finalement décider de « redonner » aux Français « le choix de leur avenir parlementaire » le 9 juin au soir après la victoire du Rassemblement national.<br><br>Et la situation politique actuelle, qui risque d’exposer n’importe quel potentiel Premier à une motion de censure et d’enfoncer le pays dans une impasse, pourrait inciter le locataire de l’Élysée à dissoudre l’Assemblée nationale pour la seconde fois.<br><br>L’un de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy, a d’ailleurs estimé dans le <em>Figaro</em> ce mardi qu’ « il n’y a pas d’autre solution ».
  33. 400 chefs religieux appellent à une solution à deux États

    Wed, 03 Sep 2025 02:39:02 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232796756-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le deuxième Sommet international des chefs religieux s’est conclu par un appel à la fin des combats à Gaza et à l’adoption d’une solution à deux États pour résoudre le conflit.<br><br>L'événement, qui s'est tenu à Kuala Lumpur, a attiré plus de 1000 participants de 54 pays, dont 400 dirigeants islamiques et non islamiques, ainsi que des universitaires, des dirigeants politiques et des parlementaires.<br><br>Au cours de cinq sessions, le sommet a abordé des thèmes tels que les conflits à motivation religieuse et leurs causes profondes, le rôle de la diplomatie religieuse dans le soutien aux règlements pacifiques et la tragédie de Gaza en tant qu’échec international.<br><br>Il a été organisé par le bureau du Premier ministre malaisien, Anwar bin Ibrahim, et la Ligue musulmane mondiale (LMM), fondée à La Mecque, en Arabie saoudite, en 1962.<br><br>Sa mission déclarée est de fournir une aide humanitaire, de promouvoir la paix et de lutter contre l’extrémisme, et elle est membre observateur du Conseil économique et social des Nations Unies (UNESCO).<br><br><strong>Crise de Gaza</strong><br><br>M. Ibrahim a déclaré à l'assemblée que « nous vivons à une époque où la confiance est en déclin, un manque qui touche non seulement les dirigeants politiques, mais aussi des valeurs telles que la justice, l'humanité et la vérité ».<br><br>Il a déclaré que la crise de Gaza a révélé une « perte profonde de l’engagement de la communauté internationale envers la justice et l’humanité ».<br><br>Il a souligné que toutes les religions appellent à la promotion de la compassion et de la coexistence, et a mis en garde contre les dangers des théories du « choc des civilisations ».<br><br>Les participants ont fermement condamné la guerre et la famine à Gaza, exhortant les gouvernements et les chefs religieux du monde entier à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la crise.<br><br>Ils ont également appelé à faire pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles se conforment au droit international, garantissent les droits du peuple palestinien et établissent un État palestinien indépendant conformément aux résolutions internationales pertinentes.<br><br><strong>Dialogue entre divers groupes religieux</strong><br><br>Sadhguru Brahmeshanandcharya Swamiki, fondateur et président de l’Institution internationale Sadhguru en Inde, a évoqué la combinaison de la foi et de la gouvernance, affirmant que « lorsque les dirigeants religieux se réunissent dans un esprit de dialogue, le leadership moderne et la religion peuvent aller de pair ».<br><br>Kirinde Sri Dhammaratana, le grand prêtre bouddhiste de Malaisie, a également souligné l’importance du dialogue interreligieux.<br><br>« Nous avons besoin d'une société saine », a-t-il déclaré.<br><br>« C'est pourquoi j'appelle instamment tous les chefs religieux et tous les dirigeants mondiaux à faire preuve d'un peu de compréhension envers les cultures et les traditions des autres, puis à s'intéresser un peu aux enseignements fondamentaux, afin que nous puissions vivre en paix et dans le bonheur », a-t-il ajouté.<br><br>Le sommet a réaffirmé son soutien au document final élaboré lors de la Conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, organisée par l'Arabie saoudite et la France à l'ONU à New York.<br><br>Les chefs religieux se sont engagés à mobiliser leur influence spirituelle et sociale afin de rallier le soutien en faveur de ce document.<br><br>Mohammed bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la LMM, a déclaré que la paix n'est pas seulement une option mais une nécessité pour la survie de l'humanité et pour la crédibilité de la Charte des Nations Unies.<br><br><strong>Israël affirme que l'État palestinien n'est pas une solution</strong><br><br>Israël rejette la solution à deux États parce qu’il affirme qu’un État palestinien souverain mettrait profondément en danger sa sécurité nationale.<br><br>Il y a un an, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a déclaré à l’Assemblée générale des Nations Unies que son pays était favorable à une solution qui verrait « Israël et ses partenaires arabes former un pont terrestre reliant l’Asie et l’Europe », et a accusé l’Iran de fomenter des troubles dans la région.<br><br>Il a noté que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a refusé de condamner l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.<br><br>M. Netanyahou a affirmé qu'il « continuait de payer des centaines de millions aux terroristes qui ont assassiné des Israéliens et des Américains » et que l'Autorité palestinienne « poursuivait une guerre diplomatique incessante contre le droit d'Israël à exister et contre le droit d'Israël à se défendre ».<br><br>La position d'Israël est soutenue par l'administration Trump actuelle, qui s'écarte ainsi de la politique de solution à deux États que les États-Unis ont promue pendant 25 ans et sous cinq présidents, notamment pendant le premier mandat du président Donald Trump.<br><br>Dans une <a href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-06-10/us-holds-deep-doubts-about-palestinian-state-ambassador-says?sref=Hjm5biAW">interview accordée à Bloomberg le 10 juin,</a> l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a déclaré qu'il s'opposait à la création d'un État palestinien pour le moment, soulignant « qu'à moins que des événements significatifs ne surviennent et ne changent la culture [palestinienne], il n'y a pas de place pour cela », ajoutant que ces changements « ne sont pas susceptibles de se produire de notre vivant ».
  34. Les détenus de Vendin-le-Vieil en grève de la faim car privés de leurs trafics, selon le ministère de la Justice

    Tue, 02 Sep 2025 23:05:21 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2225551586.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>À la super-prison pour narcotrafiquants de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), les détenus affichent leur colère au grand jour, avec des inondations de cellules il y a quelques jours et dernièrement, des grèves de la faim. Pour le ministère de la Justice, ces agitations sont la preuve qu’ils ne peuvent plus exercer leurs trafics en toute tranquillité, signe du bon fonctionnement de l’établissement.</strong><br><br>Au sein du quartier de haute sécurité de la super-prison de Vendin-le-Vieil, plusieurs dizaines de détenus ont annoncé avoir entamé, lundi 1ᵉʳ septembre, une grève de la faim. Ils dénoncent ainsi leurs conditions de détention, notamment les restrictions imposées aux visites familiales. Leur communiqué, signé du mystérieux « Super cartel » et publié sur les réseaux sociaux, met en lumière leur mécontentement.<br><br><strong>« C'est compliqué de savoir qui s'alimente ou pas »</strong><br><br>Entre 20 et 30 détenus de cette prison ont débuté une grève de la faim. Indiquant au micro de <a href="https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/detenus-de-vendin-le-vieil-en-greve-de-la-faim-on-sent-leur-febrilite-juge-le-ministere-de-la-justice_AV-202509020271.html?at_brand=BFMTV&amp;at_compte=BFMTV&amp;at_plateforme=facebook&amp;at_campaign=Fan_pages&amp;at_medium=Community_Management">RMC</a> ce mardi qu'un suivi médical a été mis en place, Sacha Straub-Khan, le porte-parole du ministère de la Justice, a souligné : « On a eu des refus de repas mais un certain nombre de détenus ont de la nourriture dans leur cellule. De ce fait, c'est compliqué de savoir qui s'alimente ou pas. »<br><br> <blockquote class="twitter-tweet"> <p dir="ltr" lang="fr">🚨 Tensions dans la prison pour narcotrafiquants de Vendin-le-Vieil : les détenus en grève de la faim</p> 🎙️ "Ce n'est pas aux détenus de négocier leurs conditions de détention", affirme Sacha Straub-Kahn, porte-parole du ministère de la Justice<a href="https://twitter.com/hashtag/ApollineMatin?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ApollineMatin</a> <a href="https://t.co/WilxTQ5bv3">pic.twitter.com/WilxTQ5bv3</a><br><br>— RMC (@RMCInfo) <a href="https://twitter.com/RMCInfo/status/1962762747046707270?ref_src=twsrc%5Etfw">September 2, 2025</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><br><br><br><br>Dans leur communiqué, les prisonniers précisent que leur mouvement n'est pas dirigé contre leurs « conditions de détention » mais « contre les conditions inhumaines imposées à [leurs] familles ». « Nos familles paient le prix fort », dénoncent-ils, assurant que le système de visites « sert avant tout à ‘casser psychologiquement’ les détenus et les familles ».<br><br><strong>« Ils voient bien qu'ils sont bloqués et empêchés »</strong><br><br>Si Me Christine d'Arrigo, avocate de trois prisonniers incarcérés dans cette prison, se dit « très inquiète » de cette « action collective d'ampleur », Sacha Straub-Khan, lui, livre une toute autre analyse : « On sent une fébrilité ces derniers jours des détenus. »<br><br>Et selon lui, « c'est parce que la prison de Vendin-le-Vieil fonctionne qu'on en arrive à ça », établissement considéré comme l’un des plus sécurisés de France aux côtés de Condé-sur-Sarthe (Orne).<br><br>« Ces détenus-là ont été mis à Vendin-le-Vieil parce qu'il s'agit des narcotrafiquants les plus dangereux du pays. Et le but de ce lieu de détention c'est que ces personnes habituées à maintenir leur trafic depuis la détention, cessent leurs activités », ajoute Sacha Straub-Khan. Il précise que « les détenus ont bien compris que la prison était hermétique par rapport à l'extérieur ». Et de mentionner : « Et c'est justement pour ça qu'ils en viennent à ce genre d'extrémités parce qu'ils voient bien qu'ils sont bloqués et empêchés. »<br><br><strong>Les avocats, libres de relayer le communiqué aux médias</strong><br><br>Quant à la présence du communiqué sur les réseaux sociaux, Sacha Straub-Khan a expliqué : « On ne peut pas les empêcher de communiquer avec leurs avocats ou leur famille. Les droits de la défense s'appliquent et ensuite libre aux avocats de transmettre ce communiqué aux journalistes. »<br><br>Entre fin juillet et début août, près de 90 détenus du milieu du narcotrafic ont rejoint le nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de la prison de Vendin-le-Vieil.<br><br>Plusieurs dizaines d'entre eux contestent leur transfert et leurs conditions de détention à Vendin-le-Vieil devant la justice administrative ou des juges des libertés et de la détention, en vain pour l'instant. Sacha Straub-Khan, quant à lui, s’est abstenu pour l’instant de toute réponse aux prisonniers.
  35. Vous avez un problème ? Essayez le WD-40

    Tue, 02 Sep 2025 19:47:31 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/9.46.33-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><p data-start="315" data-end="545">Nous sommes en 1953, où Rocket Chemical, une entreprise en difficulté à San Diego, entreprend de créer un solvant antirouille capable de repousser l’eau. À la 40ᵉ tentative (note : 39 échecs), ils y parviennent. Ainsi est né le WD-40.</p> <p data-start="547" data-end="826">Alors que les ingrédients restent un secret bien gardé après plus de 50 ans (l’entreprise insiste sur le fait qu’il n’y a rien dedans qui puisse nous nuire), le WD-40 possède une multitude d’usages au-delà de ce pour quoi il avait été conçu : nettoyer des pièces de fusées.</p> <p data-start="828" data-end="867"><strong data-start="828" data-end="865">Le WD-40 peut être intéressant à utiliser quand c'est...</strong></p> <p data-start="869" data-end="1327"><strong data-start="869" data-end="880">Collant</strong><br data-start="880" data-end="883" />Le WD-40 enlève les autocollants et adhésifs du verre, du plastique, des plans de travail et des contenants. Utilisez-le pour lubrifier les rails des fenêtres coulissantes qui coincent afin de les faire glisser. Pulvérisez un peu de WD-40 pour lubrifier des tiroirs qui coulissent mal et pour pénétrer et desserrer les boutons récalcitrants des chaises réglables. Donnez un rapide coup de spray sur votre pelle à neige pour éliminer la neige collante.</p> <p data-start="1329" data-end="1838"><strong data-start="1329" data-end="1339">Coincé</strong><br data-start="1339" data-end="1342" />Une fermeture éclair bloquée ? Desserrez-la avec du WD-40. Une petite pulvérisation aidera à démêler des chaînes de bijoux et à dégeler des gonds de porte. Pulvérisez sur des objets en verre coincés ensemble pour les séparer sans les casser. Lubrifiez le pied marcheur coincé de votre machine à coudre. Utilisez-le pour libérer des boulons, écrous de roue et embouts de tuyaux coincés, pour desserrer des blocs Lego trop serrés et pour permettre aux stores enrouleurs de se dérouler en douceur.</p> <p data-start="1840" data-end="2395"><strong data-start="1840" data-end="1848">Sale</strong><br data-start="1848" data-end="1851" />Le WD-40 enlève le goudron, les déjections canines et les traces de frottement sur les chaussures. Il nettoie aussi les cordes de guitare encrassées et enlève la graisse du barbecue. Vous voyez ces dépôts sur votre paire de ciseaux préférée ? Un coup de WD-40 et ils redeviennent comme neufs. Il élimine la saleté et les dépôts dans les cabines de douche en fibre de verre comme par magie. Il enlève aussi la crasse d’un égouttoir en plastique et de la douchette de l’évier. Il nettoie et protège le laiton et l’argent contre le ternissement.</p> <p data-start="2397" data-end="2775"><strong data-start="2397" data-end="2409">Grinçant</strong><br data-start="2409" data-end="2412" />Si ça grince, le WD-40 est probablement la solution. Il empêche les chaises en osier, les balançoires d’enfants, les fauteuils à bascule, les ressorts de lit et les gonds bruyants de grincer. Il rendra aussi votre compacteur de déchets silencieux. Utilisez-le pour faire taire une girouette bruyante, les supports d’amortisseurs de voiture et les essuie-glaces.</p> <p data-start="2777" data-end="3282"><strong data-start="2777" data-end="2789">Nuisible</strong><br data-start="2789" data-end="2792" />Le WD-40 tient les mouches éloignées des vaches et les pigeons des balcons ; ils détestent l’odeur. Pulvérisez du WD-40 autour des massifs de fleurs pour éloigner doucement les chats. Pulvérisez-le le long du bas des clôtures grillagées qui entourent les jardins pour repousser les lapins et les rongeurs, et sur les cages en fil de fer des plants de tomates pour éloigner les insectes. Le WD-40 enlève aussi les insectes morts de la calandre, du radiateur et du pare-brise d’une voiture.</p> <p data-start="3284" data-end="3525"><strong data-start="3284" data-end="3292">Rayé</strong><br data-start="3292" data-end="3295" />Le WD-40 nettoie, restaure et camoufle les rayures sur les sols en céramique et en marbre. Il donne aux sols une brillance « tout juste cirée » sans les rendre glissants. Il dissimule aussi les petites rayures sur les boiseries.</p> <p data-start="3527" data-end="3819"><strong data-start="3527" data-end="3536">Taché</strong><br data-start="3536" data-end="3539" />Le WD-40 nettoie les touches de piano et enlève les taches de tomate sur les tapis et les tissus. Il retire le rouge à lèvres de n’importe quelle surface, fait disparaître les taches d’huile sur l’allée en béton et enlève la teinture capillaire de vos serviettes.</p> <p data-start="3821" data-end="4406"><strong data-start="3821" data-end="3832">Rouillé</strong><br data-start="3832" data-end="3835" />Le WD-40 gardera vos moulinets de pêche, leurs leurres et mouches exempts de rouille et de saletés. Curieusement, de nombreux pêcheurs affirment que pulvériser du WD-40 sur des leurres de pêche attire en réalité les poissons ! Le WD-40 enlève et prévient la rouille sur tout objet en métal. Il enlève et empêche la rouille de se former dans les machines à laver, sur les pommeaux de douche et sur les outils de jardin. Vous voyez ces taches de rouille dans votre baignoire et votre douche ? Ces pots en terre cuite qui s’oxydent ? Vous connaissez la solution : le WD-40 !</p>
  36. Xi Jinping et Vladimir Poutine saluent leur étroite coopération alors que Gazprom annonce un nouvel accord avec la Chine pour la construction d’un gazoduc

    Tue, 02 Sep 2025 19:29:31 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232718634-cor-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le dirigeant chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine ont réaffirmé leur partenariat renforcé lors d'une réunion bilatérale le 2 septembre, alors que le géant énergétique moscovite Gazprom annonçait un nouvel accord pour la construction d'un important gazoduc reliant les deux pays.<br><br>S'adressant à Xi Jinping comme à un « cher ami », M. Poutine a déclaré que les relations de Moscou avec Pékin ont atteint « un niveau sans précédent », selon une transcription de la réunion publiée par le Kremlin.<br><br>Xi Jinping a pour sa part salué les liens du régime chinois avec la Russie, les qualifiant de modèle international qui a « résisté à l'épreuve des changements dans le monde », selon le ministère des Affaires étrangères du régime.<br><br>Il a déclaré à M. Poutine que la Chine était disposée à collaborer avec la Russie afin de « maintenir des échanges étroits à haut niveau », de soutenir mutuellement leur développement et de coordonner rapidement leurs positions sur les questions touchant aux « intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures » des deux pays, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères.<br><br>Les responsables des deux pays ont signé plus de 20 accords de coopération bilatéraux couvrant un large éventail de domaines, notamment l'énergie, l'aérospatiale et l'intelligence artificielle, a déclaré le ministère chinois.<br><br>Le PDG de Gazprom, Alexeï Miller, a déclaré le 2 septembre que la société avait conclu un accord avec la China National Petroleum Corp. pour la livraison de 6 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires par an, selon l'agence de presse officielle russe <a href="https://tass.com/economy/2010645">TASS</a>. Ces volumes seront acheminés via le gazoduc Power of Siberia, d'une capacité actuelle de 38 milliards de mètres cubes par an, a précisé M. Miller, selon TASS.<br><br>M. Miller a également fait savoir que les sociétés énergétiques d'État russes et chinoises ont signé un mémorandum juridiquement contraignant pour construire le projet Power of Siberia 2, un <a href="https://www.theepochtimes.com/china/putin-xi-pledge-deeper-cooperation-amid-concerns-over-growing-alliance-5138337">important pipeline</a> capable d'acheminer jusqu'à 50 milliards de mètres cubes de gaz russe par an vers la Chine via la Mongolie.<br><br>Il a ajouté que les prix du gaz fourni à la Chine seront inférieurs à ceux des clients européens, comme le rapporte <a href="https://tass.com/economy/2010713">TASS</a>.<br><br>Pékin n’a pas encore confirmé l’accord sur le gaz.<br><br>Interrogé sur le projet de pipeline lors d'un point de presse régulier plus tard le 2 septembre, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, s'est abstenu de le confirmer ou de le nier, déclarant que la Chine et la Russie « ont toujours mené une coopération pragmatique dans tous les domaines, y compris l'énergie ».<br><br>M. Guo a également mentionné que la Chine avait ajouté la Russie à son programme d'exemption de visa. À compter du 15 septembre, les détenteurs d'un passeport russe ordinaire pourront entrer en Chine et y séjourner jusqu'à 30 jours sans visa. Cette exemption sera valable un an.<br><br>À l'issue de la réunion, le ministère chinois des Affaires étrangères a rapporté que M. Xi et M. Poutine avaient pris le thé au complexe de Zhongnanhai, un ensemble de bâtiments hautement sécurisés où réside le dirigeant du Parti communiste chinois (PCC).<br><br><figure id="attachment_3047915" style="width: 2000px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-full wp-image-3047915" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232718484.jpg" alt="" width="2000" height="1354" /><figcaption class="wp-caption-text">Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) et le président chinois Xi Jinping assistent à une réunion au Grand Hall du Peuple à Pékin, le 2 septembre 2025. (ALEXANDER KAZAKOV/POOL/AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br>Le PCC et le Kremlin ont affirmé à plusieurs reprises leur partenariat « <a href="https://www.theepochtimes.com/china/xi-and-putin-announce-no-limits-partnership-amid-deepening-standoff-with-west-4257515">sans limites</a> » que M. Xi et M. Poutine ont déclaré pour la première fois en février 2022, quelques semaines seulement avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.<br><br>Les <a href="https://www.theepochtimes.com/china/blinken-meets-ccp-leader-xi-questions-chinas-support-for-russias-war-5638192">États-Unis</a> et leurs alliés <a href="https://www.theepochtimes.com/world/nato-allies-say-china-a-decisive-enabler-of-russias-war-against-ukraine-5684122">de l'OTAN</a> ont affirmé que Pékin envoyait des machines-outils, des puces et d'autres matériaux à usage civil et militaire pour aider à reconstruire le secteur de la défense de Moscou.<br><br>Alors que le régime chinois a tenu à se positionner comme un acteur neutre tout au long de la guerre, il est devenu un élément vital de l'économie russe en temps de guerre en <a href="https://www.eia.gov/todayinenergy/detail.php?id=61843">achetant du pétrole</a> et d'autres biens.<br><br>Avant leurs entretiens bilatéraux, M. Poutine et M. Xi ont tenu une réunion avec le président mongol Khurelsukh Ukhnaa le 2 septembre.<br><br>Dans son discours d'ouverture, M. Poutine a déclaré que les trois pays étaient de bons voisins et avaient « beaucoup en commun », selon le Kremlin.<br><br>« Nous partageons un intérêt pour le développement conjoint des liens politiques, économiques et humanitaires », a-t-il déclaré.<br><br>Xi Jinping a quant à lui appelé à une collaboration plus approfondie en faisant progresser les projets d'infrastructures et d'énergie transfrontaliers qui relient les trois pays, selon un rapport publié par le ministère chinois des Affaires étrangères.<br><br>Il a également exhorté les autres dirigeants à élargir l'échelle des règlements en monnaie locale, a déclaré le ministère chinois, dans le but de créer une alternative au dollar américain ou de réduire la dépendance à son égard.<br><br><figure id="attachment_3047908" style="width: 1200px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-full wp-image-3047908" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232715447.jpg" alt="" width="1200" height="890" /><figcaption class="wp-caption-text">Le président russe Vladimir Poutine (à dr.) s'entretient avec le président mongol Khurelsukh Ukhnaa avant une rencontre avec le dirigeant chinois Xi Jinping à Pékin, le 2 septembre 2025. (Sergey Bobylev/Pool/AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br>M. Poutine est en Chine pour une visite de quatre jours, que le conseiller du Kremlin Iouri Ouchakov a décrit comme un événement inhabituel pour les voyages à l'étranger du président russe, selon <a href="https://tass.com/politics/2009657">TASS</a>.<br><br>La première étape de M. Poutine a été Tianjin, ville portuaire voisine de Pékin, où il a assisté au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai. Ce <a href="https://www.theepochtimes.com/is-the-shanghai-cooperation-organization-the-new-evil-empire_2947660.html">bloc de puissances régionales</a>, dirigé par Pékin et Moscou, vise à contrer l'influence occidentale perçue en Asie centrale.<br><br>Le sommet de cette année a réuni plus de vingt dirigeants de pays non occidentaux, dont le dirigeant iranien Massoud Pezeshkian et le Premier ministre indien Narendra Modi. <a href="https://www.epochtimes.fr/la-chine-et-linde-sengagent-a-ameliorer-leurs-relations-malgre-les-tarifs-douaniers-americains-3046623.html">M. Xi</a> et <a href="https://x.com/narendramodi/status/1962418638025310659">M. Poutine</a> ont tous deux rencontré M. Modi séparément en marge du sommet.<br><br>Alors que M. Modi est rentré à New Delhi le 1<sup>er</sup> septembre, M. Poutine s'est rendu à Pékin pour rejoindre M. Xi et assister à un défilé militaire marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le régime chinois devrait présenter ses armes les plus sophistiquées fabriquées dans le pays lors du défilé, tandis que M. Xi prononcera un discours depuis la tribune de la porte Tiananmen à Pékin.<br><br>Pyongyang a confirmé que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un se <a href="https://www.theepochtimes.com/china/north-korean-leader-to-attend-chinas-military-parade-next-week-5907460">rendrait</a> également dans la capitale chinoise pour assister au défilé du 3 septembre.
  37. Emmanuel Macron appelle les chefs du camp gouvernemental à « travailler » avec le PS « contre la dissolution »

    Tue, 02 Sep 2025 18:30:57 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/GettyImages-2225820833-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Le président Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs de la coalition gouvernementale pour leur enjoindre de "travailler avec les socialistes", à six jours du vote de confiance au Parlement qui semble perdu d'avance pour le Premier ministre François Bayrou. </strong><br><br>À l'occasion d'un déjeuner à l'Élysée, le chef de l'État a réuni le Premier ministre, Gabriel Attal (Renaissance), Édouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), soit les chefs des partis qui soutiennent le gouvernement.<br><br>Il les a invités à "travailler avec les socialistes" et d'autres partis à l'exclusion de LFI et du RN, "pour élargir" son assise dans la perspective du vote de confiance demandé par François Bayrou "et le cas échéant après", a rapporté un participant à l'AFP.<br><br>Les socialistes se retrouvent ainsi au centre du jeu, même s'ils ont réitéré à plusieurs reprises qu'ils ne voteraient pas la confiance. Comme l'ensemble de la classe politique, ils se projettent déjà dans l'après-Bayrou.<br><br>Après avoir offert samedi les services du PS pour prendre la relève à Matignon, son premier secrétaire Olivier Faure a redit sur LCI "être à la disposition évidemment du chef de l'État à tout moment pour discuter des conditions dans lesquelles nous pourrions effectivement occuper les places gouvernementales".<br><br>De l'autre côté de l'échiquier, l'idée d'ouvrir la coalition gouvernementale au PS passe mal : "Non, on ne peut pas avoir d'accord de gouvernement avec le PS", a affirmé le président LR du Sénat Gérard Larcher au <em>Parisien</em>.<br><br><strong>Pas de "miracle"</strong><br><br>En attendant, François Bayrou a repris mardi ses rencontres avec les partis politiques pour tenter d'arracher la confiance lundi. Place publique, le petit parti de gauche de Raphaël Glucksmann puis le Rassemblement national ont été reçus mais "le miracle n'a pas eu lieu", a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable.<br><br>Dans l'esprit de beaucoup au sein du camp présidentiel, des discussions avec les socialistes doivent surtout permettre l'élaboration d'un budget pour 2026.<br><br>À sa sortie de Matignon, Édouard Philippe (Horizons) a appelé les responsables politiques à essayer "ensemble de construire la solution qui leur permettra de construire un budget qui, à défaut d'être parfait permettra d'éviter que la situation financière de la France ne se dégrade".<br><br>La gauche et l'extrême droite, voire certains LR, rejettent en bloc le plan budgétaire avancé mi-juillet par François Bayrou qui prévoit un effort de 44 milliards d'euros en 2026.<br><br>Cette nouvelle situation de crise politique a poussé à la hausse le taux d'intérêt de la dette française à 30 ans, qui a dépassé 4,5% pour la première fois depuis 2011.<br><br><strong>Écologistes et socialistes tentent d'organiser une nouvelle alliance</strong><br><br>À gauche, si La France insoumise plaide sans relâche pour le départ d'Emmanuel Macron, Écologistes et socialistes tentent d'organiser une nouvelle alliance.<br><br>Lors du déjeuner à l'Élysée, tous les participants du bloc central se sont prononcés "contre la dissolution" si le gouvernement venait à tomber lundi prochain à l'issue du vote de confiance.<br><br>Le président de la République l'a répété à plusieurs reprises: législatives ou présidentielle anticipées ne sont pas à son ordre du jour. Mais plus l'échéance approche, plus la question est sur toutes les lèvres.<br><br>L'ancien président Nicolas Sarkozy a appelé à une nouvelle "dissolution", dans un entretien au <em>Figaro</em>, où il a révélé avoir rencontré cet été Emmanuel Macron et lui avoir dit être "persuadé qu'il n'y aura pas d'autre solution" pour sortir la France de la crise politique.<br><br>Qualifiant de "suicide politique" la décision de François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance du Parlement, Nicolas Sarkozy n'a pas appelé son parti à la voter, prenant ses distances avec le patron de LR Bruno Retailleau qui demande le contraire à ses députés, très divisés.<br><br>Le ministre de l'Intérieur avance donc sur une ligne de crête et met en garde contre "les incendiaires qui voudraient allumer la mèche de ce qui pourrait être demain une explosion financière et budgétaire".<br><br><strong>François Bayrou revient sur la suppression de deux jours fériés</strong><br><br>Reçus dans l'après-midi à Matignon, les dirigeants LR ont laissé entendre que François Bayrou était prêt à revenir sur la suppression très impopulaire de deux jours fériés, prévue dans son plan de redressement des finances publiques.<br><br>Dans cette cacophonie semblant précéder un épilogue aux airs de déjà-vu lors de la chute du gouvernement de Michel Barnier en décembre, le Premier ministre doit de nouveau s'exprimer mercredi matin sur BFMTV.<br><br>Pour sa part, le RN met en scène ses préparatifs pour des législatives anticipées. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réclamé mardi une "dissolution ultra-rapide". "Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget", a déclaré le président du RN.<br><br>Comme LFI, le RN appelle aussi de ses vœux une démission du chef de l'État pour débloquer la crise.<br><br>L'idée trouve un certain écho chez LR, où elle est soutenue par l'ex-ministre Jean-François Copé ou la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. Mais pour Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy, le président de la République doit aller au bout de son mandat.
  38. Attaque au couteau à Marseille : cinq blessés, l’assaillant tué par la police

    Tue, 02 Sep 2025 17:30:46 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232780331-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Cinq personnes ont été blessées dont une gravement en plein centre de Marseille mardi par un homme muni de deux couteaux et d'une matraque, qui venait d'être expulsé de son hôtel et a été tué par des policiers.</strong><br><br>"Un homme de nationalité tunisienne, en situation régulière, s'était fait expulser de l'hôtel dans lequel il logeait dans le quartier de Belsunce, parce qu'il ne payait pas son loyer", a expliqué le procureur Nicolas Bessone, lors d'un point presse sur place.<br><br><br><br><iframe src="https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d5807.435925169377!2d5.371217245582408!3d43.29922773448438!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x12c9c0971bc25161%3A0xec7c444fa5ec04ad!2sBelsunce%2C%20Marseille!5e0!3m2!1sen!2sfr!4v1756827306297!5m2!1sen!2sfr" width="600" height="450" allowfullscreen="allowfullscreen" data-mce-fragment="1"></iframe><br><br><br><br><strong>"Périple criminel"</strong><br><br>À 14h45, l'homme revient à l'hôtel, monte au premier étage, dans la chambre qu'il a occupée et porte alors "un coup de couteau au flanc d'un colocataire". Cette première victime est la plus durement touchée, puisqu'elle a été prise en charge "en urgence absolue" et se trouvait en fin d'après-midi "dans un état critique", selon le procureur.<br><br>L'attaquant porte ensuite plusieurs coups de couteau au gérant de l'hôtel, avant de le poursuivre dans la rue où il s'enfuyait avec son fils. Il poignarde alors ce dernier "au niveau du dos". Le gérant et son fils se trouvent en situation d'<span class="x193iq5w xeuugli x13faqbe x1vvkbs x1xmvt09 x1lliihq x1s928wv xhkezso x1gmr53x x1cpjm7i x1fgarty x1943h6x xudqn12 x3x7a5m x6prxxf xvq8zen xo1l8bm xzsf02u x1yc453h" dir="auto">« </span>urgence relative", "leurs jours<em> a priori</em> ne seraient pas en danger".<br><br>L'homme se rend ensuite cours Belsunce, une artère très fréquentée et commerçante du centre-ville, "dans un snack situé à proximité où il y a le patron et un certain nombre d'employés" de l'hôtel situé quelques rues plus loin. Dans ce restaurant, il essaie alors de blesser d'autres personnes.<br><br>Chassé du snack, il va poursuivre son "périple criminel" et "il semblerait qu'à l'aveugle, gratuitement il tente de porter des coups à des personnes présentes et notamment deux personnes vont être blessées au niveau facial en recevant des coups de matraque puisqu'il était porteur de deux couteaux mais également d'une matraque", détaille Nicolas Bessone.<br><br><strong>Une enquête ouverte</strong><br><br>Une patrouille de police circulant à Beslunce intervient ensuite : les policiers "vont lui demander de jeter ses armes, il n'obtempère pas et ils vont faire usage de leurs armes, que ce soit du taser ou de leur pistolet automatique et ils vont le neutraliser", détaille Nicolas Bessone.<br><br>L'homme décèdera avant 15h30 malgré les tentatives de réanimation. Le procureur a indiqué également qu'il avait "proféré un certain nombre de paroles" qui sont "en cours de vérification".<br><br><figure id="attachment_3047944" style="width: 594px" class="wp-caption aligncenter"><img class="size-full wp-image-3047944" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232780351.jpg" alt="" width="594" height="396" /><figcaption class="wp-caption-text">**« Le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, s’adresse aux journalistes dans le centre de la ville portuaire, le 2 septembre 2025. (CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br>Une enquête pour tentative d'homicide volontaire et tentative d'homicide volontaire sur des fonctionnaires de police est en cours. La police des polices, l'IGPN, a aussi été saisie.<br><br>Dans une vidéo publiée sur TikTok par une utilisatrice anonyme, on peut voir un individu muni de deux couteaux qui recule, tenu en joue par quatre policiers en civil avec des pistolets. Après une vingtaine de secondes, il saute dans la direction des forces de l’ordre et est alors neutralisé par les tirs des policiers. On entend sept coups de feu.<br><br>Un habitant du quartier qui a assisté à la scène, a raconté aux journalistes de l'AFP sur place que la police était arrivée "très vite". "Ils ont essayé de l’arrêter devant un fast food et là l'homme a essayé d'attaquer un policier au couteau. Le policier a crié 'arrête-toi, arrête-toi' ", a-t-il ajouté. Un autre témoin de la scène a raconté avoir vu l'homme avec "deux gros couteaux de boucher".<br><br>Tout le périmètre était bloqué et deux lignes de tramway ont été en partie interrompues. Le cours Belsunce, situé à deux pas du Vieux-Port, est un quartier très fréquenté et populaire. Derrière le cours central, les rues labyrinthiques sont le théâtre de nombreux trafics avec des vendeurs de cigarettes à la sauvette mais aussi des points de deal avec une grosse consommation de cocaïne.<br><br><strong>Retailleau va se rendre sur place</strong><br><br>Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau était attendu dans la soirée à Marseille, selon le ministère. Le ministre se rendra à l'Evêché, l'hôtel de police de Marseille, vers 20h30, a précisé le ministère. Dans l'après-midi, à deux pas du Vieux-Port, un assaillant aurait poignardé au moins quatre personnes avant que des policiers n'interviennent<br><br>Le tout entraînant son lot de violences et inquiétant les riverains comme fin mai, lorsqu'un homme de 25 ans sortant d'une pizzeria avait été tué par balles, un narchomicide selon les autorités.
  39. « L’Afghanistan m’a changé à jamais, une part de moi est restée là-bas et ne reviendra plus » – Mayeul

    Tue, 02 Sep 2025 17:26:24 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/THUMB-ETF-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><span style="font-weight: 400;">Engagé au 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) en 2005, à l’âge de 19 ans, Mayeul a servi la France pendant plusieurs années avant de se reconvertir dans la sécurité privée à l’étranger, participant notamment à des opérations de contre-piraterie dans l’océan indien et à des missions de protection privée au Moyen-Orient. </span><br><br><span style="font-weight: 400;">Une vie d'aventures qui l’a amené à arpenter l’Afghanistan, la Russie, le Kazakhstan,  le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud ou le Yémen, mais aussi à collaborer avec les services secrets français.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Il publie </span><a href="https://amzn.to/4ffcn6x"><i><span style="font-weight: 400;">La voie du soldat</span></i></a><span style="font-weight: 400;"> (éd.Mareuil), ouvrage dans lequel il raconte notamment les terribles combats de l’embuscade d’Uzbin en Afghanistan </span><span style="font-weight: 400;">– </span><span style="font-weight: 400;">qui ont coûté la vie à dix militaires français </span><span style="font-weight: 400;">– en août 2008</span><span style="font-weight: 400;">. </span><br><br><span style="font-weight: 400;">L’ancien soldat y témoigne également de la façon dont il a surmonté le Syndrome de stress post-traumatique (SPT) qui l’a frappé après la mort de ses compagnons d’armes. Un autre combat acharné, contre lui-même cette fois-ci, qu’il livrera pendant plusieurs années. </span><br><br><span style="font-weight: 400;">« À travers ce témoignage, je souhaite célébrer le courage, l’abnégation, le patriotisme, la résilience, le sens du devoir, la détermination, la cohésion et l’engagement », explique l’ex-parachutiste.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« Je veux partager mon parcours de reconstruction après un traumatisme qui aurait pu me détruire », poursuit-il.</span><br><br><b>Départ en Afghanistan</b><br><br><span style="font-weight: 400;">En juillet 2008, à l’âge de 22 ans, Mayeul est envoyé en Afghanistan avec son régiment. Une opération plus périlleuse que celles qu’il avait accomplies précédemment et pour laquelle l’armée lui suggérera d’ailleurs de rédiger son testament avant le départ.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« Les forces françaises étaient sur place depuis la fin de l’année 2001, sous le commandement de l’OTAN. Leur mission était de sécuriser le pays pour permettre au nouveau gouvernement afghan d’exercer son autorité après la chute des talibans. Ceux-ci menaient encore une incessante guérilla contre l’armée nationale et la coalition », souligne l’ancien parachutiste.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« Le villageois croisé le matin en train de bêcher son champ pouvait être celui qui te tirerait dessus le soir même. Les talibans exerçaient un contrôle sur la plupart des villageois. Ils les tenaient par l’argent ou par la peur. Avec l’argent, nos têtes étaient mises à prix. Les talibans offraient une certaine somme pour tuer un soldat français, une autre pour faire exploser un véhicule, une autre pour obtenir des informations sur notre base », ajoute-t-il. </span><br><br><span style="font-weight: 400;">Quelques semaines après avoir posé le pied en Afghanistan, Mayeul et sa section sont appelés en urgence pour prêter main-forte à leurs camarades tombés dans une embuscade tendue par une centaine de talibans dans la vallée d’Uzbin, à environ cinquante kilomètres au nord-est de Kaboul. </span><br><br><b>Sous le feu des talibans</b><br><br><span style="font-weight: 400;">Une fois sur place, Mayeul et les hommes de sa section essuient immédiatement des tirs nourris de la part des talibans et ne peuvent progresser vers le col pour porter secours à leurs camarades.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« Notre mission était de monter sur la ligne de crête par la droite pour prendre les talibans à revers. Nous avions ainsi pour objectif d’enserrer l’ennemi dans une tenaille, mais la violence des tirs nous bloquait toujours sur place, en bas. Retranchés derrière nos rochers, nous y restâmes plusieurs heures, ne progressant que d’une cinquantaine de mètres à peine », précise l’ancien soldat.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« Les balles sifflaient sans relâche au-dessus de nos têtes. Les tirs arrivaient de partout, les roquettes explosaient de toutes parts, nous étions acculés, pratiquement cernés », poursuit-il.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Au cours des combats qui opposeront l’armée française aux talibans pendant près de huit heures, Mayeul frôlera la mort à plusieurs reprises. Pris pour cible par un sniper ennemi, il échappera de peu à une balle qui passera finalement « à une poignée de centimètres » de sa colonne vertébrale, « traversant le sac et la gamelle en inox » qu’il portait ce jour-là.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Il manquera aussi d’être décapité par une rafale de 14,5 mm et sera sauvé in extremis par la porte blindée de son VAB.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Dix soldats français perdront la vie au cours de l’embuscade d’Uzbin </span><span style="font-weight: 400;">– huit militaires du 8e RPIMa,</span><span style="font-weight: 400;"> un légionnaire du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP), et un soldat du Régiment de marche du Tchad (RMT) qui décédera le lendemain dans un accident de VAB. Plus d’une vingtaine de soldats français seront également blessés lors des combats. </span><br><br><b>Une blessure invisible</b><br><br><span style="font-weight: 400;">Mobilisé pour récupérer les corps de ses camarades tués pendant l’embuscade, Mayeul éprouve un nouveau traumatisme en découvrant les dépouilles ensanglantées de ses frères d’armes.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« Les corps gisaient devant nous, dépouillés de leurs armes et de leurs chaussures. Les talibans leur avaient tout pris. Ce n’était pas seulement leur mort qui était insupportable, c’était aussi l’humiliation qui leur avait été infligée », confie-t-il.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« C’est à partir de cet instant que j’ai commencé à développer ce qui allait devenir un stress post-traumatique », poursuit l’ancien parachutiste.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Hanté par les scènes d’horreur, rongé par « la culpabilité du survivant », Mayeul finit par rentrer en France pour livrer un nouveau combat contre cette blessure invisible qui le consume à petit feu.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« J’avais l’impression d’être revenu mais, en même temps, de ne plus être vraiment là. D’être entre deux mondes, entre deux vies. [...] On rentre, mais on ne sait plus où est sa place. On est là physiquement, mais tout semble irréel, comme si on regardait sa propre vie à travers une vitre », explique-t-il.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« La vérité, c’est que mon esprit n’avait jamais quitté l’Afghanistan », poursuit Mayeul.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">« Dès que j’apercevais un homme barbu, je me demandais s’il n’avait pas une ceinture d’explosifs sur lui, s’il n’allait pas me tirer dessus. Alors, je ne le quittais pas des yeux. Si un gamin faisait claquer un pétard dans la rue, je me plaquais au sol en plein milieu du trottoir. Alors je préférais me cloîtrer chez moi », ajoute l’ancien soldat.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Au terme d’un long chemin de reconstruction, Mayeul a finalement vaincu les fantômes qui le hantaient et surmonté le traumatisme né dans la vallée d’Uzbin.</span><br><br><span style="font-weight: 400;">Si une part de lui « est restée là-bas et ne reviendra plus », l’ex-para du 8e RPIMa en est sûr : « [...] la vraie résilience, celle qui soigne sans effacer, demande du courage. Elle exige d’affronter ce qui fait mal. Non pour s’y perdre, mais pour l’apprivoiser, l’intégrer à sa propre histoire. »</span>
  40. Absentéisme record en France : 36 % des arrêts de travail liés au stress et au burnout

    Tue, 02 Sep 2025 17:15:04 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2222339857.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>L’absentéisme au travail continue de progresser en France, pesant lourdement sur les entreprises, avec un coût avoisinant 120 milliards d’euros par an. Les arrêts, désormais plus longs, sont majoritairement liés aux risques psychosociaux, devenus la première cause des absences prolongées.</strong><br><br>En 2024, l’absentéisme a augmenté de 3 % par rapport à 2023 pour atteindre 5,1 %, selon le baromètre du courtier en assurance <a href="https://www.wtwco.com/fr-fr/news/2025/09/hausse-del-absenteisme-en-2024-un-signal-dalerte-pour-les-entreprises">WTW</a>. Ce taux correspondait au rapport entre le nombre de jours d’absence et le nombre de jours travaillés. L’étude s’est appuyée sur un panel de 1952 entreprises regroupant 431.981 salariés, et a suivi durant cinq ans l’évolution des arrêts maladie ainsi que des ATPM (accidents du travail, de trajet et maladies professionnelles).<br><br><strong>La durée moyenne des arrêts s’est allongée</strong><br><br>Plus d’un salarié sur trois a été arrêté pour raison médicale en 2024. La durée moyenne d’un arrêt s’élevait cette année-là à 24,1 jours, contre 21 jours avant la crise sanitaire du Covid-19.<br><br>La principale explication reste la montée des troubles psychologiques (stress, burnout, dépression), responsables de 36 % des arrêts. En outre, ces pathologies ont entraîné les absences les plus longues. Autre tendance marquante : la hausse des accidents du travail chez les seniors, en particulier au-delà de 60 ans.<br><br>Selon WTW, 94 % des arrêts sont liés à la maladie. Les accidents et maladies professionnelles, ne représentant que 6 % du total, provoquent des absences bien plus longues – en moyenne 71 jours –, notamment dans les secteurs du transport, de la construction, de la santé et de la restauration.<br><br><strong>Taux d’absentéisme plus élevé chez les femmes</strong><br><br>En 2024, l’absentéisme au travail variait fortement selon les profils et les secteurs. Les femmes affichent un taux d’absentéisme de 6,1 %, contre 4,5 % pour les hommes. Les jeunes salariés (20-30 ans) ont la fréquence d’arrêt la plus élevée, tandis que les seniors (50-70 ans) enregistrent les absences les plus longues. Les ouvriers affichent un taux de 7,37 %, contre 6,79 % pour les employés et seulement 2,37 % pour les cadres, dont la durée moyenne des arrêts s’allonge malgré le faible taux.<br><br>Le type de contrat joue également un rôle : les salariés en CDD ont un absentéisme de 2,3 %, contre 5,3 % pour les salariés en CDI. Les secteurs les plus touchés restent la santé et l’action sociale (8,5 %), l’hébergement-restauration (8 %) et le transport et l’entreposage (6,8 %).<br><br><strong>« Un signal d’alarme pour les entreprises » </strong><br><br>Cette tendance représente un coût non négligeable pour les entreprises françaises, estimé à plus de 120 milliards d’euros par an, mais aussi pour la Sécurité sociale. Le gouvernement tente de contenir ces dépenses en renforçant les contrôles, en luttant contre les arrêts abusifs, en allongeant la période de carence non prise en charge par l’employeur et en révisant les règles de prise en charge. De nouvelles mesures sont également à l’étude pour réduire les coûts.<br><br>De leur côté, les entreprises cherchent à réduire l’absentéisme par la prévention et le bien-être au travail, considérés comme des leviers de performance. Dans la construction, la modernisation du matériel et le renforcement de la formation ont ainsi permis de faire baisser le taux d’absentéisme à 4,2 % en 2024, malgré des risques métiers toujours présents.<br><br>« La hausse de l’absentéisme en 2024 est bien plus qu’un indicateur social : c’est un signal d’alarme pour les entreprises. Frappant toutes les générations, tous les secteurs et tous les niveaux hiérarchiques, il révèle un besoin urgent de repenser l’organisation du travail, d’écouter les salariés et d’investir durablement dans la prévention et la qualité de vie au travail », souligne Noémie Marciano, directrice de l’activité Assurance de personnes chez WTW France.
  41. Devant le patronat français, la Chine appelle à s’allier à l’Europe pour défendre le libre-échange face aux États-Unis

    Tue, 02 Sep 2025 17:03:53 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/ambassadeur-CHine-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><strong>La 7e édition des Rencontres des entrepreneurs de France (REF), organisée mercredi et jeudi dernier à Paris, s’est ouverte par une table ronde consacrée au libre-échange, sur fond de guerre commerciale sino-américaine. Invité par le Medef, l’ambassadeur de Chine en France a plaidé pour une défense du multilatéralisme aux côtés de l’Union européenne et à « lutter contre le renfermement sur soi ». « Que pouvons-nous faire avec nos amis chinois face au mur américain ? », a demandé le directeur de la rédaction des <em>Échos</em>. Le ministre délégué au Commerce extérieur a proposé « davantage d’investissements chinois ciblés », reprenant ainsi l’esprit des propositions controversées adressées à Emmanuel Macron vendredi dernier par plusieurs économistes français et allemands.</strong><br><br>L’édition 2025 de la Rencontre des entrepreneurs de France (REF), organisée la semaine dernière par le Medef, s’est tenue dans une ambiance morose, dominée par l’incertitude et l’angoisse face à une conjoncture économique toujours plus dégradée.<br><br>Dans son discours d’ouverture, le patron des patrons, Patrick Martin, s’est alarmé de la situation « très préoccupante », parfois même « critique », de certains secteurs commerciaux. Les entreprises françaises, a-t-il dénoncé, ploient sous le « niveau de taxation le plus élevé au monde », des contraintes réglementaires pesantes, et « une concurrence internationale toujours plus virulente, de plus en plus déloyale et même dérégulée ». Et de marteler : « Nous ne pouvons pas rester enfermés entre les mâchoires carnassières de la Chine et des États-Unis ».<br><br><strong>Pékin, « nouveau champion du libre-échange » pour le Medef</strong><br><br>Dans ce climat lourd, la REF a ouvert ses débats avec une table ronde consacrée au commerce international, et spécifiquement au libre-échange sous la « pression des tensions sino-américaines ». Sur le site officiel de l’événement, le ton était donné : « Les décisions de la nouvelle administration Trump, adoptées sans concertation […] accélèrent l’affaiblissement du multilatéralisme et favorisent les négociations de puissance à puissance. »<br><br>Le <a href="https://laref.org/2025/07/03/le-libre-echange-est-mort-vive-le-libre-echange/">texte</a>, empreint d’inquiétude face à la « nouvelle série de droits de douane exorbitants, au nom d’America First », n’hésite pas à présenter Pékin comme le « nouveau champion du libre-échange » et le « sauveur de la mondialisation ».<br><br>« Il y a dix ans à peine, la Chine était encore l’épouvantail du commerce mondial, accusée de dumping, d’entorses à la propriété intellectuelle et de subventions massives à ses entreprises d’État. Que de chemin parcouru ! », s’enthousiasme le Medef, avant de poser la question qui fâche : « Faut-il plier et négocier, riposter avec la Chine, ou inventer une troisième voie et, si oui, laquelle ? »<br><br>Pour cet échange, l’organisation patronale a convié non moins que l’ambassadeur de Chine en France, Deng Li. Seul représentant étranger de tout le programme, il a été placé au centre de l’attention. « L’ambassadeur américain est déjà venu de nombreuses fois à la REF ; inviter l’ambassadeur de Chine, c’était une nouveauté. Il n’y a pas d’autre raison », justifie une source interne au Medef, interrogée par <em>Epoch Times</em> sur l’absence de contradicteur américain. L’ambassadeur de l’époque, Lu Shaye, avait toutefois déjà pris part aux débats. Des représentants des États-Unis ont été invités à assister à l’évènement, mais sans intervenir dans les panels, nous indique une source diplomatique américaine.<br><br>Face à un parterre de chefs d’entreprise rassemblés dans les tribunes du stade Roland-Garros, Deng Li a exhorté « la Chine et l’Europe à défendre ensemble le libre-échange et le multilatéralisme, avec l’OMC en son cœur », appelant à « rejeter l’unilatéralisme et le protectionnisme » pour « lutter contre le renfermement sur soi ». Une pique à peine voilée contre Washington.<br><br>Pour le représentant chinois, « avec des chaînes de valeur intégrées, on ne peut se passer du libre-échange pour faire fonctionner correctement l'économie moderne. » « Le libre-échange n’est pas mort. Le monde en a besoin. »<br><br><strong>Les aides d’État chinoises au cœur du débat</strong><br><br>Cependant, côté américain, la remise en cause du libre-échange tient aussi au fait que la Chine est régulièrement accusée de subventionner massivement ses industries, provoquant des distorsions de concurrence. Prié par Christophe Jakubyszyn, directeur de la rédaction des <em>Échos</em>, de s’expliquer sur cette épineuse question, Deng Li a balayé les critiques d’un revers de main.<br><br>Selon lui, il s’agit d’une « pratique un peu généralisée », présente aussi bien en Chine qu’au sein de l’Union européenne, et qui ne contrevient pas aux règles de l’OMC : « Prenons l’exemple du véhicule électrique. Les subventions vont d’abord vers la recherche, puis la consommation [intérieure], pas à l’exportation. Et fin 2022, nous avons annulé la subvention à la consommation. Car aujourd’hui, les voitures électriques chinoises sont assez compétitives pour aller sur le marché. »<br><br>Pour autant, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dans un rapport publié en juillet 2024 sur la politique commerciale de la Chine, a non seulement confirmé l’existence de cette stratégie de subventions, mais surtout dénoncé l’opacité de Pékin quant au niveau réel du soutien financier accordé à plusieurs secteurs industriels, parmi lesquels l’aluminium, les véhicules électriques, le verre, la construction navale, les semi-conducteurs ou encore l’acier.<br><br>C’est ce qui avait aussi mené la Commission européenne à ouvrir en septembre 2023 une enquête sur les aides chinoises aux véhicules électriques, en raison de prix jugés « artificiellement bas ». Pékin avait alors dénoncé une mesure qui équivaut « ouvertement à du protectionnisme » et qui « aura un impact négatif sur les relations économiques et commerciales entre la Chine et l’Union européenne ».<br><br>Néanmoins, l’enquête avait été menée à son terme, et en octobre 2024, ses conclusions furent sans appel : l’UE a confirmé l’existence de subventions « déloyales » et imposé en conséquence des droits de douane ciblés. Depuis, de nouvelles enquêtes ont été lancées.<br><br>Toutefois, lors du sommet UE-Chine de juillet dernier, le Premier ministre Li Qiang a persisté, <a href="https://www.sudouest.fr/international/chine/sommet-ue-chine-le-premier-ministre-chinois-li-qiang-refute-les-accusations-de-subventions-massives-25365690.php">prétendant</a>, devant la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, que « la Chine ne pratique en aucun cas ce que certains appellent une politique de subventions ou des subventions fiscales ».<br><br>L'an dernier, le déficit commercial de l'UE avec la Chine s'est élevé à environ 360 milliards de dollars. Mais le Premier ministre chinois a également soutenu que ce déséquilibre n'est pas lié aux subventions publiques.<br><br>En 2024, une <a href="https://www.csis.org/blogs/trustee-china-hand/chinese-ev-dilemma-subsidized-yet-striking#:~:text=From%202009%20to%202023%2C%20we,just%20getting%20off%20the%20ground.">étude</a> du Center for Strategic and International Studies, un think tank américain, a néanmoins chiffré à près de 230 milliards de dollars (196 milliards d’euros) les fonds injectés par Pékin en moins de quinze ans pour soutenir son seul secteur des voitures électriques.<br><br><strong>« Nous avons été naïfs »</strong><br><br>Présent à la table ronde de la REF, Raúl Gutiérrez, président du conseil d’administration du groupe sidérurgique mexicain Deacero, n’a guère non plus goûté aux explications de l’ambassadeur chinois sur la politique de subventions de Pékin.<br><br>« Le problème est extrêmement grave : Pékin refuse toujours de reconnaître qu’elle continue à subventionner massivement non seulement son industrie de l’acier, mais une multitude de secteurs, en s’appuyant sur un capitalisme d’État qui fausse le marché mondial », a-t-il lancé. « On nous a vendu l’idée d’une compétition fondée sur des règles. Nous avons été naïfs d’y croire, car les grandes puissances ne les ont pas respectées, principalement la Chine ».<br><br>Pour appuyer ses propos, un chiffre frappant : « En l’an 2000, la Chine produisait environ 80 millions de tonnes d’acier. Vingt ans plus tard, sa capacité atteint 1,2 milliard de tonnes, soit 55 % de la production mondiale », a rappelé l’industriel. Dans son analyse, si les États-Unis de Donald Trump constituent aujourd’hui « une menace », c’est moins par rupture que par mimétisme : selon lui, les Américains cherchent à contourner des règles que la Chine elle-même ne respecte pas, dans l’idée de s’approprier, à leur tour, une part de la production manufacturière mondiale.<br><br>Invité à réagir, l’ambassadeur de Chine n’a pas nié l’existence des subventions, préférant relativiser : « 90 % de l’acier produit en Chine est vendu sur le marché intérieur », a-t-il affirmé, faisant valoir que seule une partie minoritaire de la production nationale, qu’il s’agisse d’acier ou de voitures électriques, était exportée à l’étranger.<br><br><strong>« Nous voulons davantage d’investissements chinois en Europe »</strong><br><br>À ses côtés, le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, s’est aussi exprimé sur l’état du libre-échange mondial face aux secousses du duel sino-américain. Pour l’homme politique, ce qui « a radicalement changé, et probablement pour la suite du siècle », c’est l’utilisation de « l'arme commerciale comme une arme géopolitique » par Donald Trump, qui « a réécrit le playbook, totalement ». En réaction, il estime qu’il « faut avoir une nouvelle voix européenne » en matière de défense du libre-échange, « que la France porte de façon trop isolée ».<br><br>Interrogé par le directeur des <em>Échos</em>, qui lui demandait : « Face à ce mur américain, qu’est-ce que nous pouvons faire avec nos amis chinois ? », le ministre a plaidé pour « davantage d’investissements chinois en Europe, mais des investissements ciblés, assortis de transferts de technologies et de véritables partenariats ». Avant de conclure : « C’est exactement l’agenda positif que nous devons bâtir entre l’Europe et la Chine pour les prochaines années. »<br><br>C’est aussi la proposition choc formulée par des économistes français et allemands et adressée à Emmanuel Macron ainsi qu’au chancelier Friedrich Merz dans des notes préparatoires au 25ᵉ conseil des ministres franco-allemand, tenu vendredi dernier à Toulon. L’objectif de cette rencontre visait notamment à tracer une feuille de route commune face au géant économique chinois.<br><br>Panneaux solaires, batteries, technologies « vertes », biotechnologies… Dans plusieurs secteurs qu’ils considèrent « perdus », ces universitaires appellent à ouvrir le marché européen aux produits chinois, à la condition d’obtenir en contrepartie des transferts de technologies.<br><br>Pour Jean Pisani-Ferry, économiste français et co-initiateur de la démarche, « il faut que les Chinois investissent sur le territoire européen et que la technologie chinoise serve à nous apprendre », <a href="https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/union-europeenne/abandonner-les-secteurs-perdus-acces-au-marche-europeen-les-propositions-chocs-d-economistes-francais-et-allemands-face-a-l-industrie-chinoise_AV-202508290382.html">s’est-il avancé</a> sur BFM Business. Des propositions qui ont fait réagir l’économiste Philippe Herlin, lequel a dénoncé sur X l’attitude d’« économistes défaitistes […] incapables de comprendre les véritables causes de l’affaiblissement de l’Europe », pointant tour à tour « la bureaucratie bruxelloise », une fiscalité excessive, la transition écologique et l’étatisme.
  42. Ne manquez pas ce quartier parisien méconnu

    Tue, 02 Sep 2025 15:45:12 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/A3-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Les rues tortueuses sont bordées <span class="HwtZe" lang="fr"><span class="jCAhz ChMk0b"><span class="ryNqvb">par le cauchemar d'un urbaniste</span></span></span> : des bâtiments aux styles et aux états variés. Des demeures délabrées, empreintes de souvenirs d'une époque glorieuse passée, côtoient des boutiques branchées. Des restaurants animés côtoient de petits musées originaux. Une petite partie de l'enclave est un quartier juif depuis le XIIIe siècle. Une autre englobe ce que beaucoup considèrent comme la plus belle place de la ville, et peut-être même de toute l'Europe.<br><br>Ce quartier éclectique au cœur de Paris est appelé le Marais depuis l'époque romaine. Ce nom désignait le marais créé par une bifurcation de la Seine. Le marais a été asséché au XIIe siècle pour offrir plus d'espaces habitables à mesure que Paris grandissait, mais le nom, à l'image de la boue suintante qui recouvrait autrefois le quartier, est resté. Malgré son histoire mouvementée et ses attraits actuels, une grande partie du Marais est négligée par beaucoup de visiteurs de Paris. Si certains recherchent la magnifique place des Vosges, ils négligent souvent les ruelles colorées qui l'entourent tel un labyrinthe.<br><br>Après avoir été ouvert à l'habitation, le quartier du Marais a évolué tranquillement jusqu'en 1612, date à laquelle le roi Henri IV s'installe place des Vosges. Sa présence transforme le quartier en un quartier à la mode, prisé des aristocrates, des riches et des intellectuels. Puis survient la Révolution. Nombre des prestigieux habitants du Marais sont emprisonnés, voire pire. Les abords de la Bastille, dont la prise a déclenché l'insurrection qui a bouleversé la France à jamais, sombrent dans le déclin.<br><br><figure id="attachment_3047056" style="width: 600px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-medium wp-image-3047056" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/A4-600x388.jpg" alt="" width="600" height="388" /><figcaption class="wp-caption-text">Le roi Henri IV a vécu place des Vosges à Paris jusqu'au début de la Révolution française. (Crédit photo Victor Block)</figcaption></figure><br><br>Ces dernières années, cette tendance s'est inversée. Ce qui était devenu un quartier reculé est redevenu à la mode. La rénovation a permis une modernisation sans bouleversements. La plupart des élégants manoirs de particuliers du XVIIe siècle, autrefois appelés "hôtels", ont été épargnés. Nombre d'entre eux ont été transformés en bureaux, boutiques et musées. Pour le visiteur parisien, cette préservation transformatrice offre l'occasion de plonger dans le passé tout en gardant un pied fermement ancré dans le présent.<br><br>Le point de mire naturel de tout séjour dans le Marais est la place des Vosges. Son tracé respecte le plan imposé par Henri IV, qui imaginait le quartier comme un splendide quartier urbain digne de la royauté, avec une élégante place en son centre. Le cadre est d'une symétrie parfaite. Des hôtels particuliers identiques entourent un terrain verdoyant, leurs murs de briques roses surmontés de toits d'ardoise bleue. Restaurants et boutiques d'art et d'antiquités haut de gamme occupent les arcades couvertes qui relient les bâtiments.<br><br>Aujourd'hui, au lieu de l'aristocratie, la vaste pelouse est devenue un lieu de rassemblement pour le peuple parisien. Le clapotis des fontaines ajoute une touche ludique. Au centre, une statue de Louis XIII domine la scène. Sous son regard et son sourire, des enfants jouent, des amoureux se tiennent la main et des personnes de tous âges se promènent.<br><br>Fidèle à son histoire et d'un caractère quelque peu décalé, le Marais abrite de nombreux petits musées attrayants. Si ces petits joyaux ne rivalisent pas en taille avec les grandes attractions parisiennes, ils offrent de délicieuses introductions à des personnages et à des pages d'histoire souvent noyées dans le faste de sites plus connus.<br><br>Le plus grand nom du passé s'exprime au Musée Picasso. Il est installé dans l'Hôtel Salé ("le sel"), un hôtel particulier du XVIIe siècle construit pour un riche collecteur d'impôts sur le sel. Si les expositions ne présentent qu'une poignée d'œuvres célèbres de Picasso, elles constituent la plus grande collection d'œuvres de Picasso au monde réunie sous un même toit. Divers souvenirs offrent également un aperçu intime de l'homme derrière sa célébrité, comme des photographies de l'artiste jouant avec ses enfants et assistant à des corridas.<br><br>La maison du 6 place des Vosges, où Victor Hugo a vécu et travaillé pendant 15 ans au milieu du XIXe siècle, est plus petite et plus intime. Il y a écrit plusieurs chapitres des <em>Misérables</em> et d'autres ouvrages. Parmi les objets exposés figurent des illustrations de Victor Hugo pour ses romans, un de ses bustes par Rodin et un pupitre où l'auteur créait ses chefs-d'œuvre littéraires.<br><br>D'autres musées disséminés dans le quartier du Marais attirent les visiteurs les plus curieux. Le plus important est le Carnavalet, un imposant hôtel particulier du XVIe siècle qui abrite le Musée historique de la Ville de Paris. Quatre siècles du passé de la ville (XVe-XVIIIe) y sont retracés à travers des peintures, des maquettes et du mobilier.<br><br>Un diorama daté de 1527 dépeint de manière saisissante les rues étroites et exiguës du Paris du Moyen Âge. Des enseignes du XVIIIe siècle, époque où peu de gens savaient lire, illustrent un boucher représenté par un cochon et un boulanger identifié par une gerbe de blé. Parmi les souvenirs de la Révolution française, on trouve une facture de blanchisserie détaillée pour les vêtements extravagants de la famille royale et une échelle de corde utilisée par des prisonniers pour s'évader de la Bastille.<br><br>Une page d'histoire bien différente se tourne dans le quartier juif du Marais, centré le long de la rue des Rosiers. Ce complexe de ruelles étroites et sinueuses a conservé son caractère distinctif pendant des siècles. Boulangeries et boucheries casher rivalisent d'attention avec leurs vitrines ornées de ménorahs en métal argenté et de livres écrits en hébreu.<br><br><figure id="attachment_3047057" style="width: 600px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-medium wp-image-3047057" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/A5-600x403.jpg" alt="" width="600" height="403" /><figcaption class="wp-caption-text">Un café du quartier juif du Marais à Paris propose une cuisine casher traditionnelle. (Crédit photo Victor Block)</figcaption></figure><br><br>Des hommes âgés portant barbes noires et costumes tout aussi sombres, femmes enveloppées de châles et garçons coiffés de kippas se bousculent sur les trottoirs bondés, au milieu des touristes venus de toute la ville et du monde entier. Les odeurs de cornichons frais, de poitrine de bœuf et autres spécialités traditionnelles se mêlent aujourd'hui à celles des stands de falafels, témoins de l'afflux de Juifs d'Afrique du Nord ces dernières décennies.<br><br>L'atmosphère frénétique du lieu est bien loin de l'élégance tranquille de la place des Vosges toute proche. C'est cette juxtaposition d'attractions improbables qui confère au quartier du Marais son caractère unique et son statut de lieu incontournable pour les visiteurs de Paris.
  43. « Le miracle n’a pas eu lieu » : le RN appelle à une dissolution « ultra-rapide » après la rencontre avec François Bayrou

    Tue, 02 Sep 2025 15:05:58 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232728210-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Marine Le Pen et Jordan Bardella ont exigé mardi une « dissolution ultra-rapide » de l’Assemblée nationale, anticipant la probable chute du gouvernement de François Bayrou lors du vote de confiance prévu la semaine prochaine. Selon eux, « le miracle n’a pas eu lieu » à l’issue de leur rencontre avec le Premier ministre.</strong></p> <p class="p1">Après un entretien d’environ une heure avec François Bayrou, Marine Le Pen, cheffe de file des députés du Rassemblement national, a expliqué<span class="s1"> </span>: « Nous appelons, Jordan et moi-même, à une dissolution ultra-rapide. Parce que la réalité, c’est qu’il faut que la nouvelle majorité issue de ces nouvelles élections puisse construire un budget ».</p> <p class="p1">Jordan Bardella, président du RN, a souligné<span class="s1"> </span>: « Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget », estimant que l’échange n’a « pas fait changer » la position de son parti, qui compte voter contre la confiance au gouvernement lundi. Il a ajouté<span class="s1"> </span>: « Le miracle n’a pas eu lieu » lors de cet entretien.</p> <p class="p1"><strong>"Nous n’avons pas confiance"</strong></p> <p class="p1">Selon Bardella, les « portes n’étaient pas très ouvertes » du côté du Premier ministre, même si ce dernier a évoqué une éventuelle ouverture sur la question de l’immigration. Bardella a toutefois estimé que « le temps n’est plus à la discussion », fustigeant « les milliards (d’euros) qui partent en fumée dans une immigration qui est devenue une immigration de guichet social qui pèse sur les comptes de l’État ».</p> <p class="p1">Marine Le Pen a, de son côté, déclaré<span class="s1"> </span>: « Je n’ai pas eu le sentiment que François Bayrou entrait dans une phase de négociation ». Elle a ajouté<span class="s1"> </span>: « La réponse est simple : nous n’avons pas confiance » et « le seul moyen pour un Premier ministre de pouvoir avoir une durée de vie un peu plus longue serait de rompre avec le macronisme ».</p> <p class="p1">François Bayrou a lancé lundi une série de consultations politiques à la veille du vote de confiance du 8<span class="s1"> </span>septembre à l’Assemblée nationale, un rendez-vous crucial portant sur la question budgétaire et qui pourrait décider de l’avenir de son gouvernement.</p> Avec AFP
  44. Gérard Depardieu renvoyé devant la cour criminelle pour viols sur Charlotte Arnould

    Tue, 02 Sep 2025 14:40:23 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/05/GettyImages-2206416161.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>L’acteur Gérard Depardieu, 76 ans, déjà condamné pour agressions sexuelles, devrait être jugé une nouvelle fois, cette fois devant la cour criminelle départementale de Paris, pour des faits de viol sur la comédienne Charlotte Arnould.</strong></p> <p class="p1">Ce procès reste sous réserve de l’éventuel appel de l’acteur contre l’ordonnance de mise en accusation rendue par la juge d’instruction, procédure permise en matière criminelle, ce qui pourrait en modifier l’issue.</p> <p class="p1">Selon Me Carine Durrieu Diebolt, avocate de Charlotte Arnould, l’ordonnance de la juge ordonne le renvoi de Gérard Depardieu « devant la cour criminelle pour des agressions sexuelles et viols par pénétration digitale à deux dates les 7 et 13 août 2018 » au domicile parisien de l’acteur. Le parquet de Paris avait requis ce renvoi pour viols et agressions sexuelles. Le dossier a débuté par une plainte déposée par Charlotte Arnould en août 2018, qui avait d’abord été classée sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée » avant qu’une instruction soit ouverte à l’été 2020 à la suite de la constitution de partie civile de la jeune femme.</p> <p class="p1"><strong>« Jamais au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme. »</strong></p> <p class="p1">Sur Instagram, Charlotte Arnould a déclaré : « Sept ans après, sept ans d’horreur et d’enfer... (...). L’ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire », exprimant son soulagement face à cette décision. L’acteur, mis en examen depuis décembre 2020 et qui affirme que la relation était consentie, a pour sa part nié tout comportement abusif dans une lettre publiée dans <em>Le Figaro</em> en octobre 2023, affirmant : « Jamais au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme. » Son avocat, Me Jérémie Assous, s’est refusé à tout commentaire.</p> <p class="p1">L’affaire concerne des faits survenus à l’été 2018, alors que Charlotte Arnould, ancienne danseuse souffrant d’anorexie et engagée dans la pièce <em>Passion</em> de Fanny Ardant, s’était rendue chez Gérard Depardieu, « ami de la famille ». Elle affirme qu’il a agi à son encontre « au bout de 10 minutes » de son arrivée au domicile de l’acteur. Arnould a révélé publiquement son identité en décembre 2021, jugeant que l’enquête n’avançait pas, puis a exposé sa version dans un entretien au magazine <em>Elle</em> en avril 2023.</p> En mai dernier, il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage des <em>Volets verts</em> en 2021, décision dont il a interjeté appel. <p class="p1">Figure emblématique du cinéma français,Gérard Depardieu est lauréat de deux César du meilleur acteur et d’un prix d’interprétation à Cannes.</p> Avec AFP
  45. La Belgique reconnaîtra l’État palestinien à l’Assemblée générale des Nations Unies

    Tue, 02 Sep 2025 14:13:39 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2231621118-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le gouvernement belge a annoncé le 2 septembre qu'il reconnaîtrait un État palestinien à l'Assemblée générale des Nations Unies plus tard ce mois-ci, à la suite de démarches similaires de la <a href="https://www.theepochtimes.com/world/macron-says-france-will-recognize-palestinian-state-in-september-5892361">France</a>, de la <a href="https://www.theepochtimes.com/world/uks-starmer-threatens-to-recognize-palestinian-state-unless-israel-winds-down-gaza-conflict-5893817">Grande-Bretagne</a>, du <a href="https://www.theepochtimes.com/world/carney-says-canada-will-recognize-palestinian-state-in-september-5894437">Canada</a> et de l'<a href="https://www.theepochtimes.com/world/australia-to-recognize-palestinian-statehood-5899602?ea_src=ca-frontpage&amp;ea_med=world-news-0">Australie</a>.<br><br>« La Palestine sera reconnue par la Belgique lors de la session de l'ONU ! Et des sanctions fermes sont imposées au gouvernement israélien », <a href="https://x.com/prevotmaxime/status/1962677161568981219">a écrit</a> le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot sur X.<br><br>« Tout antisémitisme ou glorification du terrorisme par les partisans du Hamas sera également dénoncé plus fermement », a-t-il ajouté.<br><br>L'annonce de la Belgique est intervenue quelques heures après le lancement par Israël de frappes aériennes sur la bande de Gaza, le 1<sup>er</sup> septembre.<br><br>Israël mène une nouvelle offensive contre le Hamas à Gaza, suite à l'échec des négociations visant à conclure un cessez-le-feu. Israël affirme ne viser que le Hamas, qu'il accuse de s'installer délibérément dans des zones civiles.<br><br>Le 31 août, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que les frappes israéliennes avaient <a href="https://www.theepochtimes.com/world/israel-kills-hamas-spokesperson-5908606">tué</a> Abu Obeida, qui était le porte-parole de longue date du Hamas à Gaza.<br><br>Israël a tué la plupart des dirigeants militaires et politiques du Hamas depuis que le groupe terroriste, qui refuse de reconnaître l'État juif, a lancé une attaque contre Israël le 7 octobre 2023, tuant 1200 Israéliens et enlevant 251 personnes.<br><br>Une cinquantaine d'otages sont toujours détenus à Gaza, dont seulement 20 seraient encore en vie selon Israël.<br><br>Le mois dernier, un <a href="https://www.theepochtimes.com/world/hunger-in-gaza-strip-classified-as-famine-global-body-says-5904795">rapport</a> du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, un groupe indépendant d’organisations humanitaires et intergouvernementales qui surveille les conditions de faim dans le monde, a indiqué que les pénuries alimentaires dans la bande de Gaza ont atteint le niveau de la famine.<br><br><strong>« Tragédie humanitaire »</strong><br><br>« Face à la tragédie humanitaire qui se déroule en Palestine, notamment à Gaza, et face aux violences perpétrées par Israël en violation du droit international, et compte tenu de ses obligations internationales, notamment celle de prévenir tout risque de génocide, la Belgique se devait de prendre des décisions fortes pour accroître la pression sur le gouvernement israélien et les terroristes du Hamas », a écrit M. Prevot sur X.<br><br>Bruxelles a déclaré qu'elle signerait la Déclaration de New York, aux côtés de la France, de la Grande-Bretagne, du Canada, de l'Australie, de l'Arabie saoudite et de plusieurs autres pays, qui, selon M. Prevot, « trace la voie vers une solution à deux États ».<br><br>Le 29 août, le département d'État américain a <a href="https://www.epochtimes.fr/le-departement-detat-americain-refuse-des-visas-aux-responsables-palestiniens-avant-lassemblee-generale-des-nations-unies-3045482.html">déclaré</a> qu'il n'accorderait pas de visas à Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne (AP), et aux autres dirigeants de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui souhaitaient assister à la session de l'Assemblée générale des Nations Unies.<br><br>« Il est dans notre intérêt de sécurité nationale de tenir l’OLP et l’AP responsables du non-respect de leurs engagements et de la dégradation des perspectives de paix », a déclaré le département dans un <a href="https://www.state.gov/releases/office-of-the-spokesperson/2025/08/trump-administration-reaffirms-commitment-to-not-reward-terrorism-and-revokes-visas-of-palestinian-officials-ahead-of-unga/">communiqué</a>.<br><br>L’Autorité palestinienne considère le territoire de la Cisjordanie – qu’Israël a conquis en 1967 pendant la guerre des Six Jours – et Gaza comme son territoire, et considère Jérusalem-Est comme sa capitale.<br><br>Mais les États-Unis, qui <a href="https://it.usembassy.gov/statement-president-trump-jerusalem-december-6-2017/">ont reconnu</a> Jérusalem comme capitale israélienne en décembre 2017, affirment qu’un État palestinien ne peut être créé sans l’accord d’Israël.<br><br><strong>Netanyahou : la reconnaissance est une « récompense » pour le terrorisme</strong><br><br>Après que la France a annoncé qu'elle reconnaîtrait un État palestinien, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a <a href="https://www.epochtimes.fr/une-decision-qui-recompense-le-terrorisme-israel-denonce-la-reconnaissance-par-la-france-dun-etat-palestinien-3022215.html">déclaré</a> que cette décision « récompenserait le terrorisme » et risquerait de créer ce qu'il a décrit comme « un autre mandataire iranien ».<br><br>Lors d'une interview accordée à Sky News Australia le mois dernier, M. Netanyahu a <a href="https://www.theepochtimes.com/world/slumber-of-democracy-netanyahu-warns-australia-against-appeasing-terrorism-5904095">déclaré</a> que le Hamas disposait d'un « État de facto à Gaza, qu'il utilise pour commettre des meurtres, des pillages et des crimes monstrueux, ce qui revient à récompenser le terrorisme ».<br><br>Le mois dernier, alors qu’il visitait une nouvelle colonie israélienne proposée près de Jérusalem, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a <a href="https://www.theepochtimes.com/world/new-settlement-buries-the-idea-of-a-palestinian-state-says-israeli-minister-5901651">déclaré</a> : « Cette réalité enterre finalement l’idée d’un État palestinien, car il n’y a rien à reconnaître et personne à reconnaître. »<br><br>Le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas à Gaza indique que 63.557 palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre 2023.<br><br>Le 31 août, l’Association internationale des spécialistes du génocide, qui compte environ 500 membres, a adopté une <a href="https://genocidescholars.org/wp-content/uploads/2025/08/IAGS-Resolution-on-Gaza-FINAL.pdf">résolution</a> affirmant que « les politiques et les actions d’Israël à Gaza répondent à la définition juridique du génocide ».<br><br>Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que cette résolution était « une honte pour la profession juridique et pour toute norme académique » et qu'elle était « entièrement fondée sur la campagne de mensonges menée par le Hamas ».<br><br><em>Avec L'Associated Press et Reuters </em>
  46. Burkina Faso : l’homosexualité désormais illégale et passible de prison

    Tue, 02 Sep 2025 14:05:13 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2023/04/GettyImages-1062224044.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Le Burkina Faso a adopté lundi une loi instaurant des peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans pour les « auteurs de pratiques homosexuelles », marquant un tournant législatif dans ce pays d'Afrique de l'Ouest dirigé par une junte militaire critique de l’Occident.</strong></p> <strong>Une large réforme du Code des personnes et des familles entreprise</strong> <p class="p1">Jusqu’à présent, le Burkina Faso ne disposait d’aucune législation spécifique visant les personnes homosexuelles, qui vivent généralement dans la discrétion. La nouvelle loi, approuvée à l’unanimité par les 71 membres non élus de l’Assemblée législative de transition (ALT) - organe parlementaire mis en place après l’arrivée au pouvoir de la junte il y a près de trois ans - prévoit « une peine d’emprisonnement qui va de deux à cinq ans et des peines d’amende », selon le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, lors d’une allocution télévisée.</p> <p class="p1">Pour les étrangers, la sanction prévue est l’expulsion du territoire burkinabè.</p> <p class="p1">La junte, dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré depuis le coup d’État de septembre 2022, affiche une politique souverainiste et critique envers l’Occident, revendiquant des valeurs différentes et renforçant ses liens avec des partenaires comme la Russie ou l’Iran. La pénalisation des pratiques homosexuelles s’inscrit dans une réforme plus large du Code des personnes et des familles, qui introduit aussi d’autres changements, comme le durcissement des conditions d’accès à la nationalité par mariage (désormais entre cinq et sept ans de délai) et la reconnaissance légale des mariages religieux et coutumiers.</p><br><br> <figure id="attachment_2382404" style="width: 848px" class="wp-caption alignnone"><img class=" wp-image-2382404" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2023/07/GettyImages-1243667734.jpg" alt="" width="848" height="477" /><figcaption class="wp-caption-text">Le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, défile dans les rues de Ouagadougou le 2 octobre 2022. (IDRISSA OUEDRAOGO, ADAMA OUEDRAOGO/AFPTV/AFP via Getty Images)</figcaption></figure> <p class="p1">Le nouveau Code doit encore être promulgué par le capitaine Traoré et fera l’objet d’une campagne de sensibilisation nationale selon le ministre de la Justice. Ce durcissement politique s’inscrit dans un mouvement régional<span class="s1"> </span>: en août 2023, l’autorité de régulation des médias avait déjà interdit la diffusion de chaînes faisant la promotion de l’homosexualité, et au Mali voisin - également gouverné par une junte - une loi similaire a été votée en novembre 2024.</p> <p class="p1"><strong>La répression de l'homosexualité largement répandue sur le continent</strong></p> <p class="p1">En Afrique, sur 54 États, une trentaine interdisent et répriment l’homosexualité. Dans certains pays comme la Tanzanie, la Zambie, la Sierra Leone ou la Gambie, ces pratiques sont passibles de la réclusion à perpétuité. Au Nigeria, Kenya ou Malawi, les peines de prison peuvent atteindre 14 ans. Cette tendance s’oppose à l’évolution mondiale vers la dépénalisation, l’Association internationale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes (Ilga World), dénonçant une « régression troublante » dans plusieurs régions d’Afrique et d’Asie.</p> Avec AFP
  47. Jean-François Copé demande à Emmanuel Macron de « programmer sa démission » après les municipales

    Tue, 02 Sep 2025 13:49:27 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-14984311151.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>À moins d’une semaine du vote de confiance prévu le 8 septembre à l’Assemblée nationale, le climat politique reste extrêmement instable. <a href="https://www.epochtimes.fr/francois-bayrou-face-a-limpasse-des-consultations-sans-espoir-avant-le-vote-de-confiance-3047226.html">François Bayrou multiplie les consultations</a> pour tenter de préserver son gouvernement, tandis que certaines voix appellent Emmanuel Macron à démissionner. Parmi elles, celle de Jean-François Copé, qui lui demande d’accepter l’idée de programmer sa démission après les municipales, estimant que c’est la seule issue pour sortir du blocage institutionnel.</strong><br><br>Ce mardi 2 septembre sur <a href="https://www.rtl.fr/actu/politique/emmanuel-macron-doit-accepter-l-idee-de-programmer-sa-demission-assure-jean-francois-cope-sur-rtl-7900536473">RTL</a>, Jean-François Copé, maire de Meaux (Seine-et-Marne), a interpellé le président de la République en l’invitant à accepter l'idée de sa démission. Cette déclaration illustre la profonde instabilité politique et les tensions actuelles au sommet de l’État.<br><br><strong>« La seule solution »</strong><br><br>« Tant pis si je prêche dans le désert. La seule solution, c'est que le président de la République accepte cette idée de programmer sa démission », a déclaré l’ancien ministre délégué au Budget et à la réforme de l’État au micro de Thomas Sotto, avant de préciser toutefois : « Pas demain, sinon ça va être encore le désordre, mais au lendemain des municipales, dans six mois. »<br><br> <blockquote class="twitter-tweet"> <p dir="ltr" lang="fr">"La seule solution, que le président de la République accepte cette idée de programmer sa démission au lendemain des municipales dans 6 mois"<a href="https://twitter.com/jf_cope?ref_src=twsrc%5Etfw">@jf_cope</a> dans <a href="https://twitter.com/hashtag/RTLMatin?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#RTLMatin</a> avec <a href="https://twitter.com/ThomasSotto?ref_src=twsrc%5Etfw">@ThomasSotto</a> <a href="https://t.co/hvCLJY9hdz">pic.twitter.com/hvCLJY9hdz</a></p> — RTL France (@RTLFrance) <a href="https://twitter.com/RTLFrance/status/1962755893826625564?ref_src=twsrc%5Etfw">September 2, 2025</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script><br><br><br><br>Pour l’ex-leader de l’UMP, cette proposition, qui ne mettra pas « par terre la Ve République », vise à « émettre un point de vue », et non à « faire pression » sur Emmanuel Macron. Il a ajouté : « La seule pression qu'il peut avoir, ce sont les marchés financiers qui peuvent couler le pays, ou les Français qui peuvent s'énerver fortement. »<br><br><strong>« Un président de la République n’est pas un Kleenex jetable » </strong><br><br>Mais cette demande ne fait pas l’unanimité. Interrogé sur <a href="https://www.tf1info.fr/politique/videos/video-bruno-retailleau-appelle-a-ce-qu-il-n-y-ait-pas-de-pression-pour-une-demission-du-president-14221-2392091.html">TF1</a> ce lundi, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui s’est dit « gaulliste » mais pas « macroniste », a appelé « les hommes et les femmes politiques à faire en sorte qu'il n'y ait pas de pression pour la démission du président de la République ». Selon lui, cela fragiliserait « nos institutions » et « tous les présidents de la République qui viendront après ». « On a déjà une crise politique […], une crise budgétaire […], on ne va pas ajouter une autre crise qui serait une crise du régime », a-t-il insisté.<br><br>Toujours sur RTL, le maire de Meaux a réagi à ces propos en déclarant : « Il ne faut pas me dire qu'on ne veut pas de cette démission du président de la République parce qu'on est gaulliste. Je connais mon histoire constitutionnelle et je suis issu de la famille gaulliste. » Il a rappelé que le général de Gaulle avait démissionné à deux reprises, « et pas dans des petits moments », notamment en 1946, alors qu’il était « la star absolue, le libérateur de la France, et où les guerres intestines des partis rendaient le pays ingouvernable ».<br><br>« Un président de la République n’est pas un Kleenex jetable, ça représente quelque chose. C'est une institution au-delà de l'homme », a pour sa part affirmé ce lundi sur <a href="https://www.europe1.fr/politique/appel-a-la-demission-demmanuel-macron-un-president-de-la-republique-nest-pas-un-kleenex-jetable-affirme-agnes-pannier-runacher-771007">Europe 1</a> Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique. Elle a ajouté : « Ce sont les egos qui parlent, et ils parlent tellement fort qu'ils sont prêts à sacrifier les institutions et la stabilité du pays pour leur petit avenir politique. » Elle estime que ce qui se passe depuis un an à l'Assemblée nationale constitue une « stricte représentation du vote des Français ».
  48. Un missile lancé par les Houthis yéménites atterrit près d’un pétrolier en mer Rouge

    Tue, 02 Sep 2025 12:44:09 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-1680152660-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le groupe terroriste des Houthis a déclaré avoir lancé un missile sur un pétrolier au large des côtes saoudiennes, dans la mer Rouge, le 31 août.<br><br>Le centre britannique UKMTO (UK Maritime Trade Operations), qui surveille les incidents maritimes dans le golfe d'Aden et le sud de la mer Rouge, a déclaré avoir reçu un <a href="https://www.ukmto.org/recent-incidents#8a21a64a-bbe8-4237-9291-86ee6aef5971">rapport</a> faisant état d'un incident à 40 milles marins (soit 74 km) au sud-ouest de Yanbu, en Arabie saoudite.<br><br>« Un capitaine a signalé à l'UKMTO avoir vu un projectile inconnu provoquer un éclaboussement dans les environs de son navire et avoir entendu une forte détonation », a déclaré l'agence de sécurité maritime britannique le 31 août.<br><br>« Tous les membres d'équipage sont sains et saufs et le navire poursuit sa route. Les autorités mènent une enquête. Il est conseillé aux navires de naviguer avec prudence et de signaler toute activité suspecte à l'UKMTO. »<br><br>Le brigadier général Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites dirigées par les Houthis, a <a href="https://english.masirahtv.net/post/50417/Yemeni-Armed-Forces-Strike-Zionist-Oil-Tanker-in-Red-Sea%2C-Vow-Escalation-Until-Gaza-Siege">revendiqué</a> la responsabilité de l'attaque dans un message préenregistré diffusé sur Al-Masirah, une chaîne d'information satellite contrôlée par les Houthis.<br><br>M. Saree a déclaré que le navire, le Scarlet Ray, avait des liens avec Israël. Selon <a href="https://www.marinetraffic.com/en/ais/details/ships/shipid:6127078/mmsi:636017260/imo:9799654/vessel:SCARLET_RAY">MarineTraffic</a>, le Scarlet Ray est un navire-citerne de 145 mètres transportant des terres et des produits chimiques, battant pavillon libérien.<br><br>BLRT Repair Yards a déclaré dans un récent <a href="https://blrtyards.com/en/news-list/scarlet-ray/">communiqué</a> que le Scarlet Ray appartient à Eastern Pacific Shipping (EPS), une société internationale de gestion maritime basée à Singapour. EPS est contrôlée en dernier ressort par le milliardaire israélien <a href="https://www.linkedin.com/posts/cyril-ducau-3506939_how-idan-ofer-built-the-worlds-largest-private-activity-7275091659820879872-RrLN">Idan Ofer</a>.<br><br>Selon Associated Press, la société de sécurité maritime Ambrey a déclaré que le navire correspondait au « profil cible » des Houthis, car il appartient officiellement à Israël.<br><br>Un porte-parole d'EPS a confirmé par e-mail à <em>Epoch Times</em> que la société avait pris connaissance des rapports de sécurité alléguant que le Scarlet Ray était la cible d'une attaque.<br><br>« Nous confirmons que le navire n'a subi aucun dommage et continue de fonctionner sous le commandement de son capitaine », a-t-il déclaré.<br><br>« Tous les membres d'équipage à bord du Scarlet Ray sont sains et saufs. EPS suit de près la situation en coordination avec les autorités compétentes et les conseillers en sécurité. La sécurité de notre équipage reste notre priorité absolue. Pour l'instant, aucun autre détail opérationnel ne sera communiqué. »<br><br><strong>Israël tue le Premier ministre du gouvernement houthi du Yémen</strong><br><br>Les forces israéliennes ont <a href="https://www.theepochtimes.com/world/prime-minister-of-yemens-houthi-government-killed-in-israeli-strike-idf-5908488">déclaré</a> avoir mené une frappe sur la capitale yéménite Sanaa, contrôlée par les Houthis, le 28 août, tuant le Premier ministre du gouvernement organisé par les Houthis.<br><br>Les Forces de défense israéliennes ont annoncé cette frappe le 30 août, précisant qu'Ahmed Ghaleb al-Rahawi avait été tué « ainsi que d'autres hauts responsables du régime terroriste houthi ».<br><br>Les Houthis sont un groupe chiite zaïdite soutenu par l'Iran qui a vu le jour dans les années 1990. Le Yémen, soutenu par l'Arabie saoudite et la communauté internationale, lutte contre les Houthis, qui ont pris le contrôle d'une partie du Yémen ces dernières années.<br><br>Situé juste au sud de l'Arabie saoudite, le Yémen borde le golfe d'Aden et compte environ 40 millions d'habitants, selon les <a href="https://data.worldbank.org/indicator/SP.POP.TOTL?locations=YE">données de la Banque mondiale</a>.<br><br>Les Houthis, qui soutiennent le groupe terroriste Hamas dans la bande de Gaza, ont déclaré qu'ils attaquaient les navires liés à Israël.<br><br>L'Iran a fourni des <a href="https://www.theepochtimes.com/us/hegseth-warns-iran-will-pay-the-consequence-for-backing-yemens-houthis-5850567">drones</a> et des technologies de drones à ses alliés, notamment les Houthis au Yémen et le groupe terroriste Hezbollah au Liban. Tous deux ont utilisé des drones contre Israël, bien que les Houthis aient eu tendance à cibler les navires dans la mer Rouge et le détroit de Bab el-Mandeb.<br><br><em>Ryan Morgan a contribué à la rédaction de cet article.</em><br><br><em>Avec Associated Press</em>
  49. La chute des ventes européennes de Tesla s’est poursuivi en août

    Tue, 02 Sep 2025 11:33:47 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-1239416769-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>La chute des ventes de Tesla en Europe s'est prolongée jusqu'en août, avec de fortes baisses sur les marchés clés soulignant les difficultés du constructeur américain de véhicules électriques (VE) face à la concurrence chinoise croissante et à la réaction des consommateurs contre le PDG Elon Musk.<br><br>De nouvelles données du groupe automobile français Plateforme automobile <a href="https://pfa-auto.fr/wp-content/uploads/2025/09/Flash-Marche-publication-mensuelle-PFA.pdf">montrent que</a> les immatriculations de Tesla ont chuté de 47,3 % en glissement annuel en août, tandis que le marché français global des voitures particulières a progressé de 2,2 % pour atteindre 87.850 véhicules. Sur les huit premiers mois de 2025, les immatriculations de voitures neuves en France ont diminué de 7,1 %, bien que la baisse de 39,4 % de Tesla ait largement dépassé celle du marché.<br><br>Le tableau était encore plus sombre dans les pays nordiques. En Suède, les immatriculations de Tesla ont chuté de 84,4 %, selon <a href="https://mobilitysweden.se/statistik/Nyregistreringar_per_manad_1/nyregistreringar-2025/personbilar-och-bussar-okar-i-augusti">l'association professionnelle</a> Mobility Sweden, tandis que les ventes globales ont augmenté de 6 %. Au Danemark, les <a href="https://mobility.dk/nyheder/elektrisk-bilsalg-i-august-usikkerhed-om-afgifter-truer/">ventes</a> de Tesla ont reculé de 42 %. Les Pays-Bas ont enregistré une baisse de 50 %.<br><br>Les seuls points positifs ont été la Norvège et l'Espagne, même si, là aussi, Tesla était à la traîne derrière son rival chinois BYD. En Norvège, où presque toutes les voitures neuves vendues sont électriques, Tesla <a href="https://ofv.no/aktuelt/2025/nybilsalget-fortsetter-%C3%A5-%C3%B8ke-og-flere-vil-eie-bilen-selv">a progressé de</a> 21,3 % en août. Mais les ventes de BYD ont bondi de 218 %, consolidant ainsi sa position de marque de véhicules électriques à la croissance la plus rapide en Scandinavie.<br><br>En Espagne, les ventes de Tesla <a href="https://anfac.com/matriculaciones-vehiculos-electricos-e-hibridos-ccaa-agosto-2025/">ont bondi</a> de 161 % pour atteindre 1435 véhicules, en partie grâce à de généreuses subventions. Cependant, BYD a dépassé Tesla avec 1827 véhicules vendus, soit une augmentation de 400 %. Depuis le début de l'année, les ventes de BYD en Espagne ont bondi de 675 % pour atteindre 14.181 unités. Tesla a connu une hausse plus modeste de 11,6 % pour atteindre 9303 unités. Certains analystes ont mis en garde contre le fait que le pic de Tesla en août pourrait avoir été gonflé par le calendrier des livraisons. Andy Leyland, cofondateur de SC Insights, spécialiste de la chaîne d'approvisionnement, a déclaré que la publication des chiffres trimestriels jusqu'à fin septembre permettrait d'avoir une vision plus claire des ventes de Tesla.<br><br><strong>Diapositive plus large</strong><br><br>La faiblesse enregistrée par Tesla en août sur certains marchés européens clés fait suite à une forte baisse en juillet sur les deux plus grands marchés automobiles européens. Les ventes de la société au Royaume-Uni ont chuté de près de 60 %, pour atteindre 987 véhicules, tandis que les immatriculations en Allemagne ont baissé de 55 %, avec 1110 véhicules, selon les organismes nationaux du secteur. Au cours des sept premiers mois de 2025, les ventes de Tesla en Allemagne ont chuté de près de 58 %, pour atteindre 10.000 unités.<br><br>Au cours de la même période, les ventes de BYD au Royaume-Uni ont presque quadruplé pour atteindre 3184 unités, et les ventes en Allemagne ont presque quintuplé pour atteindre 1126 unités.<br><br>Les données de l'Association des constructeurs européens d'automobiles montrent que Tesla a perdu des parts de marché en Europe pendant sept mois consécutifs, avec des immatriculations <a href="https://www.acea.auto/pc-registrations/new-car-registrations-0-7-in-july-2025-year-to-date-battery-electric-15-6-market-share/">en baisse</a> de 42,4 % sur un an en juillet.<br><br>Selon les analystes, les difficultés de Tesla en Europe reflètent à la fois la dynamique du marché et la perception de la marque. L'entreprise n'a pas lancé de nouveau modèle grand public depuis le Model Y en 2020, tandis que ses concurrents ont inondé le marché de nouvelles offres.<br><br>« L’une des raisons pour lesquelles nous continuons à voir des volumes Tesla décevants peut être en partie attribuée à un environnement de marché plus compétitif », a déclaré Matthias Schmidt de Schmidt Automotive Research.<br><br>Les dirigeants de Tesla ont précédemment estimé que la baisse des ventes reflétait le passage à la production du modèle Y remanié, qui a été la voiture la plus vendue en Europe en 2023. Les livraisons ont commencé en juin, mais le modèle a connu des difficultés : en août, les ventes du modèle Y ont chuté de 46,5 % au Danemark et de 87 % en Suède.<br><br>Le ralentissement de Tesla en Europe fait suite à des résultats trimestriels médiocres. La société <a href="https://www.tesla.com/sites/default/files/downloads/TSLA-Q2-2025-Update.pdf">a annoncé</a> une baisse de 12 % de son chiffre d'affaires total par rapport à l'année précédente, pour atteindre 22,5 milliards de dollars, soit la plus forte baisse en dix ans, et une baisse de 42 % de son résultat d'exploitation, qui s'établit à 923 millions de dollars.<br><br>Lors d'une conférence téléphonique sur les résultats, Elon Musk a déclaré aux investisseurs que Tesla pourrait être confronté à « quelques trimestres difficiles » en raison de l'évolution des tarifs douaniers, de l'expiration des crédits d'impôt pour les véhicules électriques aux États-Unis et de l'évolution des cadres réglementaires pour la conduite autonome.<br><br><em>Avec Reuters </em>
  50. Déficit : le taux d’intérêt de la dette française à 30 ans atteint son plus haut niveau depuis 2011

    Tue, 02 Sep 2025 11:20:10 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/06/GettyImages-2209948754-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Le taux de la dette française à 30 ans a franchi mardi le seuil de 4,50<span class="s1"> </span>%, une première depuis 2011, marquant une détérioration du climat de confiance des investisseurs face à l’incertitude budgétaire. Cette situation survient à quelques jours du vote de confiance crucial pour le Premier ministre François Bayrou, prévu le 8 septembre à l’Assemblée nationale.</strong></p> <p class="p1">Depuis plusieurs années, la France doit composer avec un déficit public élevé et une dette représentant plus de 110<span class="s1"> </span>% du PIB, dans un contexte de ralentissement économique et de pressions politiques importantes. La conjoncture actuelle est marquée par une défiance croissante des marchés envers les finances publiques françaises, renforcée par l’instabilité politique et la difficulté à mettre en œuvre des mesures d’économie.</p> <p class="p1"><strong>Hausse record des taux</strong></p> <p class="p1">Mardi à 10h10, le taux français à 30 ans, considéré comme un indicateur clé de la confiance des marchés à long terme, atteignait 4,50<span class="s1"> </span>%, contre 4,45<span class="s1"> </span>% à la clôture la veille. La dernière fois que ce seuil avait été franchi en séance, c’était en novembre 2011, au plus fort de la crise des dettes souveraines en zone euro.</p> <p class="p1">Le taux est en hausse continue depuis lundi, où il s'élevait à 4,42<span class="s1"> </span>%, dans un contexte où la majorité pour le gouvernement Bayrou lors du prochain vote apparaît de plus en plus incertaine.</p> <strong>« Un signe très négatif de défiance » des investisseurs envers la France</strong> <p class="p1">Le taux d’emprunt français à dix ans, référence sur les marchés, a grimpé à 3,57<span class="s1"> </span>%, se rapprochant de celui de l’Italie, autrefois considéré comme le « mauvais élève » budgétaire de l’Europe. Cette tendance est, selon Aurélien Buffault de Delubac AM, « un signe très négatif de défiance » des investisseurs envers la France. Jim Reid, économiste chez Deutsche Bank, souligne que la crainte d’une nouvelle paralysie politique pourrait rendre la rigueur budgétaire plus complexe, une inquiétude accentuée par le niveau élevé du déficit français.</p> <p class="p1"><strong>Le taux d’intérêt auquel la France emprunte plus élevé que celui de la Grèce</strong></p> <p class="p1">En septembre 2024, le taux d'intérêt à 5 ans pour la France a atteint 2,48<span class="s1"> </span>%, dépassant les 2,40<span class="s1"> </span>% pour la Grèce. Même le taux de référence à 10 ans français a fini par égaler, voire dépasser brièvement, celui de la Grèce autour de 3,045<span class="s1"> </span>% contre 3,04<span class="s1"> </span>% dans certains épisodes de tension sur les marchés. Cette inversion concerne principalement les obligations récentes<span class="s1"> </span>; historiquement, la France bénéficiait de taux sensiblement plus faibles.</p> <p class="p1">Ce revirement souligne une inquiétude nouvelle pour la solidité financière de la France et met en lumière le spectaculaire redressement de la gestion budgétaire grecque. Désormais, la France doit consacrer une part plus importante de son budget au paiement des intérêts de la dette, réduisant d’autant les marges de manœuvre pour les politiques publiques ou les investissements. Ce signal inquiète tant les observateurs que les responsables politiques, car il signifie que la France inspire momentanément moins de confiance que la Grèce sur certains segments obligataires.</p> <p class="p1"><strong>Conséquences politiques et européennes</strong></p> <p class="p1">François Bayrou, qui a lancé lundi une série de consultations politiques avec divers partis, y compris le Parti communiste, poursuit ses efforts malgré les doutes exprimés jusque dans sa propre coalition. Il doit rencontrer cette semaine les représentants des partis soutenant le gouvernement et ceux du Rassemblement national.</p> <p class="p1">Les incertitudes pesant sur la France ont des répercussions sur le marché obligataire européen. En Allemagne, le rendement à 30 ans s’approche de ses sommets post-crise de 2011, tandis qu’au Royaume-Uni, il atteint son plus haut niveau depuis 1998, à 5,69<span class="s1"> </span>%.</p>
  51. Bruno Retailleau veut rendre délictuelle l’organisation de rave-parties

    Tue, 02 Sep 2025 11:00:15 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2225929635.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>L'organisation de rave-parties doit devenir "un délit et non pas seulement une contravention", a assuré lundi le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, qui dit vouloir s'inspirer de l'Italie.</strong><br><br>"L'Italie, il y a trois ans, a adopté une législation très dure où ils ont criminalisé l'organisation de ces manifestations. Elles sont interdites. Il va falloir faire la même chose en France", a lancé le ministre de l'Intérieur sur TF1.<br><br><strong>"Il faut faire que ce soit un délit"</strong><br><br>Le ministre réagissait notamment à l'organisation d'une rave-party dans les Corbières, touchés par le grand incendie d'août dans l'Aude, qui a exaspéré les habitants de la région.<br><br>"Il faut faire que ce soit un délit et non pas seulement une contravention, avec un risque de prison. En Italie, ça va jusqu'à six ans de prison et plusieurs dizaines de milliers d'euros d'amendes... On verbalise d'abord les organisateurs et puis, ensuite, aussi, la participation à hauteur, par exemple, de 750 euros", a-t-il poursuivi, dénonçant "un supermarché de la drogue à ciel ouvert".<br><br><strong>"Totalement indécent" sur "un territoire qui est meurtri"</strong><br><br>A Fontjoncouse, dans l'Aude, la rave a rassemblé jusqu'à 2.500 participants, selon la préfecture, durant le week-end et plus d'un millier de personnes étaient encore présentes lundi sur le campement improvisé au coeur d'une zone sinistrée par le gigantesque incendie qui a parcouru 16.000 hectares début août, tuant une personne et détruisant 36 habitations.<br><br>"C'est totalement indécent : une femme qui est morte. C'est un territoire qui est meurtri. On ne devrait pas faire la fête", a dénoncé le ministre, par ailleurs président des Républicains.<br><br><em>Avec AFP</em>
  52. Au Nigeria, une femme accusée de blasphème a été brûlée vive par la foule

    Tue, 02 Sep 2025 10:28:19 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-1247220206-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Une femme a été tuée ce week-end en étant brûlée vive par une foule à Kasuwan-Garba, dans l’État du Niger, au centre du Nigeria, après avoir été accusée de blasphème contre le prophète Mahomet. La police locale a confirmé l’incident lundi et a ouvert une enquête pour retrouver les responsables.</strong></p> <strong>Les agresseurs recherchés</strong> <p class="p1">Samedi, une foule a attaqué une vendeuse de nourriture nommée Amaye, originaire de l’État de Katsina, l’accusant d’avoir tenu des propos jugés blasphématoires à l’encontre du prophète Mahomet. Selon Wasiu Abiodun, porte-parole de la police du Niger, la victime a été « brûlée vive » lors de cette « attaque collective ».</p> <p class="p1">La police a condamné ce lynchage, qualifié d’« acte de justice populaire », et a appelé la population au calme pendant la poursuite des suspects. M. Abiodun a rappelé que les forces de l’ordre poursuivaient activement leurs efforts pour appréhender les agresseurs.</p> <p class="p1"><strong>Fortes tensions religieuses entre chrétiens et musulmans</strong></p> <p class="p1">Au Nigeria, le blasphème est puni de mort par la charia islamique, en vigueur dans douze États à majorité musulmane, parallèlement au droit commun. Toutefois, les suspects sont souvent tués par la foule sans bénéficier d’un procès. Ce phénomène s’inscrit dans un contexte de fortes tensions religieuses entre chrétiens et musulmans, les représailles collectives pour blasphème touchant les deux communautés.</p> <p class="p1">En juin 2023, à Sokoto, un boucher nommé Usman Buda avait été lapidé à mort pour un blasphème présumé, tandis qu’en 2022, une étudiante chrétienne, Deborah Samuel, avait été tuée par d’autres étudiants pour une accusation similaire. Par ailleurs, les tribunaux de la charia de Kano ont récemment condamné à mort deux prêcheurs et un chanteur musulman pour blasphème, bien que ces jugements fassent toujours l’objet d’un appel.</p> Avec AFP
  53. Royaume-Uni : le regroupement familial des réfugiés désormais suspendu

    Tue, 02 Sep 2025 10:10:41 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/06/GettyImages-2220204646.jpg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>Le Royaume-Uni a décidé lundi de suspendre temporairement les nouvelles demandes de regroupement familial pour les réfugiés sur son territoire, dans le cadre d’un durcissement de sa politique d’asile. Cette mesure, annoncée par la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper devant le Parlement, vise à répondre à l’afflux record d’exilés arrivant par petits bateaux et aux pressions subies par les autorités locales.</strong></p> <p class="p1">Le gouvernement explique que cette suspension doit permettre de faire face « aux pressions immédiates qui pèsent sur les autorités locales et aux risques liés aux bandes criminelles qui utilisent le regroupement familial pour encourager davantage de personnes à embarquer pour de dangereuses traversées ». Yvette Cooper précise que « de nouvelles règles (...) suspendent temporairement les nouvelles demandes » des familles de réfugiés, dans l’attente d’une réforme de l’immigration familiale prévue avant la fin de l’année.</p> <p class="p1">Entre juin 2024 et juin 2025, environ 21.000 visas ont été délivrés au titre de la réunification familiale, la plupart à des femmes et enfants selon le ministère de l’Intérieur.</p> <p class="p1">L’association Refugee Council s’inquiète des conséquences de cette décision, estimant qu’elle « va pousser davantage de gens désespérés dans les bras des passeurs ». Son chef, Enver Solomon, rappelle que jusqu’à présent, le regroupement familial était « l’une des seules voies sûres et légales permettant aux réfugiés fuyant la guerre et les persécutions d’être rejoints par leurs conjoints et enfants ».</p> <p class="p1"><strong>Afflux record de migrants</strong></p> <p class="p1">Selon les dernières statistiques officielles, plus de 111.000 personnes ont demandé l’asile au Royaume-Uni entre juin 2024 et juin 2025, un record depuis 2001. Plus de 50.000 migrants sont arrivés dans le pays en traversant la Manche depuis l’arrivée du Premier ministre Keir Starmer, en juillet 2024.</p> <p class="p1">La ministre de l’Intérieur a également annoncé la mise en œuvre du traité signé en août avec la France, qui prévoit le retour en France de migrants arrivés par petites embarcations et, en contrepartie, l’accueil au Royaume-Uni d’un nombre équivalent de migrants se trouvant sur le sol français. Les premiers migrants placés en détention à leur arrivée à Douvres début août rentreront prochainement en France, tandis que l’examen des demandes de migrants souhaitant s’installer au Royaume-Uni se poursuit, assorti de « stricts contrôles de sécurité ».</p>
  54. Pour chasser des squatteurs, une retraitée de 78 ans jette un nid de guêpes à l’intérieur de sa maison

    Tue, 02 Sep 2025 10:07:45 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/wasp-nest-335984_640.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>En Catalogne (Espagne), une femme de 78 ans a tenté de récupérer sa maison occupée illégalement en jetant un nid de guêpes à l’intérieur. L’affaire met en lumière le désarroi des victimes face aux failles de la législation espagnole sur le squat.</strong><br><br>À Sant Martí de Tous, un village catalan de plus de 1200 habitants, l’histoire de Montserrat Riera est devenue le symbole des difficultés rencontrées par les propriétaires face au squat. Partie en vacances avec sa famille, la retraitée découvre à son retour que sa maison est occupée par cinq squatteurs, comme l’a indiqué la radio <a href="https://www.cope.es/emisoras/catalunya/barcelona-provincia/barcelona/noticias/anciana-pueblo-barcelona-encuentra-casa-okupada-regresar-vacaciones-amenaza-okupas-inusual-iran-20250826_3200225.html">Cope</a> ce mardi 26 août. Pour elle, ce lieu où elle vit depuis plus de 50 ans est bien plus qu’un simple logement : il renferme de nombreux souvenirs.<br><br><strong>« C’est ma maison, et je ne les laisserai pas y rester »</strong><br><br>En rentrant chez elle, Montserrat découvre avec stupeur que la serrure a été changée et que les squatteurs refusent de quitter sa maison. « Ça a été comme un coup de poignard. C’est ma maison, où j’ai vécu avec mon mari, où j’ai élevé mes enfants. Je ne pouvais pas rester les bras croisés », a-t-elle expliqué à nos confrères.<br><br>Désemparée par l’inaction des autorités et la lenteur des procédures, elle laisse éclater sa colère et tente le tout pour le tout. Après avoir récupéré un nid de guêpes dans son jardin, elle le lance à travers une fenêtre entrouverte dans l’espoir de faire fuir les intrus. L’action n’a pas suffi à libérer sa maison, mais elle a attiré l’attention de tout le village, ainsi que des médias.<br><br>Cependant, les squatteurs ont non seulement refusé de quitter les lieux, mais ils ont aussi menacé Montserrat de porter plainte pour agression, estimant son geste dangereux. « Qu’ils portent plainte s’ils veulent. C’est ma maison, et je ne les laisserai pas y rester », a répliqué la septuagénaire face à ces menaces. Dans le village, elle a obtenu un soutien massif : de nombreux habitants se sont rassemblés devant la mairie pour réclamer une solution rapide et dénoncer une situation jugée intolérable pour une personne âgée.<br><br><strong>« C’est une injustice »</strong><br><br>Toutefois sur le plan juridique, la situation se révèle particulièrement complexe. Officiellement, la maison appartient à Jordi, le fils de Montserrat, installé à Barcelone et déjà propriétaire d’un autre logement. La justice espagnole ne reconnaît donc pas cette habitation comme sa résidence principale, ce qui rend toute expulsion immédiate impossible. Dans ces conditions, la procédure civile peut s’éterniser pendant plusieurs mois. « C’est une injustice. Ma mère vit là-bas, c’est sa maison, mais comme elle est à mon nom, on nous dit que cela peut prendre des mois pour la récupérer », a réagi le fils de la septuagénaire, visiblement très en colère.<br><br>Ce cas a relancé le débat sur l’inefficacité du cadre juridique espagnol face aux squats et met en lumière l’urgence de réformer la loi pour mieux protéger les propriétaires, en particulier dans les zones rurales. Si certains considèrent la réaction de Montserrat comme l’expression du désarroi des victimes, d’autres craignent que l’usage d’un nid de guêpes n’aggrave sa situation judiciaire.<br><br>Dans l’attente de la décision de justice, Montserrat reste déterminée et a d’ores et déjà lancé un avertissement : « Je ne voulais pas vous faire de mal, mais c'est ma maison. Partez. Sinon, je recommencerai, avec des guêpes, des abeilles ou n'importe quel insecte que je trouverai. » La vieille dame, relogée chez une amie, a conclu : « J'ai perdu la paix. Je n'arrive pas à dormir en repensant à mes affaires, à mes souvenirs. Mais je n'abandonnerai pas. »
  55. François Bayrou face à l’impasse : des consultations sans espoir avant le vote de confiance

    Tue, 02 Sep 2025 09:50:59 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232455257.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>À une semaine du vote de confiance prévu le 8 septembre à l'Assemblée nationale, François Bayrou multiplie les rencontres politiques dans une tentative apparemment désespérée de sauver son gouvernement.</strong><br><br>Le Premier ministre a entamé lundi une série de consultations qui s'annoncent infructueuses, tandis que les critiques pleuvent jusque dans sa propre coalition.<br><br><strong>Un marathon de consultations aux résultats prévisibles</strong><br><br>Après avoir reçu les dirigeants du Parti communiste lundi, François Bayrou poursuivra mardi et mercredi ses entretiens avec les responsables des partis de la coalition présidentielle et du Rassemblement national. Ces rencontres interviennent dans un contexte où l'issue du vote de confiance semble déjà scellée.<br><br>Marine Le Pen, cheffe des députés RN, a d'emblée douché les espoirs du Premier ministre. Si elle assistera au rendez-vous par "courtoisie républicaine", elle n'en attend "rien". Le Rassemblement national concentre désormais ses efforts sur une éventuelle dissolution de l'Assemblée, scénario dont il sortirait renforcé selon les sondages actuels.<br><br>Du côté communiste, Fabien Roussel n'a pas mâché ses mots, qualifiant le budget de "honteux" et exigeant la nomination d'un nouveau Premier ministre de gauche.<br><br><strong>Le Parti socialiste ferme définitivement la porte</strong><br><br>L'espoir résidait traditionnellement dans les négociations avec le Parti socialiste, dont les voix sont cruciales pour éviter la chute du gouvernement face à l'alliance de l'opposition de gauche et du RN. Cependant, Olivier Faure a catégoriquement exclu tout soutien, décrivant la position socialiste comme "irrévocable".<br><br>Les socialistes, qui se positionnent comme successeurs naturels de François Bayrou à Matignon, considèrent que le Premier ministre effectue désormais "sa tournée d'adieux". Cette opposition s'est cristallisée après la décision surprise du chef du gouvernement d'engager la responsabilité de son équipe sur un plan de désendettement impliquant 44 milliards d'euros d'effort budgétaire.<br><br>Même François Hollande a rejoint le concert de critiques, annonçant qu'il ne voterait pas la confiance et dénonçant "la méthode" du Premier ministre.<br><br><strong>Des soutiens fragiles et des critiques internes</strong><br><br>Si François Bayrou peut compter sur le soutien de Bruno Retailleau, son ministre de l'Intérieur, qui appelle les députés de son parti à ne pas "rejoindre les incendiaires", cette loyauté ne masque pas les divisions au sein de sa propre majorité.<br><br>Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, a publiquement regretté le manque de dialogue estival et critiqué "les mots maladroits" du Premier ministre concernant les oppositions prétendument en "vacances". Elle réclame par ailleurs l'abandon de la mesure la plus controversée : la suppression de deux jours fériés.<br><br>Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France, partage cette exaspération : "Ce plan est injuste, je l'avais dit dès la mi-juillet, or le Premier ministre n'a rien bougé, n'a rien changé."<br><br><strong>L'impasse budgétaire au cœur du conflit</strong><br><br>François Bayrou persiste à défendre sa vision, affirmant qu'aucune "politique courageuse" n'est possible sans "accord minimal" sur le "diagnostic". Il rejette fermement les propositions socialistes, qu'il considère comme "une menace sur les investissements en France".<br><br>Le PS propose pourtant une alternative en divisant par deux l'effort budgétaire et en le faisant porter "d'abord sur les grandes fortunes" via une taxe de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros. Malgré ses déclarations sur sa volonté de "négocier", l'attitude du Premier ministre envers ces propositions alimente les doutes sur sa sincérité.<br><br><strong>L'après-8 septembre déjà en discussion</strong><br><br>Face à l'échec annoncé des négociations, les consultations pourraient servir à préparer l'avenir politique post-chute du gouvernement. François Bayrou conservera quoi qu'il arrive son statut de leader du MoDem et ses 36 députés à l'Assemblée.<br><br>La question centrale devient celle de la formation d'un nouveau gouvernement "de stabilité" jusqu'en 2027, comme le souhaite Yaël Braun-Pivet. Ni les socialistes, ni le camp présidentiel, ni la droite ne réclament une nouvelle dissolution, mais leur capacité à s'entendre reste incertaine.<br><br><strong>Des tensions à gauche et à droite</strong><br><br>La gauche elle-même reste divisée. La France insoumise, favorable à une présidentielle anticipée, a prévenu les socialistes par la voix de Mathilde Panot qu'elle n'accorderait "pas de confiance à un gouvernement qui ne porte pas un programme de rupture".<br><br>À droite, les positions divergent également. Tandis que Bruno Retailleau maintient sa ligne de soutien, Valérie Pécresse, présidente LR d'Île-de-France, se prononce pour une élection présidentielle anticipée plutôt qu'une nouvelle dissolution.<br><br><strong>Une instabilité qui inquiète l'Europe</strong><br><br>Cette crise politique française n'échappe pas à l'attention internationale. Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, a exprimé lundi ses préoccupations face aux "risques de chute de gouvernement", soulignant l'impact potentiel sur la stabilité européenne.<br><br>L'issue du vote de confiance du 8 septembre semble donc acquise, laissant la France face à un nouveau défi : construire une majorité gouvernementale stable dans un paysage politique profondément fragmenté.
  56. Des frappes par impulsions électromagnétiques chinoises pourraient rapidement neutraliser les forces américaines et alliées en cas de conflit

    Tue, 02 Sep 2025 09:20:48 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-91296456-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br>Le régime chinois pourrait déployer des ogives nucléaires pour provoquer des attaques par impulsions électromagnétiques (EMP : Electromagnetic pulse) ciblant des bases militaires américaines ou des alliés dans le Pacifique, assurant potentiellement une victoire dans un conflit en isolant ces pays du soutien américain, selon le capitaine de la marine à la retraite Carl Schuster, qui a servi en tant que directeur des opérations au Centre de renseignement interarmées du Commandement du Pacifique de la marine américaine.<br><br>Mais un déploiement limité de telles armes — utilisant l'intense impulsion électromagnétique générée par les explosions nucléaires pour détruire les réseaux électriques et les équipements électroniques sur de vastes territoires — pourrait s'avérer décisif si le Parti communiste chinois (PCC) décidait de poursuivre ses ambitions géopolitiques par des moyens militaires.<br><br>En particulier, des attaques électromagnétiques au-dessus du Pacifique central "dévasteraient les systèmes de communication et de détection spatiaux utilisés par les États-Unis pour alerter, contrôler et informer leurs forces", a expliqué M. Schuster au journal <em>Epoch Times</em>.<br><br>Ainsi, "la RPC pourrait isoler le Japon et Taïwan", a-t-il ajouté, en utilisant l'acronyme de la République populaire de Chine.<br><br>Pékin considère la gouvernance démocratique de Taïwan comme une partie légitime de la Chine communiste, et effectue fréquemment des manœuvres navales et aériennes près du territoire de l’île.<br><br>Certains responsables des services de renseignement américains ont averti que l'Armée populaire de libération chinoise (APL) avait pour objectif d'être en mesure d'envahir Taïwan d'ici 2027.<br><br><strong>Extinction des feux</strong><br><br>Les armes nucléaires utilisées pour créer des impulsions électromagnétiques (EMP), également appelées HEMP (High Altitude Electromagnetic Pulse : Impulsion électromagnétique à haute altitude) en raison de la haute altitude de l'impact, auraient peu ou pas d'impact destructeur direct, mais causeraient des ravages à grande échelle en paralysant les infrastructures électriques et numériques dont dépendent l'industrie moderne, la logistique et les communications pour fonctionner.<br><br>Une seule bombe à hydrogène explosant à environ 400 km au-dessus des États-Unis générerait une impulsion électromagnétique couvrant les 48 États continentaux, selon un <a href="https://apps.dtic.mil/sti/pdfs/AD1051492.pdf">rapport</a> publié en 2017 par une commission du Congrès américain.<br><br>Avec la plupart des équipements électriques et des sources d'énergie hors service, notamment les véhicules à moteur, des millions de personnes dans les zones touchées par une impulsion électromagnétique seraient confrontées à la famine ou exposées aux éléments.<br><br>La Chine possède actuellement environ 600 têtes nucléaires, et selon le Pentagone, elle est en bonne voie pour étendre son arsenal à 1000 bombes d’ici 2030.<br><br>N'importe laquelle de ces armes pourrait être utilisée pour une frappe électromagnétique, la taille de la zone touchée dépendant de la puissance de l'ogive et de l'altitude à laquelle la détonation se produit.<br><br>La Chine est également à la pointe du développement des dispositifs à micro-ondes à haute puissance (HPM : High-Powered Microwave), qui sont des armes à énergie dirigée conçues pour neutraliser ou détruire des équipements électroniques à plus petite échelle. Les dispositifs HPM sont couramment utilisés pour la défense aérienne contre les drones et les missiles, mais ils peuvent également être utilisés à des fins offensives en étant installés sur des missiles ou des avions pour cibler les infrastructures ennemies.<br><br><figure id="attachment_3047403" style="width: 2000px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-full wp-image-3047403" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-1175318272.jpg" alt="" width="2000" height="1333" /><figcaption class="wp-caption-text">Des missiles balistiques intercontinentaux chinois DF-41 à capacité nucléaire sont présentés lors d'un défilé militaire sur la place Tiananmen à Pékin, le 1er octobre 2019. (Greg Baker/AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br><strong>Entre la guerre conventionnelle et nucléaire</strong><br><br>Tin Pak, chercheur invité à l'Université nationale de défense de Taïwan, a souligné dans un <a href="https://jsis.washington.edu/news/chinas-high-altitude-electromagnetic-pulse-weapons-cyberwarfare-and-nuclear-deterrence/">article</a> publié par l'Université de Washington en 2024 que les autorités militaires chinoises et américaines n'ont pas clairement indiqué leur position officielle quant à savoir si l'utilisation d'explosions nucléaires pour générer des impulsions électromagnétiques serait considérée comme un acte de guerre nucléaire.<br><br>La littérature militaire publiée récemment dans les deux pays suggère que les frappes électromagnétiques par bombe nucléaire se situent en dessous du seuil correspondant à une attaque nucléaire directe, mais selon M. Pak, l'APL accorde une grande importance à l'utilisation des impulsions électromagnétiques dans les opérations offensives.<br><br>Il a fait remarquer que les écrits militaires chinois décrivent souvent les frappes électromagnétiques en utilisant le terme "masse d'assassin", qui fait référence à une arme cachée utilisée par un guerrier pour vaincre d'un seul coup un adversaire autrement plus fort.<br><br>L'article cite un document d'orientation de la Commission militaire centrale du PCC, qui identifie la guerre de l'information comme la principale forme de guerre utilisée par la Chine. Ce document, publié par l'Université nationale de défense de l'APL, qualifie les cyberattaques visant les communications et les infrastructures de l'ennemi de "carte maîtresse pour un pays faible face à un pays puissant".<br><br>"Alors que les Japonais ont cherché à porter un premier coup dévastateur contre les forces navales américaines déployées à Hawaï pendant la Seconde Guerre mondiale, il semble que la République populaire de Chine ait également envisagé une attaque surprise similaire à l'aide d'armes électromagnétiques à impulsion haute énergie (HEMP)", a écrit M. Pak.<br><br><figure id="attachment_3047402" style="width: 2000px" class="wp-caption alignnone"><img class="size-full wp-image-3047402" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-1230429161.jpg" alt="" width="2000" height="1333" /><figcaption class="wp-caption-text">Des soldats de l’Armée populaire de libération chinoise se rassemblent lors d’une formation militaire dans les montagnes du Pamir à Kashgar, dans la région nord-ouest du Xinjiang, en Chine, le 4 janvier 2021. (STR/AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br><strong>‘Leçon de Pearl Harbor’</strong><br><br>Frapper directement les États-Unis « pourrait entraîner une riposte américaine que Pékin ne peut se permettre », a expliqué M. Schuster à <em>Epoch Times</em>.<br><br>« [Cependant], si une arme HEMP peut produire l'effet souhaité dans une zone ou une région opérationnelle donnée sans affecter le territoire national américain, le risque de représailles nucléaires est considérablement réduit », a-t-il poursuivi, ajoutant que le PCC avait peut-être tiré les leçons de l'expérience japonaise lors de la Seconde Guerre mondiale, à savoir la « leçon de Pearl Harbor ».<br><br>Bien que les relations entre les États-Unis et le Japon étaient déjà mauvaises avant l'attaque surprise japonaise du 7 décembre 1941, l'opinion publique américaine était mitigée quant à la perspective d'une guerre. Mais après les frappes injustifiées contre la base navale hawaïenne, qui ont coûté la vie à près de 2400 militaires et civils américains, l'opinion publique s'est largement ralliée à l'idée de vaincre totalement l'Empire japonais.<br><br>La Chine communiste a testé sa première bombe nucléaire en 1964.<br><br>« Pour les États-Unis, il serait beaucoup plus difficile de rallier la population contre la Chine » après une frappe qui ne viserait que les alliés ou les ressources militaires et de renseignement américains déployés en dehors des États-Unis, a souligné M. Schuster.<br><br>Selon lui, si le dirigeant du PCC Xi Jinping accorde une « grande priorité » à la conquête de Taïwan, il considère toutefois que le Japon voisin est une cible plus probable pour les frappes EMP chinoises.<br><br>Aux côtés des États-Unis, le Japon, qui possède ses propres forces militaires et accueille des troupes américaines, serait un autre allié potentiel pour venir en aide à Taïwan si le régime chinois tentait de prendre l’île par la force.<br><br>Alors que « la Chine devrait reconstruire Taïwan après les ravages causés par une impulsion électromagnétique » en rétablissant ses « infrastructures électriques et numériques, détruire celles du Japon empêcherait toute intervention américaine en faveur de Taïwan et enverrait un message géopolitique très fort aux dirigeants politiques de Taipei, qui réduirait, voire anéantirait, leur volonté de résister », a poursuivi M. Schuster.
  57. Rave-party dans l’Aude : le maire s’oppose, mais la fête se poursuit sur les lieux de l’incendie

    Tue, 02 Sep 2025 09:15:51 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232191616-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>La colère monte parmi les habitants des Corbières, déjà éprouvés par le vaste incendie qui a ravagé la région en août, face à la tenue d'une rave-party depuis trois jours au cœur de terres récemment calcinées.</strong></p> <p class="p1"><strong>"La tension est en train de monter"</strong></p> <p class="p1">« La rave continue. La tension est en train de monter. Après les incendies qu’on a connus, les habitants sont à bout de nerfs, on a des gens qui ont tout perdu, et ceux-là qui font la fête au milieu, ça va mal finir », alerte Christophe Tena, maire du village viticole de Fontjoncouse (140 habitants). La fête, qui a d’abord rassemblé jusqu’à 2500 personnes selon la préfecture de l’Aude, comptait encore 1500 participants lundi, avec des camions immatriculés en France, en Espagne et en Italie.</p><br><br> <figure id="attachment_3047440" style="width: 851px" class="wp-caption alignnone"><img class=" wp-image-3047440" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232191530-600x400.jpg" alt="" width="851" height="567" /><figcaption class="wp-caption-text">Des raveurs se tiennent à côté de leurs véhicules en attendant d’accéder au site d’une rave party organisée au milieu des terres brûlées à Fontjoncouse, dans l’Aude, le 30 août 2025. (Idriss Bigou-Gilles / AFP via Getty Images)</figcaption></figure><br><br><strong>Ils "viennent danser sur les cendres de ces gens-là"</strong> <p class="p1">Installé dans une plaine agricole entre Fontjoncouse et Coustouge, le rassemblement est situé au cœur de la zone touchée par l’incendie du 5 au 10 août, qui a détruit 16000 hectares, 36 habitations et causé un décès. « C’est déplacé. On est dans le désespoir complet. C’est lamentable », constate Fabien Vergnes, viticulteur à Tournissan, autre village sinistré.</p> <p class="p1">Le chef étoilé Gilles Goujon, installé à Fontjoncouse, exprime lui aussi son indignation : « C’est inqualifiable. Il y a des mecs qui ont tout perdu ici. Et eux viennent danser sur les cendres de ces gens-là ».</p><br><br> <figure id="attachment_3047444" style="width: 887px" class="wp-caption alignnone"><img class=" wp-image-3047444" src="https://myadmin.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/GettyImages-2232191359-600x400.jpg" alt="" width="887" height="591" /><figcaption class="wp-caption-text">Gilles Goujon (au c.), chef du restaurant trois étoiles Michelin « L’Auberge du Vieux Puits », réagit alors qu’il se tient aux côtés de gendarmes sur une route menant à une rave-party organisée au milieu des terres brûlées à Fontjoncouse, dans l’Aude, le 30 août 2025. (Idriss Bigou-Gilles / AFP via Getty Images)</figcaption></figure> <p class="p1"><strong>Des affrontements entre fêtards et habitants</strong></p> <p class="p1">Plusieurs incidents ont eu lieu, avec des affrontements entre fêtards et habitants, et des voitures endommagées. Le maire de Fontjoncouse résume la frustration locale : « Ils sont sur des propriétés privées, sans autorisation, ils détruisent tout et la préfecture me dit qu’on ne peut rien faire pour les faire partir. On marche sur la tête. Les gens sont en colère, ça risque de dégénérer ».</p> <p class="p1">Malgré l’intervention des forces de l’ordre, qui distribuent des amendes de 135 euros et tentent de bloquer l’accès au site, de nombreux fêtards demeurent sur place. Trois personnes ont été placées en garde à vue pour des délits routiers et infractions à la législation sur les stupéfiants, selon la gendarmerie.</p> <p class="p1">La préfecture a appelé lundi les participants à quitter la zone et averti que « l’ensemble des personnes contrôlées seront verbalisées pour le non-respect de l’arrêté préfectoral interdisant l’accès à zone de feu ».</p> <p class="p1"><strong>Les rave-parties bientôt "un délit" ?</strong></p> <p class="p1">Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a estimé lundi sur TF1 que l’organisation de rave-parties devrait être « un délit et non pas seulement une contravention », souhaitant s’inspirer de la législation italienne mise en place il y a trois ans.</p> <p class="p1">Sur place, l’accès difficile entretient le statu quo<span class="s1"> </span>: « Tant qu’ils ont à boire, à manger, à fumer, ils ne s’en vont pas. Je ne sais plus quoi faire », constate, dépité, le maire de Fontjoncouse, en pleine période de vendanges. Les forces de l’ordre restent mobilisées, appuyées par un hélicoptère et la protection civile.</p> <p class="p1">Pour Célia, l’une des participantes, « l’organisation s’est dit que comme c’était brûlé on n’allait pas gêner », tout en assurant que le volume du sound system a été réduit. Les allées et venues continuent entre jeunes venus de toute la France et habitants excédés, dans un paysage encore marqué par la catastrophe.</p> Avec AFP
  58. Paracétamol et grossesse : le vrai risque pour le cerveau de l’enfant

    Tue, 02 Sep 2025 06:56:18 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/id5814215-Tylenol-brand-pain-relief-medicineKO-1080x720-795x447.jpg" /><img href="" /><br><br><strong>Une étude récente suggère que l’usage du paracétamol pendant la grossesse pourrait accroître le risque pour l’enfant de développer un trouble du spectre autistique ou un TDAH.</strong> <p data-start="179" data-end="373">Vendu sous différentes  marques, le paracétamol est depuis longtemps considéré comme l’analgésique le plus sûr pour soulager fièvre et douleurs chez les femmes enceintes.</p> <p data-start="375" data-end="625" data-is-last-node="" data-is-only-node="">Mais selon des<a href="https://ehjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12940-025-01208-0"> chercheurs</a> de l’université de Harvard, dirigés par Andrea Baccarelli, l’exposition in utero à ce médicament augmenterait la probabilité de troubles neurodéveloppementaux, dont l’autisme et le TDAH, d’après un <a href="https://hsph.harvard.edu/news/using-acetaminophen-during-pregnancy-may-increase-childrens-autism-and-adhd-risk/">communiqué</a> publié le 20 août.</p> En analysant 46 études portant sur 100.000 participants, des chercheurs ont évalué le lien entre la prise de paracétamol pendant la grossesse et des troubles du développement neurologique comme l’autisme et le TDAH. <p data-start="222" data-end="653">Leur synthèse met en évidence plusieurs travaux montrant une augmentation statistiquement significative du risque, tandis qu’un nombre plus limité d’études n’a pas retrouvé cette association. Publiée le 13 août dans <em data-start="438" data-end="464">BMC Environmental Health</em>, la recherche ne démontre pas que le paracétamol cause directement ces troubles, mais elle remet en question les recommandations actuelles concernant son usage chez les femmes enceintes.</p> <p data-start="655" data-end="1064" data-is-last-node="" data-is-only-node="">« Nos résultats suggèrent que les études les plus rigoureuses sont aussi celles qui pointent un lien entre l’exposition prénatale au paracétamol et un risque accru d’autisme et de TDAH », <a href="https://www.mountsinai.org/about/newsroom/2025/mount-sinai-study-supports-evidence-that-prenatal-acetaminophen-use-may-be-linked-to-increased-risk-of-autism-and-adhd">souligne</a> Didier Prada, professeur à l’Icahn School of Medicine de Mount Sinai (USA). Il rappelle qu’au vu de l’usage massif de ce médicament, même une faible hausse du risque aurait d’importantes conséquences de santé publique.</p> Le Pr Prada rappelle toutefois que les femmes enceintes ne doivent pas arrêter leur traitement sans avis médical, soulignant que fièvre et douleurs non prises en charge peuvent aussi nuire au bébé. Selon lui, l’enjeu est de discuter avec son médecin des options les plus sûres et d’envisager, lorsque possible, des alternatives non médicamenteuses. <p data-start="346" data-end="747">Cette étude s’ajoute à un corpus de recherches déjà fourni sur le paracétamol. En 2019, une équipe de l’université Johns Hopkins avait montré, à partir d’analyses de sang de cordon ombilical, que les nouveau-nés les plus exposés présentaient un risque environ trois fois plus élevé d’être diagnostiqués plus tard avec un TDAH ou un trouble du spectre autistique, par rapport à ceux le moins exposés.</p> <p data-start="749" data-end="1093" data-is-last-node="" data-is-only-node="">À l’inverse, une <a href="https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2817406">étude</a> parue l’an dernier dans le <em data-start="799" data-end="844">Journal of the American Medical Association</em> — financée par les Instituts nationaux de santé américains — n’a trouvé aucun lien entre la prise de paracétamol pendant la grossesse et un risque accru d’autisme, après analyse des données de 2,5 millions d’enfants nés en Suède entre 1995 et 2019.</p> L’étude souligne aussi que certains travaux antérieurs pourraient avoir été biaisés par des facteurs extérieurs, ce qui aurait amplifié l’apparente corrélation entre paracétamol et troubles neurodéveloppementaux. <p data-start="620" data-end="965" data-is-last-node="" data-is-only-node="">De son côté, la FDA, l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité des aliments et des médicaments, l’équivalent américain d’une autorité comme l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) en France, mais avec un champ d’action plus large, rappelle sur son site être consciente des interrogations autour de l’innocuité du paracétamol pendant la grossesse.</p>  L’agence invite les femmes enceintes à discuter systématiquement de tout traitement avec leur médecin, soulignant que l’usage d’antalgiques doit être soigneusement pesé en raison des incertitudes persistantes.<br><br>&nbsp;
  59. Affaire Bolsonaro : les chefs d’accusation détaillés par la justice brésilienne

    Tue, 02 Sep 2025 06:55:17 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/08/Bolse-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><p class="p1"><strong>L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro fait l'objet d'accusations criminelles pour avoir dirigé une organisation conspirant contre le processus démocratique. Le parquet l'accuse d'avoir orchestré un plan visant à empêcher la prise de fonction de Luiz Inacio Lula da Silva après sa défaite électorale de 2022.</strong></p> <p class="p1"><strong>Les fondements de l'accusation</strong></p> <p class="p1">Le ministère public brésilien accuse formellement Jair Bolsonaro, 70 ans, d'avoir dirigé une organisation criminelle dans le but de se maintenir au pouvoir malgré sa défaite électorale face à Luiz Inacio Lula da Silva en octobre 2022. Cette accusation majeure expose l'ancien chef d'État à une peine d'emprisonnement pouvant atteindre 40 années.</p> <p class="p1">Les charges retenues englobent plusieurs délits graves : désinformation systématique, organisation de réunions conspiratoires avec des militaires de haut rang, et participation présumée à l'élaboration d'un plan d'assassinat visant des personnalités politiques et judiciaires clés. Le procès entre mardi dans sa phase décisive avec le début des délibérations des magistrats de la Cour suprême.</p> <p class="p1">L'ancien président, nostalgique assumé de la dictature militaire qui a gouverné le Brésil de 1964 à 1985, clame son innocence face à ces accusations qu'il qualifie de persécution politique. Cependant, les éléments rassemblés par l'enquête judiciaire dessinent le portrait d'une tentative orchestrée de subversion démocratique.</p> <p class="p1"><strong>Une campagne de désinformation préméditée</strong></p> <p class="p1">Selon l'acte d'accusation, les premiers signes du plan putschiste remontent à 2021, soit plus d'un an avant l'élection présidentielle. Le parquet documente une campagne de désinformation délibérée visant à "disséminer des soupçons de fraude" concernant le processus électoral, dans l'objectif de "légitimer une intervention militaire" ultérieure.</p> <p class="p1">Cette stratégie s'est concrétisée par plusieurs actions publiques de Bolsonaro. En juillet 2022, lors d'une réunion documentée, l'ancien président aurait déclaré que "tout est en place pour que Lula gagne dès le premier tour, en fraudant". Ces propos, enregistrés et versés au dossier, illustrent selon l'accusation la volonté délibérée de remettre en cause l'intégrité du scrutin avant même son déroulement.</p> <p class="p1">L'offensive contre la crédibilité électorale s'est poursuivie par une présentation controversée devant un parterre d'ambassadeurs étrangers, au cours de laquelle Bolsonaro a tenté de discréditer le système d'urnes électroniques brésilien. Le parquet interprète cette démarche comme une tentative de "préparer la communauté internationale au non-respect du résultat des élections". Ces déclarations publiques ont d'ailleurs valu à Bolsonaro d'être déclaré inéligible jusqu'en 2030 par la justice électorale en 2023.</p> <p class="p1"><strong>Réunions conspiratoires au palais présidentiel</strong></p> <p class="p1">Après sa défaite au second tour fin octobre 2022, Bolsonaro a continué d'exercer ses fonctions présidentielles jusqu'à l'investiture de Lula le 1er janvier 2023. Cette période de transition a été marquée, selon l'accusation, par plusieurs réunions tenues dans sa résidence officielle du palais de l'Alvorada, destinées à évaluer les moyens de se maintenir au pouvoir.</p> <p class="p1">Ces rencontres auraient abouti à l'élaboration d'un décret prévoyant l'instauration d'un "état de siège" et la convocation de nouvelles élections. Mauro Cid, ancien aide de camp de Bolsonaro qui a conclu un accord de collaboration avec la justice, a témoigné que l'ex-président avait "reçu, lu" puis "retouché" personnellement ce document avant de le présenter aux membres du haut commandement militaire.</p> <p class="p1">Cependant, cette tentative de coup d'État institutionnel s'est heurtée au refus catégorique des plus hauts responsables militaires. Carlos de Almeida Baptista, commandant de l'Armée de l'air à l'époque, a déclaré devant la Cour suprême : "Je lui ai dit que, quoi qu'il arrive, il ne serait pas président le 1er janvier." Cette opposition du commandement militaire a constitué l'obstacle principal à la concrétisation du plan présumé.</p> <p class="p1"><strong>Le plan "Poignard vert et jaune"</strong></p> <p class="p1">L'accusation révèle l'existence d'un projet d'assassinat baptisé "Poignard vert et jaune", référence aux couleurs du drapeau brésilien. Ce plan visait trois cibles principales : Lula da Silva, son vice-président élu Geraldo Alckmin, et le juge Alexandre de Moraes, magistrat de la Cour suprême en charge du dossier Bolsonaro.</p> <p class="p1">Le général Mario Fernandes, alors en service à la présidence, a reconnu avoir personnellement rédigé et imprimé ce document détaillant les modalités opérationnelles du plan. Devant les enquêteurs, il a tenté de minimiser sa portée en affirmant qu'il ne s'agissait que de "réflexions" personnelles non communiquées à sa hiérarchie.</p> <p class="p1">Toutefois, le parquet conteste cette version, accusant Fernandes d'avoir apporté le document au palais de l'Alvorada pour des "tractations" directes avec Bolsonaro. L'exécution était programmée pour le 15 décembre 2022, mais aurait finalement été abandonnée face aux obstacles rencontrés.</p> <p class="p1"><strong>L'exil stratégique et les émeutes du 8 janvier</strong></p> <p class="p1">Deux jours avant l'investiture de Lula, Bolsonaro a quitté le territoire brésilien pour les États-Unis, évitant ainsi d'assister à la passation de pouvoir. Cette absence, interprétée comme un déni de légitimité du nouveau président, s'inscrit dans la continuité du refus de reconnaître officiellement sa défaite électorale.</p> <p class="p1">Le 8 janvier 2023, soit une semaine après l'investiture de Lula, des milliers de partisans de Bolsonaro ont envahi les sièges des trois pouvoirs à Brasilia : le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel. Ces manifestants réclamaient une "intervention militaire" pour destituer le nouveau gouvernement. L'émeute a été réprimée dans la journée, mais elle a marqué un point culminant dans la crise institutionnelle.</p> <p class="p1">Selon l'interprétation du parquet, ces émeutes représentaient "l'ultime espoir" des présumés putschistes de renverser l'ordre constitutionnel. L'absence de Bolsonaro du territoire national au moment des événements alimente les soupçons sur sa connaissance préalable des intentions de ses soutiens les plus radicaux.</p> <p class="p1"><strong>Enjeux judiciaires et politiques</strong></p> <p class="p1">Ce procès revêt une importance capitale pour l'avenir politique du Brésil et de son ancienne figure de proue de l'extrême droite. Au-delà des sanctions pénales encourues, l'issue de cette procédure déterminera définitivement les possibilités de retour politique de Bolsonaro, déjà frappé d'inéligibilité jusqu'en 2030.</p> <p class="p1">Les délibérations qui s'ouvrent mardi à la Cour suprême s'annoncent comme un moment décisif pour la consolidation démocratique brésilienne. Elles interviennent dans un contexte où les institutions judiciaires cherchent à démontrer leur capacité à faire respecter l'État de droit face aux tentatives de subversion, quelle que soit la stature politique des accusés.</p>
  60. Électricité et gaz : les syndicats de la CGT lancent un mouvement de grève sur les revendications salariales

    Tue, 02 Sep 2025 06:32:11 +0200

    <img href="https://www.epochtimes.fr/assets/uploads/2025/09/CGT-795x447.jpeg" /><img href="" /><br><br><strong>La CGT a appelé l'ensemble des salariés de l'électricité et du gaz à faire grève mardi 2 septembre, dans le cadre d'un mouvement de 24 heures reconductible. Cette mobilisation, programmée de longue date, se concentre sur les questions salariales et les tarifs énergétiques, sans lien direct avec les manifestations dirigées contre l'exécutif.</strong><br><br><strong>Plus de 220 sites en grève selon la FNME-CGT</strong><br><br>Mathieu Pineau, secrétaire fédéral de la Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT (FNME-CGT), premier syndicat des industries électriques et gazières, a annoncé lundi lors d'une réunion d'information en ligne que le mouvement mobilisait "plus de 220 piquets de grève". Cette participation dépasse les prévisions initiales de l'organisation syndicale.<br><br>Les modalités concrètes de la grève sont déterminées site par site lors d'assemblées générales organisées mardi matin. Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT, a indiqué que "les choses seront décidées collectivement" et évoqué de possibles "blocages" à l'entrée des installations de production d'énergie.<br><br><strong>Revendications salariales et tarifaires</strong><br><br>Le syndicat formule plusieurs demandes précises. Il réclame l'abrogation de la dernière réforme des retraites et une réduction de la TVA sur les factures énergétiques, passant de 20% à 5,5% pour l'électricité et le gaz.<br><br>Concernant les rémunérations, la CGT exige l'alignement du premier échelon de la grille salariale sur le SMIC. Actuellement, ce premier niveau est inférieur de 9% au salaire minimum légal. Le syndicat demande également une revalorisation des indemnités d'astreintes versées aux personnels soumis à des contraintes horaires particulières.<br><br><strong>Isolement syndical de la CGT</strong><br><br>La CGT mène seule cette mobilisation. Les autres organisations syndicales du secteur ont choisi de ne pas s'associer au mouvement. La CFDT, troisième organisation syndicale représentative dans les industries électriques et gazières, partage certaines préoccupations concernant la grille des rémunérations mais privilégie à ce stade la négociation directe avec les employeurs.<br><br>Cette divergence d'approche illustre les différences stratégiques entre syndicats sur les méthodes de défense des intérêts salariés. Tandis que la CGT opte pour l'action directe, d'autres organisations préfèrent explorer les voies du dialogue social avant d'envisager des actions plus contraignantes.<br><br><strong>Impact sur la production énergétique</strong><br><br>Le mouvement de grève commence à affecter la production d'électricité dans plusieurs installations. Anthony Lavrador, secrétaire général de la CGT de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux dans le Loir-et-Cher, a précisé la stratégie adoptée : "Le but n'est pas d'impacter les usagers, mais nos employeurs par la grève, en essayant de moins produire."<br><br>Cette approche vise à exercer une pression économique sur les directions d'entreprises tout en limitant les désagréments pour les consommateurs. Les grévistes cherchent ainsi à démontrer leur capacité d'action sans provoquer de coupures d'électricité ou de gaz susceptibles de pénaliser les particuliers et les entreprises.<br><br><strong>Possible convergence avec d'autres mouvements</strong><br><br>Bien que distinct dans ses motivations initiales, le mouvement des salariés de l'énergie pourrait rejoindre l'appel "citoyen" à "tout bloquer" prévu le 10 septembre. Fabrice Coudour a indiqué que ces deux mobilisations "ne s'opposent pas, bien au contraire" et que l'appel du 10 septembre pourrait s'intégrer "dans la reconductibilité du mouvement" si la grève se prolongeait.<br><br>Cette perspective de convergence élargit la portée potentielle du conflit social au-delà du seul secteur énergétique et pourrait donner une dimension politique plus marquée à la contestation.<br><br><strong>Négociations en cours</strong><br><br>Face à cette mobilisation, Mathieu Pineau assure que "les employeurs ont l'air d'être inquiets", suggérant que la pression syndicale produit ses premiers effets. Les directions d'entreprises du secteur n'ont pas encore communiqué officiellement sur leurs intentions de négociation ou leurs contre-propositions.<br><br>La CGT a programmé un bilan intermédiaire jeudi 4 septembre au matin pour évaluer les résultats obtenus et décider de la poursuite du mouvement. Cette échéance constituera un moment clé pour mesurer l'efficacité de la mobilisation et déterminer sa prolongation éventuelle.<br><br><strong>Contexte économique du secteur</strong><br><br>Cette grève intervient dans un contexte de tensions persistantes sur les prix de l'énergie. Depuis la crise énergétique européenne déclenchée par le conflit ukrainien, les tarifs de l'électricité et du gaz restent élevés malgré certaines mesures gouvernementales de soutien. Cette situation pèse simultanément sur le pouvoir d'achat des ménages et sur les revendications salariales des personnels du secteur.<br><br>Les entreprises énergétiques françaises, notamment EDF et Engie, font face à des défis financiers importants entre investissements dans la transition énergétique, maintenance du parc nucléaire vieillissant et pression sur leurs marges due à la régulation tarifaire.<br><br><strong>Enjeux pour l'approvisionnement énergétique</strong><br><br>Le timing de cette grève intervient alors que la France se prépare à la période automnale et hivernale, traditionnellement plus consommatrice d'énergie. Les autorités surveillent attentivement l'évolution du mouvement pour anticiper d'éventuelles perturbations de l'approvisionnement, particulièrement dans un contexte européen où la sécurité énergétique demeure une préoccupation majeure.<br><br>La capacité de la CGT à maintenir la mobilisation au-delà des 24 heures initiales déterminera l'ampleur réelle de l'impact sur le système énergétique français. L'échéance du 4 septembre constituera un indicateur crucial de la suite des événements et de la réponse des employeurs aux revendications syndicales.